Affiche et synopsis
Affiche du film "Das Cabinet des Dr. Caligari" (1920) | Par Rudolf Ledl/ Fritz Bernhard - Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19571390
Une fête foraine plante ses attractions dans la petite ville allemande d'Holstenwall. Un étrange vieillard, le docteur Caligari, entend y exhiber un jeune somnambule, Cesare, dont il monnaie les dons de voyant.
Mais Caligari n'obtient pas de l'administration l'autorisation qu'il lui demandait.
Le lendemain, le fonctionnaire responsable de cette humiliation est retrouvé mort. Le soir même, Cesare prédit à un jeune homme qu'il ne verra pas la fin de la nuit. Sa prédiction se réalise.
Bouleversé, l'ami du défunt, Francis, se met à surveiller Caligari, qu'il suspecte du meurtre...
Genres : Horreur, Fantastique, Thriller
Source synopsis : AlloCiné (allocine.fr)
Mais Caligari n'obtient pas de l'administration l'autorisation qu'il lui demandait.
Le lendemain, le fonctionnaire responsable de cette humiliation est retrouvé mort. Le soir même, Cesare prédit à un jeune homme qu'il ne verra pas la fin de la nuit. Sa prédiction se réalise.
Bouleversé, l'ami du défunt, Francis, se met à surveiller Caligari, qu'il suspecte du meurtre...
Genres : Horreur, Fantastique, Thriller
Source synopsis : AlloCiné (allocine.fr)
Présentation
Que dire de ce film muet plus que centenaire (sorti en 1920) ? Bien des choses ont été dites à son sujet : critique de la société allemande, de l’autorité, critique contre le fascisme, premier film d’horreur de l’Histoire….
Je vais plutôt concentrer ma présentation sur mon expérience de visionnage : le caractère bizarre, tordu, étrange, tant des décors que des expressions des personnages, les jeux de lumières propres à l’expressionnisme allemand (dont il est le représentant le plus célèbre), nous transportent dans un autre monde.
Nous sommes au cœur de « l’inquiétante étrangeté » théorisée notamment par Freud : les personnages vivant à l’écran sont humains... et en même temps non. Le monde semble fou, mais si familier. C’est un entre-deux permanent.
Quoi qu’en disent les nombreux auteurs, théoriciens du cinéma, qui ont écrit sur ce film, je pense qu’il ne peut se décrire. Il ne peut que se vivre.
Qui est ce docteur Caligari ? Est-ce lui le responsable du meurtre ? Est-ce ce Cesare dont il semble faire sa marionnette ?
Ce film est une plongée dans la psyché humaine. Dans la fête foraine d’Holstenwall, au-delà des flons-flons et des honnêtes citoyens, se trouvent des portes biscornues formant un cheminement de plus en plus délirant... jusqu’au retournement final (que je ne vais pas développer).
Le film est disponible dans le domaine public et donc trouvable aisément. C’est une heure dix de plongée onirique qui, cependant, parlera à tout le monde ; ce qui explique son succès international et même son étonnante modernité.
Dans notre monde de bruit permanent, entre notifications et stimulations de toutes sortes, Le Cabinet du docteur Caligari nous invite à l’introspection... même si personne ne ressort indemne du Cabinet de ce mystérieux docteur.
Et moi le premier !
Je vais plutôt concentrer ma présentation sur mon expérience de visionnage : le caractère bizarre, tordu, étrange, tant des décors que des expressions des personnages, les jeux de lumières propres à l’expressionnisme allemand (dont il est le représentant le plus célèbre), nous transportent dans un autre monde.
Nous sommes au cœur de « l’inquiétante étrangeté » théorisée notamment par Freud : les personnages vivant à l’écran sont humains... et en même temps non. Le monde semble fou, mais si familier. C’est un entre-deux permanent.
Quoi qu’en disent les nombreux auteurs, théoriciens du cinéma, qui ont écrit sur ce film, je pense qu’il ne peut se décrire. Il ne peut que se vivre.
Qui est ce docteur Caligari ? Est-ce lui le responsable du meurtre ? Est-ce ce Cesare dont il semble faire sa marionnette ?
Ce film est une plongée dans la psyché humaine. Dans la fête foraine d’Holstenwall, au-delà des flons-flons et des honnêtes citoyens, se trouvent des portes biscornues formant un cheminement de plus en plus délirant... jusqu’au retournement final (que je ne vais pas développer).
Le film est disponible dans le domaine public et donc trouvable aisément. C’est une heure dix de plongée onirique qui, cependant, parlera à tout le monde ; ce qui explique son succès international et même son étonnante modernité.
Dans notre monde de bruit permanent, entre notifications et stimulations de toutes sortes, Le Cabinet du docteur Caligari nous invite à l’introspection... même si personne ne ressort indemne du Cabinet de ce mystérieux docteur.
Et moi le premier !
Lobby card représentant le docteur examinant Cesare, le somnambule | Par Goldwyn Distributing Company (US) — Heritage Art Gallery, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17281760
Lobby card représentant Jane, Franz et Alan discuter ensemble | Par Goldwyn — HA, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=48344279