Affiche et synopsis
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, huit écoliers accompagnés par la directrice de l’école et une jeune enseignante, quittent Londres pour se mettre à l’abri dans le petit village de Crythin Gifford. Ils s’installent dans une vieille demeure sur une petite île au large de la côte. Leur présence va bientôt réveiller une épouvantable force maléfique…
Présentation
Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, Londres subit les bombardements incessants de l’armée allemande. Afin de protéger huit enfants de l’horreur que subissent chaque jour les habitants de la ville, la directrice d’une école et Eve, une jeune enseignante, décident alors de les emmener à la campagne dans la maison du précédent opus. Mais, peut-on légitiment espérer protéger des enfants de la mort en les enfermant dans une maison hantée par une entité malfaisante et mortelle ?
Sitôt arrivés sur place, les apparitions mystérieuses se multiplient et les signes de la présence de la Dame en noir se font chaque jour plus insistants. Pire encore, le jeune Edward, mué dans un profond silence depuis la mort tragique de ses parents à Londres, semble être en contact avec elle.
Que penser des mystérieuses menaces adressées à Eve et qui semblent en lien avec son passé ? Les enfants sont-ils vraiment en danger dans la maison des marais ?
« La Dame en noir : L’Ange de la Mort » est un film dont l’histoire se situe près d’un demi-siècle après les événements du premier opus. Les fans du premier film auront ainsi plaisir à redécouvrir le petit village de Crythin Gifford et la maison des marais, qui, même s’ils constituent des lieux connus, ont beaucoup changé depuis le premier film.
Pour les néophytes, pas d’inquiétude, toute l’histoire du pourquoi de l’existence de la Dame en noir est réexpliqué durant le film de manière fluide tout en servant le récit. Avoir visionné le premier volet n’est donc nullement un pré-requis et pour avoir fait un test avec une cobaye consentante, le film est tout à fait compréhensible en soi.
Avec la Hammer je n’avais guère d’inquiétude. Le film est en effet brillamment mis en scène avec des ambiances d’obscurité très travaillées et des scènes d’épouvante d’un goût certain. L’histoire est plaisante et le fait d’ajouter des enfants dans l’intrigue contribue à renforcer les craintes du spectateur averti. Leur présence ajoute également au malaise puisqu’ils ne sont pas par nature de taille à lutter contre la Dame en noir. En outre, les décors et les costumes sont particulièrement soignés et contribuent grandement à l’immersion dans l’histoire.
Contrairement au premier film qui alternait entre la maison du marais et le village, cette fois-ci, l’histoire se situe presque exclusivement dans la maison et les abords du marais. L’ambiance y est donc plus oppressante et le village n’est finalement présenté qu’à titre anecdotique.
Malgré ses nombreuses qualités, j’ai cependant relevé quelques rares bémols. Le premier c’est le schéma type de l’histoire. Le film se bornant en effet à reproduire les grands mouvements du premier volet. Certains d’entre vous, fans de « La Dame en noir », premier du nom, se diront sans doute que le réalisateur a appliqué la même recette en changeant les ingrédients. Je ne saurais vous donner tort. Il est vrai que « La Dame en noir : L’Ange de la Mort » ne révolutionne pas le genre et se garde bien de sortir des sentiers battus. Mais malgré tout, je m’attendais à aller voir la Dame en noir à une autre époque et pour cela j’ai été servi. Ce point ne m’a donc nullement dérangé.
L’autre point que je me dois de souligner découle de la répétition des mêmes mécanismes d’épouvante au début du film. Il est dommage que plus de subtilité n’ait pas été employée quant à la première phase du film, à savoir la suggestion de la menace. Cette suggestion avait à mon sens été mieux dosée lors du précédent film. Néanmoins, les chasseurs de détails auront bien entendu à manger, puisque la Dame en noir se cache régulièrement dans le fond de certaines scènes et ce, alors même que la musique et le rythme sont désarmés. Gardez donc les yeux grands ouverts ! Ce petit jeu de cache-cache fait notamment partie d’une des choses qui me plaît particulièrement dans cette série.
Si comme notre cher capitaine vous n’aimez pas les fins ouvertes, il y a fort à parier qu’à l’instar du premier film, vous n’aimiez pas non plus celle du second. On ne change pas un schéma gagnant ;)
Point important également, n’allez pas voir ce film pour y trouver Daniel Raddcliffe, vous risqueriez d’être déçus, puisqu’il ne fait pas partie du casting. En revanche le père d’Harry Potter, personnage qu’il incarnait dans la série éponyme, est de la partie puisque l’acteur qui jouait James Potter en fait partie. Il en va de même pour l’actrice qui jouait la mère de son pire ennemi : Drago Malfoy. Fans d’Harry Potter bonjour !
