Illustration et quatrième de couverture
La cité sous les cimes @ 2023 éditions 1115 | Illustration de couverture @ Marie Veronesi & Victor Yale | Photo @ Djackdah Riker, édition privée
Dans la cité de Cayana, l’étonnant bâtiment de la bibliothèque occupe une place centrale et historique. Il se dit même que la cité tout entière s’est construite autour de ce monument d’architecture. Un soir qu’Eri Malakine et Darkha Quer-Majior décident de s’y aventurer, ils tombent littéralement dans un passage secret et se retrouvent… ailleurs. Dans les profondeurs d’un monde en ruine où grouillent « les enfants du brouillard », ainsi que les appelle le capitaine du bateau sur lequel ils trouvent refuge. De là, leur voyage jusqu’à la cité sous les cimes ne fera que commencer.
Marge Nantel
Marge Nantel a toujours eu un pied dans le monde du théâtre et un autre dans celui de la littérature. Entre deux pièces, elle développe un univers de fantasy original. Adepte du travail minutieux, conteuse hors pair, l'aventure est son pain quotidien. (source : les éditions 1115)
Fiche de lecture
Il y a un petit moment que je n’avais pas voyagé au sein de la compagnie 1115…
Pour celles et ceux ne connaissant pas, c’est une maison d’édition qui se définit comme « agence de voyage littéraire ». Spécialisée en récits courts (une collection de nouvelles à l’unité que l’on a déjà présenté plusieurs fois avec la Capitaine, ainsi que des novellas là aussi plusieurs fois chroniquées), il lui arrive de publier des romans plus longs, le tout au format 11x15cm.
En 2019, les éditions 1115 publient Dans l’Ombre des Miroirs de Marge Nantel, finaliste du prix Imaginales 2019 et vainqueur du prix Aventuriales 2020. A l’époque je suis passé à côté, la fantasy me laissant quelque peu indifférent, malgré des qualités d’écritures indéniables et le conseil de plusieurs amies.
En 2022, la maison d’édition décide de lancer une nouvelle collection, Longs Courriers (toujours dans le thème du voyage), pour publier cette fois des livres en grands formats. Pour l’inaugurer, elle choisit d’offrir une réédition à Dans l’Ombre des Miroirs, en prévision de la sortie en 2023 d’un second roman dans le même univers, La Cité Sous Les Cimes.
Une suite qui n’en est pas vraiment une, le roman pouvant se lire indépendamment (ce que j’ai fait pour ne pas passer à côté - une seconde fois - d’une pépite). L’histoire prend place dans une académie de magie, apparue de nulle part quelques centaines d’années plus tôt, où se côtoient différentes races (de l’humain au dragon), différentes spécialités (de l’ingénieur au nécromancien), ainsi qu’autant de chercheurs essayant de percer les secrets de l’académie que d’élèves venus parfaire leurs connaissances. Parmi ces derniers nous faisons la connaissance d’Eri Malakine, ingénieur humain, et de Darkha Quer-Major, hybride dragon descendant d’une prestigieuse lignée, amis de longue date et qui vont, suite à un incident et beaucoup de maladresse, se retrouver propulsés dans un monde très différent du leur, où la magie a presque complètement disparu et où les hybrides comme Darkha ne sont pas monnaie courante. Leur enquête pour retourner chez eux va les amener à découvrir bien des secrets et va faire d’eux bien plus que des voyageurs égarés.
Inutile d’en dire plus sous peine de gâcher le plaisir de lecture, alors que même la quatrième de couverture réussit l’exploit de ne pas donner d’éléments importants de l’histoire, chose assez rare pour être soulignée.
Roman de fantasy moderne, on s’éloigne des poncifs du genre (qui m’avaient fait abandonner sa lecture, relire cinquante fois des elfes, des nains et un magicien se battre contre un méchant sorcier ne me faisant plus vibrer comme lorsque j’étais ado…) tout en gardant quelques éléments clés. Le genre a su se renouveler, et pas seulement chez les Anglo-Saxons. La France a de très bon représentants (Estelle Faye, David Bry, Jean-Laurent Del Socorro, et bien d’autres…) et Marge Nantel a tout pour devenir elle aussi une « tête d’affiche » de la fantasy française (elle réussit tout de même à mettre dans son livre une école de magie, des elfes, des dragons sans tomber dans le déjà-vu ni le cliché, bravo !).
