Livre 1 - L'Artefact (Artefact, 2015)
CAPITAINE CONRAD HARRIS : DÉCÉDÉ
Le voilà, le moment que je déteste. Me réveiller, c’est toujours pire que mourir. Et notre homme sait de quoi il parle ; il en a connu des missions suicides, incarné dans un « simulant », un clone aux capacités neurophysiologiques exceptionnelles. Ce n’est pas pour rien qu’on l’a surnommé Lazare, cet éternel ressuscité. Son équipe de SimOps et lui sont les soldats d’élite de l’Alliance, engagés dans la guerre impitoyable de l’humanité contre les Krells. À qui d’autre confier la mission « Clef-de-voûte » ? Elle les entraînera en territoire ennemi, vers une station de recherche secrète chargée d’étudier un mystérieux artefact qui n’est ni krell ni humain. Mais les meilleurs guerriers ne sont pas toujours préparés à ce qui les attend. Et Harris lui-même poursuit une autre quête qui le tourmente…
Le voilà, le moment que je déteste. Me réveiller, c’est toujours pire que mourir. Et notre homme sait de quoi il parle ; il en a connu des missions suicides, incarné dans un « simulant », un clone aux capacités neurophysiologiques exceptionnelles. Ce n’est pas pour rien qu’on l’a surnommé Lazare, cet éternel ressuscité. Son équipe de SimOps et lui sont les soldats d’élite de l’Alliance, engagés dans la guerre impitoyable de l’humanité contre les Krells. À qui d’autre confier la mission « Clef-de-voûte » ? Elle les entraînera en territoire ennemi, vers une station de recherche secrète chargée d’étudier un mystérieux artefact qui n’est ni krell ni humain. Mais les meilleurs guerriers ne sont pas toujours préparés à ce qui les attend. Et Harris lui-même poursuit une autre quête qui le tourmente…
Fiche de lecture
Le capitaine Conrad Harris – alias Lazare, celui qui revient toujours - et sa section, sont des soldats d’élite de l’Alliance et font partie des SimOps. Ils interviennent dans toutes les missions suicidaires dans la guerre qui oppose les Humains aux Krells, incarnés dans leurs simulants, des clones dotés de biotechnologie et d’ingénierie génétique avancées, associées à de la mécanique, des versions améliorées d’eux-mêmes en tout point, tandis que pendant ce temps leurs propres corps reposent en sécurité dans une cuve remplie de liquide amniotique. Harris et son équipe sont appelés pour une mission dangereuse, au cœur du Maelström. Ils doivent récupérer les membres d’une station de recherche située sur une planète en territoire ennemi. Les savants avaient pour but d’étudier un mystérieux artefact d’origine inconnue et de transmettre à l’Alliance les résultats de leurs travaux. Mais les transmissions ont cessé. Que leur est-il arrivé ? Que vont découvrir Harris et son équipe sur place ? Qui a construit cet artefact extraterrestre ? Et dans quel but ?
« L’Artefact » est le tout premier roman de l’auteur Jamie Sawyer. Et c’est une belle surprise ! En effet, j’ai passé un excellent moment de lecture. L’histoire est prenante, et le personnage principal, Conrad Harris, est intéressant, car il poursuit lui-même une quête très personnelle à côté des missions suicides qui lui sont confiées.
Cet ouvrage, bien que passionnant, n’est pas dépourvu de quelques petites maladresses, à commencer par le style qui a du potentiel d’amélioration : trop de dialogues superflus (dans les toutes premières pages surtout), changements de temps dans la conjugaison des verbes (on a une narration au passé simple, et parfois entre deux, on passe au présent, c’est bizarre) et trop d’abréviations dont on doit s’efforcer de deviner la signification (quand on y parvient, on est content). Ces petites imperfections viennent-elles de la traduction ou sont-elles bien réelles ? Je l’ignore, n’ayant pas lu le livre en anglais.
Par contre, le gros point fort de Jamie Sawyer, c’est la narration. Bon sang ! Y’a pas à dire, l’auteur sait y faire pour raconter une histoire et accrocher son lecteur ! Et c’est là - à mon avis - que réside la force de cet ouvrage, car on en oublie volontiers les petits défauts, tant le récit est captivant. Je peux assurément qualifier cette lecture de « compulsive ».
Au niveau du genre, on n’est pas vraiment dans du space opera, la toile de fond et le contexte géopolitique n’étant que légèrement abordés, au profit du héros et des missions qu’il accomplit. On est plutôt dans une SF dite « militaire », avec aventures spatiales à la clé. En tout cas, dépaysement garanti !
Bref, bien que cet ouvrage ne soit pas parfait, j’ai passé un excellent moment de lecture, car l’auteur à su m’embarquer aux côtés de Conrad Harris et de sa section pour aller résoudre le mystère de cet artefact. Un livre que je vous recommande.
« L’Artefact » est le tout premier roman de l’auteur Jamie Sawyer. Et c’est une belle surprise ! En effet, j’ai passé un excellent moment de lecture. L’histoire est prenante, et le personnage principal, Conrad Harris, est intéressant, car il poursuit lui-même une quête très personnelle à côté des missions suicides qui lui sont confiées.
