Tome 1 - La Stratégie Ender (Ender's Game, 1985)
Il y a cinquante ans, la flotte terrienne a réussi à repousser l'attaque des Doryphores... Aujourd'hui pourtant, une nouvelle invasion menace. Un programme militaire pour la formation des futurs commandants de la flotte est en cours, mais le temps est compté. Parmi les élèves-officiers - tous des surdoués, Andrew Wiggin, dit Ender, focalise toutes les attentions. Appelé à devenir un puissant stratège, il est le jouet des manipulations de ses supérieurs depuis sa naissance... et cela le dépasse. Car c'est entre ses mains que repose le sort de l'humanité. Et Ender n'a que six ans.
Fiche de lecture
C'est très fort, comme bouquin. Ceux qui suivent sont pas mal non plus, mais n'ont pas la même force, et sont assez différents. Je n'ai pas envie en dire trop pour ne pas gâcher, mais j'ai adoré.
Il y a un demi siècle, l'humanité est entré en contact (brutal) avec une race extraterrestre, les Doryphores (ou Formiques). Enfin, plus précisément, alors que l'homme s'élançait prudemment vers les étoiles, les Doryphores ont envahi le système solaire, et ont failli éliminer l'homme. Ils se sont montrés cruels et sans pitié, torturant et/ou tuant tous ceux qu'ils rencontrés, et n'ont jamais répondu aux tentatives de communication. Les humains, malgré une flotte et une technologie inférieure, ont réussi à les repousser grâce à un seul homme: Mazer Rackam, un génie du stratège. Mais ils vont revenir... Les humains ont développé de nouvelles technologies, mais les Doryphores sont beaucoup plus nombreux qu'eux. Aussi, pour se préparer à les repousser, ils doivent former de nouveaux stratèges. Ils sélectionnent des enfants surdoués, en testant leur intelligence à partir de l'âge de 4 ans, et les soumettent à un programme d'entrainement militaire intensif, dans l'Ecole de Guerre, une station en orbite terrestre. Un programme très intensif... Andrew Wiggin, dit Ender, est l'un d'eux. Un des plus prometteurs. Il n'a que 6 ans, mais c'est sur lui que repose l'avenir de l'homme... Son frère était trop agressif, sa soeur trop douce, sera-t-il le bon ?
Ce n'est pas ma première lecture (loin de là), mais ça reste génial, même si je n'adore pas la voix de l'actrice qui fait les passages avec Valentine (en livre audio, mais j'ai fini par m'y habituer). En gros, ça fait partie de mes livres de SF préféré, j'aime le cadre, l'histoire, les personnages et les questions (stratégie, manipulation, enfance...) qui y sont posées. Un peu de science, pas mal d'action et d'introspection. D'après l'auteur, ce tome est plus destiné aux jeunes que les suivants. C'est possible, mais ça reste très bien à lire même adulte. En tout cas, la première fois que je l'ai lu, ce bouquin m'a vraiment fait un choc.
Il y a un demi siècle, l'humanité est entré en contact (brutal) avec une race extraterrestre, les Doryphores (ou Formiques). Enfin, plus précisément, alors que l'homme s'élançait prudemment vers les étoiles, les Doryphores ont envahi le système solaire, et ont failli éliminer l'homme. Ils se sont montrés cruels et sans pitié, torturant et/ou tuant tous ceux qu'ils rencontrés, et n'ont jamais répondu aux tentatives de communication. Les humains, malgré une flotte et une technologie inférieure, ont réussi à les repousser grâce à un seul homme: Mazer Rackam, un génie du stratège. Mais ils vont revenir... Les humains ont développé de nouvelles technologies, mais les Doryphores sont beaucoup plus nombreux qu'eux. Aussi, pour se préparer à les repousser, ils doivent former de nouveaux stratèges. Ils sélectionnent des enfants surdoués, en testant leur intelligence à partir de l'âge de 4 ans, et les soumettent à un programme d'entrainement militaire intensif, dans l'Ecole de Guerre, une station en orbite terrestre. Un programme très intensif... Andrew Wiggin, dit Ender, est l'un d'eux. Un des plus prometteurs. Il n'a que 6 ans, mais c'est sur lui que repose l'avenir de l'homme... Son frère était trop agressif, sa soeur trop douce, sera-t-il le bon ?
