La trilogie Spin @ 2013 France Loisirs
Une nuit d'octobre, l'humanité assiste à la disparition soudaine des étoiles. Bientôt on s'aperçoit que la Terre est entourée d'une barrière à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule des millions de fois plus vite. Le soleil vieillit si rapidement qu'hommes et femmes n'ont plus que quelques décennies à vivre... Mais qui est responsable ?
Pour survivre à cette prochaine extinction, la plupart des terriens se sont installés sur le Nouveau Monde, Equatoria. Lise Adams y cherche son père, un scientifique qui détient peut-être les clés de l'énigme. Mais bientôt le Nouveau Monde semble à son tour menacé...
Quarante ans après le début des événements, on retrouve dix carnets dans lesquels un certain Turk Findley raconte le bond de dix mille ans dansle futur qui l'a conduit sur Vox, un archipel artificiel sur le point de franchir l'arc qui fait communiquer Equatoria avec la Terre, devenue toxique et inhabitable...
Fiche de lecture | Tome 1 - Spin (2005)
Une nuit d’octobre, Tyler Dupree, 12 ans, et ses deux amis, Jason et Diane Lawton, 14 ans, assistent à la disparition soudaine de toutes les étoiles du ciel. La Terre se retrouve bientôt entourée d’une barrière ou d’une membrane géante à l’extérieur de laquelle le temps s’écoule des millions de fois plus vite. La lune a disparu, le soleil est un simulacre, les satellites artificiels retombent sur Terre. Mais le plus grave, c’est qu’à la vitesse à laquelle vieillit le soleil, l’humanité n’a plus que quelques années à vivre…
Après un début haletant, l’intérêt fléchit lentement et le livre s’achève d’une façon totalement différente de celle à laquelle on aurait pu s’attendre. Un grand livre de science fiction qui se lit assez vite et agréablement en dépit de son épaisseur (548 pages).
Auteur de SF humaniste, Robert Charles Wilson, s’attache surtout à suivre l’évolution des trois personnages principaux qu’il sait rendre attachants. Naïveté de Tyler, génie de Lawton et mysticisme de Diane. Ajoutez à cela un amour impossible et vous obtenez un excellent roman de pure littérature dans lequel le thème « invasion des Martiens » arrive à passer au second plan. Résultat, le livre peut passionner les fans de SF tout comme les lecteurs de littérature plus classique.
Un grand roman, très ambitieux et qui fait réfléchir sur la destinée humaine.
Après un début haletant, l’intérêt fléchit lentement et le livre s’achève d’une façon totalement différente de celle à laquelle on aurait pu s’attendre. Un grand livre de science fiction qui se lit assez vite et agréablement en dépit de son épaisseur (548 pages).
Auteur de SF humaniste, Robert Charles Wilson, s’attache surtout à suivre l’évolution des trois personnages principaux qu’il sait rendre attachants. Naïveté de Tyler, génie de Lawton et mysticisme de Diane. Ajoutez à cela un amour impossible et vous obtenez un excellent roman de pure littérature dans lequel le thème « invasion des Martiens » arrive à passer au second plan. Résultat, le livre peut passionner les fans de SF tout comme les lecteurs de littérature plus classique.
Un grand roman, très ambitieux et qui fait réfléchir sur la destinée humaine.
Fiche de lecture | Tome 2 - Axis (2007)
Quelques années après l'arrivée du Spin qui marqua un profond bouleversement cosmique et le début de la fin pour la Terre, une grande partie des humains a franchi l'Arc des Hypothétiques pour aller s'installer sur un nouveau monde, Equatoria, planète assez peu accueillante sur laquelle la majorité de la population reste cantonnée dans son immense capitale, Port Magellan. Une jeune femme Lise Adams s'y trouve à la recherche de son père mystérieusement disparu. Elle se fait aider par Turk, un pilote d'avion assez intrépide. Tous deux retrouveront Diane, une femme âgée qui a bénéficié d'un traitement permettant de rallonger la vie qui, elle aussi, a perdu son frère et son mari dans des conditions semblables. Mais d'étranges pluies de cendres s'abattent sur ce nouveau monde. Serait-il lui aussi condamné à plus ou moins brève échéance ?
Ce très étrange roman de pure science-fiction permet à Robert Charles Wilson de continuer l'immense aventure cosmique de « Spin ». On retrouve quelques-uns des personnages (Diane et son frère) et des thèmes (les arches, les Hypothétiques, ces étranges mécaniques, ou forces cosmiques ou divinités, on ne sait trop) déjà présents dans le précédent opus. « Axis » semble plus dramatique, plus achevé que « Spin » et par là même, plus passionnant. Les amateurs d'univers étranges et dépaysants ne manqueront pas cette très belle réussite littéraire.
