La Machine différente @ 2020 éditions 1115
Destination : L'atelier d'Ada Lovelace et de Charles Babbage, à Londres, première moitié du XIXe siècle. Une machine vient de voir le jour. Une machine que Charles veut aussitôt débrancher. Ada s'y oppose. Cette machine est unique en son genre.
Mais en quoi est-elle si différente ? Et quel sort peut attendre une machine si spéciale, à l'ère du romantisme et de la révolution industrielle ?
Mais en quoi est-elle si différente ? Et quel sort peut attendre une machine si spéciale, à l'ère du romantisme et de la révolution industrielle ?
Fiche de lecture
Sur la mer azurée aux reflets radieux,
Nos pensées sans limite, et nos cœurs sans entrave,
Aussi loin que la brise et le flot écumeux
Parcourent cet espace où nul n’habite esclave.
(Lord Byron, Le Corsaire, 1894)
Cette nouvelle est dédiée à Ada Lovelace (1815-1852), première programmeuse de l’Histoire, qui a échappé, de peu, à l’effet Matilda (l’attribution de découvertes scientifiques à un collègue masculin). La préface de Karine Gobled permet, en quelques lignes, de présenter Lady Lovelace, son travail, ainsi que l’influence de celui-ci dans le domaine de la science, de l’informatique et de la littérature, tout particulièrement dans le genre qui me passionne : la science-fiction.
La Machine différente est également un texte inspiré par les poèmes de Lord Byron, le grand-père de Lady Lovelace. La plume de Jean-Laurent Del Socorro est précise, délicate et romanesque. Elle permet de donner vie à cette machine, Ana, construite par Charles Babbage (mathématicien anglais) et programmée par Lady Lovelace, une machine dont la conscience s’éveille pas à pas.
La Machine différente est également un texte inspiré par les poèmes de Lord Byron, le grand-père de Lady Lovelace. La plume de Jean-Laurent Del Socorro est précise, délicate et romanesque. Elle permet de donner vie à cette machine, Ana, construite par Charles Babbage (mathématicien anglais) et programmée par Lady Lovelace, une machine dont la conscience s’éveille pas à pas.
Je découvre que, contrairement aux mathématiques, la vie ne connaît aucune certitude. La calculette et la conscience ont cependant ceci en commun : au fur et à mesure de leurs opérations, les réponses s’ajoutent et se retranchent, tandis que les questions se multiplient. (J.-L. Del Socorro)
Il est aussi question du droit des femmes et des chaînes qui entravent aussi bien la mère fondatrice de l'informatique que la machine, des entraves forgées par les mots des hommes. Ada ne peut pas être une programmeuse de génie. Ana ne peut pas être une machine dotée d’une conscience. Une différence qui, pour l’une comme pour l’autre, est obstinément niée en cette moitié du 19ème siècle dans un milieu aristocratique.
Une très belle nouvelle avec une fin poignante.
Une très belle nouvelle avec une fin poignante.