Prospecteur indépendant sur une des planètes minières de la toute-puissante compagnie Zarathoustra, Jack Holloway découvre un filon d’innombrables pierres précieuses dont une seule suffira à le mettre quelque temps à l’abri du besoin… si les avocats de son client ne trouvent pas le moyen de l’en déposséder.
Le même jour l’alarme de son domicile se déclenche. On s’est introduit chez lui. S’agit-il d’un cambrioleur ? Non ! L’intrus se révèle être une adorable boule de poils d’une espièglerie confondante. Mais sans doute ne vit-elle pas seule sur cette planète…
Bientôt, les cadres de la compagnie s’avisent du problème : si le petit peuple à fourrure de Zara XXIII est doué de raison, c’en sera fini de l’exploitation de son sous-sol par une entreprise étrangère. À leurs yeux, la solution est simple : tout faire pour que ne soit pas reconnue cette intelligence. Ainsi débute La controverse de Zara XXIII.
Le même jour l’alarme de son domicile se déclenche. On s’est introduit chez lui. S’agit-il d’un cambrioleur ? Non ! L’intrus se révèle être une adorable boule de poils d’une espièglerie confondante. Mais sans doute ne vit-elle pas seule sur cette planète…
Bientôt, les cadres de la compagnie s’avisent du problème : si le petit peuple à fourrure de Zara XXIII est doué de raison, c’en sera fini de l’exploitation de son sous-sol par une entreprise étrangère. À leurs yeux, la solution est simple : tout faire pour que ne soit pas reconnue cette intelligence. Ainsi débute La controverse de Zara XXIII.
Fiche de lecture
Comme il sent bon l’Amérique, ce roman ! Oh, pas celle de Trump, rassurez-vous !
Le « nouveau continent » peine décidément à se relever de son péché originel : le sort que ses politiciens ont réservé aux Amérindiens…
Déjà, au XVIème siècle, la controverse de Valladolid, dans le cadre d’un tribunal religieux, s’était posé la question de savoir si les « sauvages » d’Amérique avaient une âme, s’il fallait ou non les traiter comme des êtres humains.
Le récit de Scalzi ravive le même genre de questionnement. Le débat est ici d’autant plus crucial que, comme dans Avatar de Cameron, une supercompagnie s’arroge le droit d’exploiter les richesses minières d’une planète. Mais dans notre cas, ce droit pourrait leur être retiré, si par hasard ce monde s’avérait habité par une espèce intelligente. Or, voilà que surgissent de charmants minets qui marchent sur deux pattes. Ces aimables êtres seraient-ils doués de raison ? Comment le prouver devant une Justice qui devra peser le pour et le contre sous la pression des intérêts financiers en jeu ?
Le premier à rencontrer l’espèce féline problématique est Jack (prénom type du sauveur américain), un ancien avocat rayé du barreau. Prospecteur engagé par la compagnie Zarathoustra (nom tiré du prophète Zoraastre, avec une allusion à Nietzsche), Jack est un querelleur, provocateur, grande gueule, rendu toutefois attachant par la tendresse qu’il manifeste à son chien Carl (autre caractéristique étatsunienne), par l’aveu de ses fautes à son ex, enfin par son approche délicate, humaine des « drôles de chats », des bestioles indigènes bien malignes ». Des bestioles, vraiment ?
Mais ce qui nous rend Jack surtout sympathique, c’est son opiniâtreté à braver ceux qui ne vivent que pour leur ego, pour leur carrière et pour leur portefeuille, jusque dans le tribunal où sera examiné le statut juridique des créatures autochtones. Ce héros sera-t-il de taille à défier les intérêts de l’une des plus puissantes entreprises minières de la galaxie ? Échappera-t-il aux hommes de main lancés à sa suite par d’influents commanditaires ?
Finalement, peut-on croire en la force de la Loi (interplanétaire) ? Dominera-t-elle le monde des contrats juteux ?
Le « nouveau continent » peine décidément à se relever de son péché originel : le sort que ses politiciens ont réservé aux Amérindiens…
Déjà, au XVIème siècle, la controverse de Valladolid, dans le cadre d’un tribunal religieux, s’était posé la question de savoir si les « sauvages » d’Amérique avaient une âme, s’il fallait ou non les traiter comme des êtres humains.
Le récit de Scalzi ravive le même genre de questionnement. Le débat est ici d’autant plus crucial que, comme dans Avatar de Cameron, une supercompagnie s’arroge le droit d’exploiter les richesses minières d’une planète. Mais dans notre cas, ce droit pourrait leur être retiré, si par hasard ce monde s’avérait habité par une espèce intelligente. Or, voilà que surgissent de charmants minets qui marchent sur deux pattes. Ces aimables êtres seraient-ils doués de raison ? Comment le prouver devant une Justice qui devra peser le pour et le contre sous la pression des intérêts financiers en jeu ?
Le premier à rencontrer l’espèce féline problématique est Jack (prénom type du sauveur américain), un ancien avocat rayé du barreau. Prospecteur engagé par la compagnie Zarathoustra (nom tiré du prophète Zoraastre, avec une allusion à Nietzsche), Jack est un querelleur, provocateur, grande gueule, rendu toutefois attachant par la tendresse qu’il manifeste à son chien Carl (autre caractéristique étatsunienne), par l’aveu de ses fautes à son ex, enfin par son approche délicate, humaine des « drôles de chats », des bestioles indigènes bien malignes ». Des bestioles, vraiment ?
Mais ce qui nous rend Jack surtout sympathique, c’est son opiniâtreté à braver ceux qui ne vivent que pour leur ego, pour leur carrière et pour leur portefeuille, jusque dans le tribunal où sera examiné le statut juridique des créatures autochtones. Ce héros sera-t-il de taille à défier les intérêts de l’une des plus puissantes entreprises minières de la galaxie ? Échappera-t-il aux hommes de main lancés à sa suite par d’influents commanditaires ?
Finalement, peut-on croire en la force de la Loi (interplanétaire) ? Dominera-t-elle le monde des contrats juteux ?