Cet ouvrage, bien que passionnant, n’est pas dépourvu de quelques petites maladresses, à commencer par le style qui a du potentiel d’amélioration : trop de dialogues superflus (dans les toutes premières pages surtout), changements de temps dans la conjugaison des verbes (on a une narration au passé simple, et parfois entre deux, on passe au présent, c’est bizarre) et trop d’abréviations dont on doit s’efforcer de deviner la signification (quand on y parvient, on est content). Ces petites imperfections viennent-elles de la traduction ou sont-elles bien réelles ? Je l’ignore, n’ayant pas lu le livre en anglais.
Par contre, le gros point fort de Jamie Sawyer, c’est la narration. Bon sang ! Y’a pas à dire, l’auteur sait y faire pour raconter une histoire et accrocher son lecteur ! Et c’est là - à mon avis - que réside la force de cet ouvrage, car on en oublie volontiers les petits défauts, tant le récit est captivant. Je peux assurément qualifier cette lecture de « compulsive ».
Au niveau du genre, on n’est pas vraiment dans du space opera, la toile de fond et le contexte géopolitique n’étant que légèrement abordés, au profit du héros et des missions qu’il accomplit. On est plutôt dans une SF dite « militaire », avec aventures spatiales à la clé. En tout cas, dépaysement garanti !
Bref, bien que cet ouvrage ne soit pas parfait, j’ai passé un excellent moment de lecture, car l’auteur à su m’embarquer aux côtés de Conrad Harris et de sa section pour aller résoudre le mystère de cet artefact. Un livre que je vous recommande.
Livre 2 - La Légion (Legion, 2015)
Arrête-moi si tu la connais, celle-là. Ça commence par une légende. Un type qu’on appelait Lazare. Le mec venait de la Terre. C’était un gosse de Detroit, né avec une balle entre les dents et un pistolet à la main. La vie lui avait botté le cul et la mort l’avait recraché… Deux ans après l’infernale mission de l’Artefact sur Hélios III, Conrad Harris et son équipe des SimOps repartent au charbon, encadrés cette fois par une flottille de l’Alliance. Il s’agit d’explorer un nouveau site des Bribes ; la technologie de ces mystérieux extraterrestres disparus pourrait donner la clé de la victoire dans la guerre contre les Krells. Et pour Conrad il y a plus : c’est là, dans cette région au cœur du Maelström, que le vaisseau de son épouse Elena s’est évanoui il y a maintenant huit ans. Mais attention, il y a les Krells, il y a le Directoire aussi, en conflit permanent avec l’Alliance, et la mission n’est pas à l’abri d’un ennemi infiltré…
Fiche de lecture
Deux années se sont écoulées depuis la périlleuse mission sur la planète Hélios. Lazare et sa section sont de retour au Cap, la station spatiale sur laquelle ils se sont installés. Il est à présent temps de reprendre du service. Et la première chose à faire, c'est d'aller sauver un scientifique du nom de Saul coincé sur une station attaquée par les Krells. C'est que le monsieur est important, car il détient la "clé" de technologie bribe ramenée par Lazare d'Hélios, et en plus il travaille sur celle-ci, afin d'en percer les secrets. Il ne faudrait pas qu'il lui arrive quelque chose. Une fois le savant récupéré, non sans peine à cause de l'attaque des Krells, Lazare se voit confier une nouvelle mission par l'Alliance. Un nouvel artefact bribe a été découvert au cœur du Maelström. Voici l'occasion d'étudier davantage la technologie des Bribes, cette race extraterrestre jusqu'alors inconnue. Lazare et sa section, à bord du vaisseau "VAU Colosse" rempilent donc aux côtés des soldats de l'Alliance dans le cadre de l'opération "présage". Pour notre homme, c'est aussi une chance de peut-être découvrir ce qui est arrivé à Elena, sa femme, dont le vaisseau a justement disparu il y a huit ans aux environs de ce nouvel artefact…
Ce deuxième tome est parfaitement dans la continuité des événements du premier. Malgré quelques épisodes un peu répétitifs (les tentatives multiples pour rester en vie au cœur de l'Artefact), la narration n'en reste pas moins très efficace, puisqu'elle est rythmée et le récit, truffé de suspense. Comme le découvriront Lazare et son équipe, il y a des traîtres au sein de l'Alliance et ceux-ci vont leur corser la tâche…
On assiste également à un développement intéressant du personnage principal, Conrad Harris, grâce à quelques flash-backs sur son passé, notamment son enfance aux côtés de sa sœur Carrie, des souvenirs qui permettent de mieux le connaître. Et puis il y a aussi ces passages au cœur de l'Artefact durant lesquels Conrad peut parler à sa femme Elena. Ces rares moments sont intenses et réveillent des souvenirs douloureux chez ce cher commandant, que nous partageons avec lui, en toute intimité. Le travail effectué par l'auteur sur le personnage de Conrad Harris / Lazare est très intéressant. Même si c'est un supersoldat lorsqu'il revêt sa combinaison de SimOp, il n'en reste pas moins un être humain doté de qualités et de défauts, de forces et de faiblesses, dont les deux faces sont bien présentées ici. De temps en temps, il flirte avec la folie, un aspect intéressant, puisque ses hommes, et même le lecteur, se mettent à douter de la santé mentale de Conrad. Rêve-t-il ? Ou au contraire, vit-il vraiment ce qu'il voit ou croit voir ?