En bref, un film d’épouvante plaisant qui, même s’il ne révolutionne pas l’épouvante-horreur, a au moins le mérite de nous faire passer un excellent moment. Etant sorti Mercredi 14 janvier 2015, il est donc toujours en salle. Profitez-en !
Sitôt arrivés sur place, les apparitions mystérieuses se multiplient et les signes de la présence de la Dame en noir se font chaque jour plus insistants. Pire encore, le jeune Edward, mué dans un profond silence depuis la mort tragique de ses parents à Londres, semble être en contact avec elle.
Que penser des mystérieuses menaces adressées à Eve et qui semblent en lien avec son passé ? Les enfants sont-ils vraiment en danger dans la maison des marais ?
« La Dame en noir : L’Ange de la Mort » est un film dont l’histoire se situe près d’un demi-siècle après les événements du premier opus. Les fans du premier film auront ainsi plaisir à redécouvrir le petit village de Crythin Gifford et la maison des marais, qui, même s’ils constituent des lieux connus, ont beaucoup changé depuis le premier film.
Pour les néophytes, pas d’inquiétude, toute l’histoire du pourquoi de l’existence de la Dame en noir est réexpliqué durant le film de manière fluide tout en servant le récit. Avoir visionné le premier volet n’est donc nullement un pré-requis et pour avoir fait un test avec une cobaye consentante, le film est tout à fait compréhensible en soi.
Avec la Hammer je n’avais guère d’inquiétude. Le film est en effet brillamment mis en scène avec des ambiances d’obscurité très travaillées et des scènes d’épouvante d’un goût certain. L’histoire est plaisante et le fait d’ajouter des enfants dans l’intrigue contribue à renforcer les craintes du spectateur averti. Leur présence ajoute également au malaise puisqu’ils ne sont pas par nature de taille à lutter contre la Dame en noir. En outre, les décors et les costumes sont particulièrement soignés et contribuent grandement à l’immersion dans l’histoire.
Contrairement au premier film qui alternait entre la maison du marais et le village, cette fois-ci, l’histoire se situe presque exclusivement dans la maison et les abords du marais. L’ambiance y est donc plus oppressante et le village n’est finalement présenté qu’à titre anecdotique.
Malgré ses nombreuses qualités, j’ai cependant relevé quelques rares bémols. Le premier c’est le schéma type de l’histoire. Le film se bornant en effet à reproduire les grands mouvements du premier volet. Certains d’entre vous, fans de « La Dame en noir », premier du nom, se diront sans doute que le réalisateur a appliqué la même recette en changeant les ingrédients. Je ne saurais vous donner tort. Il est vrai que « La Dame en noir : L’Ange de la Mort » ne révolutionne pas le genre et se garde bien de sortir des sentiers battus. Mais malgré tout, je m’attendais à aller voir la Dame en noir à une autre époque et pour cela j’ai été servi. Ce point ne m’a donc nullement dérangé.
L’autre point que je me dois de souligner découle de la répétition des mêmes mécanismes d’épouvante au début du film. Il est dommage que plus de subtilité n’ait pas été employée quant à la première phase du film, à savoir la suggestion de la menace. Cette suggestion avait à mon sens été mieux dosée lors du précédent film. Néanmoins, les chasseurs de détails auront bien entendu à manger, puisque la Dame en noir se cache régulièrement dans le fond de certaines scènes et ce, alors même que la musique et le rythme sont désarmés. Gardez donc les yeux grands ouverts ! Ce petit jeu de cache-cache fait notamment partie d’une des choses qui me plaît particulièrement dans cette série.
Si comme notre cher capitaine vous n’aimez pas les fins ouvertes, il y a fort à parier qu’à l’instar du premier film, vous n’aimiez pas non plus celle du second. On ne change pas un schéma gagnant ;)
Point important également, n’allez pas voir ce film pour y trouver Daniel Raddcliffe, vous risqueriez d’être déçus, puisqu’il ne fait pas partie du casting. En revanche le père d’Harry Potter, personnage qu’il incarnait dans la série éponyme, est de la partie puisque l’acteur qui jouait James Potter en fait partie. Il en va de même pour l’actrice qui jouait la mère de son pire ennemi : Drago Malfoy. Fans d’Harry Potter bonjour !
En bref, un film d’épouvante plaisant qui, même s’il ne révolutionne pas l’épouvante-horreur, a au moins le mérite de nous faire passer un excellent moment. Etant sorti Mercredi 14 janvier 2015, il est donc toujours en salle. Profitez-en !