Ce n'est pas ma première lecture (loin de là), mais ça reste génial, même si je n'adore pas la voix de l'actrice qui fait les passages avec Valentine (en livre audio, mais j'ai fini par m'y habituer). En gros, ça fait partie de mes livres de SF préféré, j'aime le cadre, l'histoire, les personnages et les questions (stratégie, manipulation, enfance...) qui y sont posées. Un peu de science, pas mal d'action et d'introspection. D'après l'auteur, ce tome est plus destiné aux jeunes que les suivants. C'est possible, mais ça reste très bien à lire même adulte. En tout cas, la première fois que je l'ai lu, ce bouquin m'a vraiment fait un choc.
Tome 2 - La Voix des Morts (Speaker for the Dead, 1986)
Trois mille ans se sont écoulés depuis l'extermination des doryphores, et les hommes se croient désormais seuls dans l'univers. Or, sur la planète Lusitania, on découvre l'existence des Piggies, bipèdes mi-hommes mi-cochons doués d'intelligence. Des scientifiques sont détachés pour les étudier mais, sans mobile apparent, ils sont assassinés. L'humanité s'interroge : doit-on s'inquiéter de cette nouvelle menace, et la détruire ? Afin de rendre hommage aux victimes, on convoque sur la planète un porte-parole des morts. Mais voila, dans ses bagages se trouve un cocon ou vit la dernière reine des doryphores. Car cet homme n'est autre qu'Ender, le xénocide.
Fiche de lecture
A la relecture, ce deuxième tome est vraiment excellent. Meilleur que le premier sans doute, et l'aspect religion (eh oui, OSC est mormon) ne m'a pas gêné comme dans mes souvenirs. Très très dur à lâcher. Les thèmes sont très différents du premier tome, on aborde un peu la géopolitique et la religion, mais surtout on y parle de communication et d'humanité. Le thème central y est la classification du degré d'étrangeté de Démosthène: Utlänning, Framling, Ramen, Varelse. L'utlänning est un être humain étranger, le framling est autre mais considéré comme humain, le ramen avec qui l'on peut discuter et trouver un accord, et finalement le varelse, l'être tellement différent que toute communication est impossible et avec lequel la guerre totale est inévitable. Les personnages sont touchants, complexes et torturés.
Tome 3 - Xenocide (Xenocide, 1991)
Grâce à Ender, le Porte-Parole des Morts, Lusitania est devenue une planète indépendante où Piggies et humains cohabitent tant bien que mal. Les Doryphores, eux, ont décidé de migrer... et risquent de propager sur d'autres mondes le virus de la Descolada, indispensable à la survie des Piggies mais mortel pour l'humanité. Craignant de danger, le Congrès Stellaire décide d'envoyer sa flotte afin de détruire Lusitania. Aidé par Jane, la fidèle IA, et sa famille, Ender va tout tenter pour mettre un terme à cette folie. C'est compter sans Qing-Jad, l'élue des dieux au service du Congrès, l'enfant la plus brillante de l'univers. Car elle sait qui se cache derrière le Porte-Parole des Morts...
Fiche de lecture
Un peu moins bien que le précédent, mais bien quand même. Un peu long parfois (OSC se lâche un peu sur les discussions entre les personnages), et beaucoup plus « hard science », mais les personnages, en particulier ceux de « Path », sont très attachants. Contrairement aux deux premiers tome, OSC a appris le cliffhanger, ce tome ne se termine pas avec toutes les questions résolues, il faut absolument lire la suite !
Tome 4 - Les Enfants de l'Esprit (Children of the Mind, 1996)
Les Pequeninos, la reine et les humains de Lusitania sont menacés par l'arrivée de la flotte stellaire qui compte utiliser le "Petit Docteur", un désintégrateur moléculaire, pour préserver la race humaine du terrible virus de la Descolada. Seule Jane, l'intelligence artificielle alliée d'Ender, est capable de les sauver, mais son action est menacée par le congrès stellaire. Quant à Ender lui-même, il doit maintenir toute son attention pour que les enfants nés de son esprit - Peter et Val - puissent mener à bien leurs quêtes respectives : la recherche d'un puissant leader d'opinion susceptible d'influer sur la décision du congrès, et l'exploration de planètes colonisables pour préparer l'exode...
Fiche de lecture
Comme le tome 3, un peu de longueurs et pas mal de discussions (entre religion, métaphysique, psychologie et géopolitique), mais on arrive ici à la question finale de cette saga: l'homme lui-même serait-il le varelse, celui qui ne peut s'empêcher d'exterminer l'autre ? L'histoire part un peu dans plein de directions, mais on trouvera finalement la réponse à toutes les questions (ou presque).