L’écriture est fluide et agréable et peu de temps-mort font qu’il est difficile de lâcher le livre, l’aventure est haletante, et une fois la dernière page refermée c’est avec tristesse que l’on abandonne nos héros tant on s’était attaché à eux.
Il ne me reste qu’une chose à faire, reprendre le précèdent livre pour continuer mon voyage dans l’univers de l’autrice et attendre avec impatience son prochain roman qui sera, je l’espère, tout aussi merveilleux.
Pour celles et ceux ne connaissant pas, c’est une maison d’édition qui se définit comme « agence de voyage littéraire ». Spécialisée en récits courts (une collection de nouvelles à l’unité que l’on a déjà présenté plusieurs fois avec la Capitaine, ainsi que des novellas là aussi plusieurs fois chroniquées), il lui arrive de publier des romans plus longs, le tout au format 11x15cm.
En 2019, les éditions 1115 publient Dans l’Ombre des Miroirs de Marge Nantel, finaliste du prix Imaginales 2019 et vainqueur du prix Aventuriales 2020. A l’époque je suis passé à côté, la fantasy me laissant quelque peu indifférent, malgré des qualités d’écritures indéniables et le conseil de plusieurs amies.
En 2022, la maison d’édition décide de lancer une nouvelle collection, Longs Courriers (toujours dans le thème du voyage), pour publier cette fois des livres en grands formats. Pour l’inaugurer, elle choisit d’offrir une réédition à Dans l’Ombre des Miroirs, en prévision de la sortie en 2023 d’un second roman dans le même univers, La Cité Sous Les Cimes.
Une suite qui n’en est pas vraiment une, le roman pouvant se lire indépendamment (ce que j’ai fait pour ne pas passer à côté - une seconde fois - d’une pépite). L’histoire prend place dans une académie de magie, apparue de nulle part quelques centaines d’années plus tôt, où se côtoient différentes races (de l’humain au dragon), différentes spécialités (de l’ingénieur au nécromancien), ainsi qu’autant de chercheurs essayant de percer les secrets de l’académie que d’élèves venus parfaire leurs connaissances. Parmi ces derniers nous faisons la connaissance d’Eri Malakine, ingénieur humain, et de Darkha Quer-Major, hybride dragon descendant d’une prestigieuse lignée, amis de longue date et qui vont, suite à un incident et beaucoup de maladresse, se retrouver propulsés dans un monde très différent du leur, où la magie a presque complètement disparu et où les hybrides comme Darkha ne sont pas monnaie courante. Leur enquête pour retourner chez eux va les amener à découvrir bien des secrets et va faire d’eux bien plus que des voyageurs égarés.
Inutile d’en dire plus sous peine de gâcher le plaisir de lecture, alors que même la quatrième de couverture réussit l’exploit de ne pas donner d’éléments importants de l’histoire, chose assez rare pour être soulignée.
Roman de fantasy moderne, on s’éloigne des poncifs du genre (qui m’avaient fait abandonner sa lecture, relire cinquante fois des elfes, des nains et un magicien se battre contre un méchant sorcier ne me faisant plus vibrer comme lorsque j’étais ado…) tout en gardant quelques éléments clés. Le genre a su se renouveler, et pas seulement chez les Anglo-Saxons. La France a de très bon représentants (Estelle Faye, David Bry, Jean-Laurent Del Socorro, et bien d’autres…) et Marge Nantel a tout pour devenir elle aussi une « tête d’affiche » de la fantasy française (elle réussit tout de même à mettre dans son livre une école de magie, des elfes, des dragons sans tomber dans le déjà-vu ni le cliché, bravo !).
L’écriture est fluide et agréable et peu de temps-mort font qu’il est difficile de lâcher le livre, l’aventure est haletante, et une fois la dernière page refermée c’est avec tristesse que l’on abandonne nos héros tant on s’était attaché à eux.
Il ne me reste qu’une chose à faire, reprendre le précèdent livre pour continuer mon voyage dans l’univers de l’autrice et attendre avec impatience son prochain roman qui sera, je l’espère, tout aussi merveilleux.