Illustration et quatrième de couverture
Destination : la cité de Whittier, au XXXIe siècle. Clarisse y travaille pour la société de surveillance SEEN, suivant chaque jour la même routine, morne et grise. Le soir venu, elle s’offre quelques heures d’évasion grâce aux lisions, ces petites pilules dorées qui promettent de vivre des rêves plus vrais que nature. Car à Whittier comme ailleurs, les livres ont disparu. Mais un soir, sans raison apparente, le lision se transforme en cauchemar. Un cauchemar digne d’un vieux roman dystopique du XXe siècle.
Avec « La lisiothécaire », Mafalda Vidal ouvre en grand les portes de la littérature de genre, donnant à voir, en quelques pages seulement, toute l’étendue de ces royaumes de l’imaginaire à jamais vivants dans la conscience collective.
Avec « La lisiothécaire », Mafalda Vidal ouvre en grand les portes de la littérature de genre, donnant à voir, en quelques pages seulement, toute l’étendue de ces royaumes de l’imaginaire à jamais vivants dans la conscience collective.
Fiche de lecture
Abonné à cette collection, chaque mois je reçois à la maison une nouvelle. Petit moment de lecture plaisir, je ne la lis pas forcément de suite, mais je la mets de côté sur l'étagère la plus proche de mon fauteuil favori.
Et quand l'envie me prends, je pioche au hasard une de ces histoires qui m'attend, dont bien souvent je ne connais pas l'auteur(e) - comme cette fois - et dont le titre ne laisse pas deviner ce que va être l'aventure. Et pour rester totalement libre de toute attente, je ne lis même pas la quatrième de couverture, je plonge dans l'inconnu.
Et la grande réussite de cette collection, c'est qu'à chaque fois le voyage est incroyable !!!
Et quand l'envie me prends, je pioche au hasard une de ces histoires qui m'attend, dont bien souvent je ne connais pas l'auteur(e) - comme cette fois - et dont le titre ne laisse pas deviner ce que va être l'aventure. Et pour rester totalement libre de toute attente, je ne lis même pas la quatrième de couverture, je plonge dans l'inconnu.
Et la grande réussite de cette collection, c'est qu'à chaque fois le voyage est incroyable !!!
Avec La Lisiothécaire, l'histoire commence avec le rapport médical d'une personne atteinte de paranoïa aiguë, avant de passer à une lettre manuscrite de cette même personne. Et ensuite, vient un vrai "premier chapitre" narrant le quotidien d'une autre personne. Deux héroïnes, dont le hasard va faire croiser les destins et les changer pour toujours.
Tout le récit est un enchaînement de lettres et de moments de vie, qui suivent une chronologie inversée, mais racontent la même histoire, la même rencontre. Très vite on comprend que le monde où vivent nos héroïnes est une sorte de mélange entre 1984 et Fahrenheit 451, ce dernier étant clairement un point central de l'intrigue, avec notamment une des deux héroïnes s'appelant Bradbury.
Le récit est une déclaration d'amour à la littérature, pas seulement de l'imaginaire, riche en références (les noms et prénoms ont tous un écho dans l'inconscient collectif) et une pure pépite d'écriture. Je ne saurai que vous conseiller ce texte, et de façon plus générale, cette collection de textes courts.
Tout le récit est un enchaînement de lettres et de moments de vie, qui suivent une chronologie inversée, mais racontent la même histoire, la même rencontre. Très vite on comprend que le monde où vivent nos héroïnes est une sorte de mélange entre 1984 et Fahrenheit 451, ce dernier étant clairement un point central de l'intrigue, avec notamment une des deux héroïnes s'appelant Bradbury.
Le récit est une déclaration d'amour à la littérature, pas seulement de l'imaginaire, riche en références (les noms et prénoms ont tous un écho dans l'inconscient collectif) et une pure pépite d'écriture. Je ne saurai que vous conseiller ce texte, et de façon plus générale, cette collection de textes courts.