La Maison des feuilles, réédition @ 2022 Monsieur Toussaint Louverture
En rentrant chez elle un soir, la famille Navidson découvre qu’une nouvelle pièce a surgi dans leur maison. L’explication la plus étrange devient rapidement la plus évidente: leur foyer est plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Lorsqu’une nouvelle porte apparaît dans le salon et donne sur un couloir obscur, Will Navidson, photoreporter de renom et aventurier intrépide, décide de mettre sur pied une équipe d’explorateurs afin d’étudier ce passage sans fin où l’obscurité semble vouloir déchirer les rêves et dévorer la raison.
Entre récit fantastique, énigme littéraire et mise en abyme, ce roman captivant se confie comme un trésor de générations en générations. Aujourd’hui et pour la première fois, il est offert aux lecteurs français dans une édition entièrement remasterisée en couleurs.
Fiche de lecture
"Une maison plus grande dedans que dehors avec en son cœur une obscurité abyssale et toujours croissante, où résonne un grondement impie qui semble vouloir déchirer les murs et dévorer les rêves. Vos rêves."
Alors, comment parler de cet Objet de Lecture Non Identifié ? C'est un roman, avec un mode de narration très inhabituel.
Le récit se structure avec :
🔸 Le Navidson report : sorte de thèse écrite par un certain Zampano, vieil homme ayant consacré des années à l'étude de documents et de vidéos relatant l'exploration d'une maison (j'y viens plus tard). Et il y a laissé la santé.
🔸 Les notes de Jimmy Ferrand, qui lit la thèse de Zampano et ajoute ses réflexions et des aspects de sa vie (et on voit que petit à petit cette étude le grignote mentalement).
🔸 Des notes de bas de pages, qui viennent commenter, parfois longuement et savamment, le travail de Zampano.
Qu'a donc cette maison de si spécial ? Elle est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Des portes, des couloirs, des salles immenses apparaissent sans que physiquement ce soit explicable.
Le roman décrit le vécu de Navidson, propriétaire de la maison et décidé à en percer le mystère, de sa famille, des amis qui cherchent à l'aider à la comprendre. Puis les premiers signes de danger apparaissent et je n'en dirai pas plus sur l'intrigue.
Sur la forme, le bouquin est stupéfiant : il vous faudra parfois un miroir pour lire certaines partie, tourner le livre dans tous les sens, et passer des pages presque blanches. La maison étrange s'incarne dans le livre physique, vous retourne la tête.
Il faut s'accrocher, il y a parfois des longueurs (les x pages sur l'éthymologie, la mythologie, etc., du terme "écho" sont rasoirs à mourir), mais il ne me viendrait pas à l'idée d'interrompre ma lecture (j'en suis à la page 500 environ).
C'est une expérience de lecture et un authentique livre fantastique, où aucune explication n'est donnée sur ce qui se passe, où il faut se laisser porter vers l'horreur, la démesure, l'inexplicable et la peur primale.
Une expérience de lecture vertigineuse !
Alors, comment parler de cet Objet de Lecture Non Identifié ? C'est un roman, avec un mode de narration très inhabituel.
Le récit se structure avec :
🔸 Le Navidson report : sorte de thèse écrite par un certain Zampano, vieil homme ayant consacré des années à l'étude de documents et de vidéos relatant l'exploration d'une maison (j'y viens plus tard). Et il y a laissé la santé.
🔸 Les notes de Jimmy Ferrand, qui lit la thèse de Zampano et ajoute ses réflexions et des aspects de sa vie (et on voit que petit à petit cette étude le grignote mentalement).
🔸 Des notes de bas de pages, qui viennent commenter, parfois longuement et savamment, le travail de Zampano.
Qu'a donc cette maison de si spécial ? Elle est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Des portes, des couloirs, des salles immenses apparaissent sans que physiquement ce soit explicable.
Le roman décrit le vécu de Navidson, propriétaire de la maison et décidé à en percer le mystère, de sa famille, des amis qui cherchent à l'aider à la comprendre. Puis les premiers signes de danger apparaissent et je n'en dirai pas plus sur l'intrigue.
Sur la forme, le bouquin est stupéfiant : il vous faudra parfois un miroir pour lire certaines partie, tourner le livre dans tous les sens, et passer des pages presque blanches. La maison étrange s'incarne dans le livre physique, vous retourne la tête.
Il faut s'accrocher, il y a parfois des longueurs (les x pages sur l'éthymologie, la mythologie, etc., du terme "écho" sont rasoirs à mourir), mais il ne me viendrait pas à l'idée d'interrompre ma lecture (j'en suis à la page 500 environ).
C'est une expérience de lecture et un authentique livre fantastique, où aucune explication n'est donnée sur ce qui se passe, où il faut se laisser porter vers l'horreur, la démesure, l'inexplicable et la peur primale.
Une expérience de lecture vertigineuse !