Dans ce second tome, les Krells sont plus discrets, ils servent surtout d'appât dans la bataille spatiale finale pour permettre la fuite du VAU Colosse, vaisseau à bord duquel se trouve Harris. En revanche, on en découvre d'avantage sur les Bribes, cette mystérieuse race extraterrestre à la technologie très avancée. On se lance donc à l'assaut d'un second artefact qui promet quelques étonnantes surprises, mais finalement, pour ma part, je reste sur ma faim. Je me réjouis donc du troisième et dernier tome qui devrait apporter toutes les réponses aux nombreuses questions que je me pose.
Au niveau du style, on notera une amélioration par rapport au premier tome.
En conclusion, "La Légion" est un ouvrage dont la lecture m'a beaucoup plu. Le récit est prenant et j'ai vraiment hâte de découvrir le fin mot de cette histoire.
Ce deuxième tome est parfaitement dans la continuité des événements du premier. Malgré quelques épisodes un peu répétitifs (les tentatives multiples pour rester en vie au cœur de l'Artefact), la narration n'en reste pas moins très efficace, puisqu'elle est rythmée et le récit, truffé de suspense. Comme le découvriront Lazare et son équipe, il y a des traîtres au sein de l'Alliance et ceux-ci vont leur corser la tâche…
On assiste également à un développement intéressant du personnage principal, Conrad Harris, grâce à quelques flash-backs sur son passé, notamment son enfance aux côtés de sa sœur Carrie, des souvenirs qui permettent de mieux le connaître. Et puis il y a aussi ces passages au cœur de l'Artefact durant lesquels Conrad peut parler à sa femme Elena. Ces rares moments sont intenses et réveillent des souvenirs douloureux chez ce cher commandant, que nous partageons avec lui, en toute intimité. Le travail effectué par l'auteur sur le personnage de Conrad Harris / Lazare est très intéressant. Même si c'est un supersoldat lorsqu'il revêt sa combinaison de SimOp, il n'en reste pas moins un être humain doté de qualités et de défauts, de forces et de faiblesses, dont les deux faces sont bien présentées ici. De temps en temps, il flirte avec la folie, un aspect intéressant, puisque ses hommes, et même le lecteur, se mettent à douter de la santé mentale de Conrad. Rêve-t-il ? Ou au contraire, vit-il vraiment ce qu'il voit ou croit voir ?
Dans ce second tome, les Krells sont plus discrets, ils servent surtout d'appât dans la bataille spatiale finale pour permettre la fuite du VAU Colosse, vaisseau à bord duquel se trouve Harris. En revanche, on en découvre d'avantage sur les Bribes, cette mystérieuse race extraterrestre à la technologie très avancée. On se lance donc à l'assaut d'un second artefact qui promet quelques étonnantes surprises, mais finalement, pour ma part, je reste sur ma faim. Je me réjouis donc du troisième et dernier tome qui devrait apporter toutes les réponses aux nombreuses questions que je me pose.
Au niveau du style, on notera une amélioration par rapport au premier tome.
En conclusion, "La Légion" est un ouvrage dont la lecture m'a beaucoup plu. Le récit est prenant et j'ai vraiment hâte de découvrir le fin mot de cette histoire.
Livre 2.5 - Intermède, Rédemption (Redemption, 2015)
Taniya Coetzer, mécanicienne. C’est moi, ça. Venue sur la station de l’Alliance Cap-Liberté à bord du cargo Edison. Une mission de routine, me disait-on. J’espérais en profiter pour revoir ma mère et faire la paix avec elle. Et puis les choses ont mal tourné : un black-out sur une station spatiale, ce n’est jamais bon signe… Après, il a fallu se battre pour sauver sa peau.
Livre 3 - Le Revenant (Origins, 2016)
L’opération Présage s’est achevée en déroute. La base de Cap-Liberté a été anéantie. Prise en étau entre les Krells et le Directoire asiatique, l’Alliance est désormais au bord de la débâcle. Restent le commandant Conrad Harris et sa Légion de Lazare, dans une mission de la dernière chance, sur les traces de l’Ariane, le vaisseau disparu dix ans plus tôt où avait embarqué sa compagne. Enjeu : mettre la main sur les vestiges des Bribes, cette antique espèce évanouie dans un lointain passé dont la technologie pourrait faire basculer le rapport des forces. Mais gare, les Légionnaires ne sont pas seuls sur le coup, l’espoir voisine avec la désillusion et, en dernier ressort, le mythe du Revenant n’en est peut-être pas un...