Ce très étrange roman de pure science-fiction permet à Robert Charles Wilson de continuer l'immense aventure cosmique de « Spin ». On retrouve quelques-uns des personnages (Diane et son frère) et des thèmes (les arches, les Hypothétiques, ces étranges mécaniques, ou forces cosmiques ou divinités, on ne sait trop) déjà présents dans le précédent opus. « Axis » semble plus dramatique, plus achevé que « Spin » et par là même, plus passionnant. Les amateurs d'univers étranges et dépaysants ne manqueront pas cette très belle réussite littéraire.
Fiche de lecture | Tome 3 - Vortex (2011)
A Houston (Texas), Orrin Mather, un jeune vagabond attaqué par des inconnus qui veulent lui dérober la dizaine de carnets qu'il défend farouchement, est secouru par Jefferson Bose, un flic qui le conduit au State Care, un centre social pour personnes en détresse, où la doctoresse Sandra Cole doit statuer sur son cas et peut-être décider de son internement. Sandra est étonnée par l'attitude timide et soumise du jeune homme et surtout par ce que racontent ses carnets. Elle y lit que perdu dans un désert sur Equatoria, un certain Turk Finley aurait fait un bond de 10 000 ans dans le futur en passant par un arc temporel conçu par les « Hypothétiques ». Il aurait été capturé par les « Fermiers » puis transféré en compagnie d'une certaine Treya, dite Allison Pearl, sur Vox, un archipel artificiel destiné à rejoindre la Terre devenue toxique et inhabitable. Mais que faut-il croire dans ce qui ne semble être que des élucubrations dignes d'un roman de science-fiction ?
Après « Spin » et « Axis », « Vortex » vient clore une sorte de trilogie de science-fiction humaniste où chaque épisode peut se lire indépendamment car si un certain nombre d'éléments comme le Spin, les Hypothétiques ou les Arcs temporels se retrouvent dans les trois ouvrages, les personnages et les époques diffèrent. Nous n'avons pas affaire à une saga au sens habituel mais plutôt à trois volets d'un univers foisonnant et d'une extraordinaire originalité.
La construction littéraire est originale puisqu'elle se développe sur deux plans avec mise en abyme : d'un côté une enquête menée par Sandra Cole et Jefferson Bose et de l'autre les récits de Turk Finley et d'Allison Pearl. Tous deux également passionnants.
Il faut lire « Vortex » ne serait-ce que pour avoir les ultimes clés de compréhension des deux autres livres de Wilson. Sans les dévoiler, le lecteur remarquera seulement que le dénouement de cette histoire bizarroïde est proprement époustouflant, qu'il répond à toutes les interrogations laissées pendantes et que la vision globale de l'évolution de la vie sur Terre est quand même fortement pessimiste.
A noter, la très intéressante métaphore du « Coryphée », cette sorte de conscience universelle à laquelle chacun est branché et qui régule à distance joies et peines de l'humanité.
Une trilogie passionnante que ne doivent rater sous aucun prétexte les amateurs de science-fiction et d'anticipation intelligente, originale, puissante et surtout très bien écrite. Attention, chef-d'oeuvre !
Après « Spin » et « Axis », « Vortex » vient clore une sorte de trilogie de science-fiction humaniste où chaque épisode peut se lire indépendamment car si un certain nombre d'éléments comme le Spin, les Hypothétiques ou les Arcs temporels se retrouvent dans les trois ouvrages, les personnages et les époques diffèrent. Nous n'avons pas affaire à une saga au sens habituel mais plutôt à trois volets d'un univers foisonnant et d'une extraordinaire originalité.
La construction littéraire est originale puisqu'elle se développe sur deux plans avec mise en abyme : d'un côté une enquête menée par Sandra Cole et Jefferson Bose et de l'autre les récits de Turk Finley et d'Allison Pearl. Tous deux également passionnants.
Il faut lire « Vortex » ne serait-ce que pour avoir les ultimes clés de compréhension des deux autres livres de Wilson. Sans les dévoiler, le lecteur remarquera seulement que le dénouement de cette histoire bizarroïde est proprement époustouflant, qu'il répond à toutes les interrogations laissées pendantes et que la vision globale de l'évolution de la vie sur Terre est quand même fortement pessimiste.
A noter, la très intéressante métaphore du « Coryphée », cette sorte de conscience universelle à laquelle chacun est branché et qui régule à distance joies et peines de l'humanité.
Une trilogie passionnante que ne doivent rater sous aucun prétexte les amateurs de science-fiction et d'anticipation intelligente, originale, puissante et surtout très bien écrite. Attention, chef-d'oeuvre !