La jeune fille qui entendait chanter les vents solaires @ 2024 Cordes de Lune
Il est des souvenirs que l’on aimerait oublier,
Des émotions que l’on souhaiterait filtrer,
Notamment quand ils ne nous appartiennent pas.
Lysandre, une empathe de l’Alma Mater, n’a pas le choix : son école l’envoie aux confins de la galaxie pour assister des réfugiés. Le temps lui manque pour s’apitoyer sur son sort.
En effet, un pressentiment terrible l’assaille. Une menace rôde au sein même du vaisseau : un meurtrier est à bord !
Malgré les railleries de ses proches, Lysandre n’en démord pas. Si elle n’agit pas, elle n’arrivera pas à destination, comme tous les autres passagers.
Peu importe si personne ne la croit, peu importent les dangers.
Ses émotions ne l’ont jamais trompée.
Du moins, c’est ce qu’elle a toujours cru…
Fiche de lecture
L'histoire retiendra que j'ai entamé la lecture de La jeune fille qui entendait chanter les vents solaires une matinée pour ne plus la lâcher avant d'en avoir lu la toute dernière page en milieu de soirée.
Vous l'aurez compris, ce récit m'a beaucoup plu. J'irai jusqu'à dire ravi, tant l'auteur excelle dans la mise en place d'une architecture d'un scénario riche de détails astucieux, empruntant au space opéra la puissance de son souffle épique et la diversité des multivers suggérés.
Tout sonne juste dans cette histoire : de l'héroïne principale (empathe) qui tente de démêler les fils entremêlés de son passé pour suivre sa quête, à la foule des protagonistes (humains ou bots) qui viennent enrichir la trame au fil des pages. C'est tout simplement un modèle du genre.
Faire autant et aussi bien dans un format court (environ 180 pages) n'est pas donné à tout le monde. Le faire en se payant le luxe d'y glisser une référence à Jack Vance ne porte qu'une signature : celle de Jordi Vila Cornellas. Un auteur dont j'appréciais déjà les formats très courts et dont je viens de découvrir une autre facette de ses multiples talents de conteur.
Si vous aviez une envie de lecture et d'évasion, il se pourrait bien que ce roman court soit fait pour vous.
Vous l'aurez compris, ce récit m'a beaucoup plu. J'irai jusqu'à dire ravi, tant l'auteur excelle dans la mise en place d'une architecture d'un scénario riche de détails astucieux, empruntant au space opéra la puissance de son souffle épique et la diversité des multivers suggérés.
Tout sonne juste dans cette histoire : de l'héroïne principale (empathe) qui tente de démêler les fils entremêlés de son passé pour suivre sa quête, à la foule des protagonistes (humains ou bots) qui viennent enrichir la trame au fil des pages. C'est tout simplement un modèle du genre.
Faire autant et aussi bien dans un format court (environ 180 pages) n'est pas donné à tout le monde. Le faire en se payant le luxe d'y glisser une référence à Jack Vance ne porte qu'une signature : celle de Jordi Vila Cornellas. Un auteur dont j'appréciais déjà les formats très courts et dont je viens de découvrir une autre facette de ses multiples talents de conteur.
Si vous aviez une envie de lecture et d'évasion, il se pourrait bien que ce roman court soit fait pour vous.
