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La septième saison | Pierre Suragne | 1972

Par | 18/06/2024 | Lu 364 fois


Un ouvrage dont je conseille vivement la lecture !



La septième saison @ 1972 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Gaston de Sainte-Croix
La septième saison @ 1972 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Gaston de Sainte-Croix

Illustration et quatrième de couverture

Larkioss...

C'est la dernière planète. C'est l'unique chance de survie pour le genre humain, condamné à mort sur Terre-la-desséchée, Terre-la-Maudite. Sur Terre que les hommes, à force d'inconscience, ont su tuer lentement.

Il a fallu faire vite, pour évacuer la planète au complet, trouver dans le cosmos un autre monde susceptible d'accueillir le genre humain.

On a trouvé Larkioss. Larkioss-la-Magnifique. Il a fallu faire vite, également, pour dresser sur cette Terre-II les structures d'une civilisation de survie.

On a fait vite. Sans se soucier des conseils de prudence formulés par les peuples pensants de la galaxie. Sans se soucier des légendes... ni des peuples de Larkioss, parqués hâtivement dans de pitoyables réserves...

Et quand vint la Septième Saison...

La septième saison, réédition @ 1977 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Jim Burns
La septième saison, réédition @ 1977 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Jim Burns

Illustration et quatrième de couverture de la réédition de 1977

C'est la première fois, comme vous pouvez vous en rendre compte, que je réédite un ouvrage aussi récent. En effet "La septième saison" n'a que quatre ans d'existence !

Mais Pierre Suragne jouit d'un tel succès auprès du public de science-fiction français, qu'il m'a paru impossible de ne pas satisfaire à l'énorme demande qui se fait sur ce titre.

Ainsi, je vous le propose à nouveau, en espérant que vous prendrez à sa lecture autant de plaisir que j'en ai pris.

"Lendemains retrouvés", collection dirigée par Patrick Siry

La septième saison, réédition sous le nom de Pierre Pelot @ 1989 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Olivier Vatine
La septième saison, réédition sous le nom de Pierre Pelot @ 1989 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Olivier Vatine

Fiche de lecture

Les derniers humains de la Terre sont embarqués pour Larkioss, une planète colonisée comme le fut l’Ouest américain ou le continent australien. Mais il y a longtemps que cette humanité a oublié cette partie de son histoire.

Le peuple de Larkioss n’est plus un peuple libre. Il est assimilé ou parqué dans des réserves souterraines où perdure une certaine tradition. Une autre partie de cette population indigène y survit, celle qui a subi les ravages des bombes N, nouveau fléau de l’humanité.

Une humanité isolée, car Larkioss est maudite pour le reste de la Galaxie et nul ne sait pourquoi.

Pourtant, certains humains comme Nolis, le type douteux par excellence pour sa dévotion à essayer de comprendre, soigner et aider les Larkiossiens, commencent à ressentir des changements. Car du changement il va y avoir... 

Niaok, enfant du peuple de Larkioss, sera le déclencheur de la septième saison, cette saison qui purifie la planète, qui la nettoie et qui la remet dans son état originel, quitte à obliger les derniers humains à retourner de là d’où ils venaient.

Un Avatar avant l’heure.

Je désespérais de trouver, à une époque, un bon auteur au Fleuve Noir dans cette collection, mais j’en ai trouvé un ! Ecriture parfaite et fluide, sans incohérence au fil de l'histoire.

Bref, je conseille vivement la lecture de cet ouvrage.

Fabior De Nulle Part
Copyright @ Fabior De Nulle Part pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur

𝗟𝗘 𝗚𝗔𝗟𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘𝗦 𝗘𝗧𝗢𝗜𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗦𝗧 𝗨𝗡 𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖𝗜𝗧É. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗶𝗺𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗹𝗼𝘁𝘀 ? 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 !

💬Commentaires

1.Posté par Michel MAILLOT le 19/06/2024 22:57 | Alerter
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mmaillot
Allez, je vais radoter encore un peu. Je me souviens de celui-là, acheté chez mon marchand de journaux bougon de la rue du Faubourg Saint-Martin à la rentrée 1972. Moi j’entrais en seconde et en même temps, il se passait des choses au Fleuve. Le niveau de l’eau montait sérieusement. Un premier et joli coup de semonce avec « Adieu Cered » de Jacques Hoven en juillet de la même année. Ne voilà-t-il pas que débarque sans fanfare ni trompette Pierre Suragne avec sa « Septième Saison » ?

Ah bon, déjà la septième, je n’avais pas vu les six précédentes, c’était quoi ce feuilleton ? Bougre d’andouille, ç’était pas une série, c’était un roman ! De plus, je ne saurais que bien plus tard que c’était Pelot qui se cachait sous un autre pseudo. Déjà que Pelot en était un pour ces superbes Dylan Stark, tu parles d’un emboîtement ! En tout cas, ça bousculait le ronronnement habituel chez notre maison d’édition dont le contenu n’était pas toujours à la hauteur de ces couvertures qui attirait notre regard sur les présentoirs en début de mois.
Un merveilleux souvenir que celui-là de bouquin. L’histoire d’abord. Ah, c’était pas du Randa où le Terrien était constamment le bon et le vainqueur à la fin de l’envoi, ben non. Ça pouvait être le gros vilain qui s’en prenait une bonne de raclée. Étonnant, non ? Pour une maison réputée comme plutôt « réactionnaire », ces jeunes auteurs venaient faire souffler un vent de côté qui parlait d’écologie, de vengeance de la nature contre ceux qui la méprise. Donc l’histoire qui causait à nos révoltes adolescentes dans une période où ça ruait sacrément dans les brancards de nos lycées aux vieilles pierres endormies. Mais en plus de tout ça, il y avait l’écriture. Le style, qui savait vous peindre et vous embarquer comme ce bon vieux Stefan et quelques autres trop rares ou disparus de la carte. Certes, on dénichait encore, de temps en temps, un sympathique Le May, Bruss, Bessière ou autre qui nous emmenaient élégamment et gentiment dans leurs promenades, mais il nous en fallait plus pour satisfaire nos bouillonnements hormonaux et notre contestation incessante.

Pour tous ces motifs à l’époque, mais aussi récemment quand je l’ai sorti de l’étagère dans le couloir, cette imagination et cette écriture m’ont fait de nouveau apprécier grandement ce bouquin de Suragne-Pelot. À d’autres désormais, ça ne sera pas difficile, de trouver une bonne raison de l’aimer.

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