Lorsque le transmetteur de matière qu'il a conçu connaît un dysfonctionnement, le physicien Michael Kane se retrouve projeté sur Mars, des millions d'années dans le passé. En ce temps-là, l'homme règne sur la planète. Mais c'est un monde barbare ravagé par la guerre. Par amour pour la princesse Shizala, Michael Kane et son épée affronteront de multiples dangers : l'offensive des Géants Bleus, des dictateurs sanguinaires, des monstres redoutables, l'épidémie de Peste Verte...
Cette trilogie échevelée est suivie de deux romans inédits : les aventures de Sojan le mercenaire sur Zylor, une étrange planète aux confins de l'univers, et celles de John MacShard aux prises avec une déesse archaïque cherchant à reconquérir son pouvoir perdu.
Cette trilogie échevelée est suivie de deux romans inédits : les aventures de Sojan le mercenaire sur Zylor, une étrange planète aux confins de l'univers, et celles de John MacShard aux prises avec une déesse archaïque cherchant à reconquérir son pouvoir perdu.
Le Cycle du Guerrier de Mars
La Cité de la Bête (Warrior of Mars | City of the Beast, 1965) Le Seigneur des araignées (Blades of Mars | Lord of the Spiders, 1965) Les Maîtres de la fosse (Barbarians of Mars | Masters of the Pit, 1965)
A propos
Le Cycle du guerrier de Mars est une histoire écrite par Michael Moorcock sous le pseudonyme d’Edward Powys Bradbury; en hommage au Cycle de Mars de Edgar Rice Burroughs et de Ray Bradbury
Fiche de lecture
Eté 1968, à Nice. Le professeur Michael Kane est assis à une terrasse de café et raconte une extraordinaire histoire : par suite d'un dysfonctionnement dans le transmetteur de matière qu'il a conçu, il se retrouve... sur Mars! Il raconte alors son intégration progressive dans la ville de Varnal, auprès des Martiens qui l'ont recueilli, et notamment la belle princesse Shizala, pour l'amour de laquelle il va aider son peuple d'adoption à lutter contre bien des dangers et de nombreux ennemis...
Je souligne d'abord la qualité de l'univers qui est très riche. L'auteur a réussi à installer sur Mars, planète associée depuis les « pulps » aux petits hommes verts, une civilisation féodale complexe, politiquement organisée, au charme oriental.
Ce roman n'est d'ailleurs, selon moi, pas de la science-fiction, même s’il est classé comme tel, mais un hybride entre la science-fiction et la fantasy.
Chaque tome de la trilogie est une aventure bien construite, quoique parfois un peu rallongée inutilement. Mais les personnages sont attachants et complexes.
Par contre, s’il est une chose que je critique, c'est la faiblesse du style : haché. J'entends par là que l’auteur écrit en deux phrases « simplettes » la même chose qu'il aurait pu exprimer en une seule. Cela aurait pu avoir son intérêt si l'univers était richement décrit mais ce n'est pas le cas. Les descriptions sont même trop courtes à mon sens (!), surtout en ce qui concerne celles du bestiaire et des civilisations rencontrées (qui rappellent parfois le cycle du Guerrier de Ji, de P. Grimbert et qui auraient pu, avec plus de descriptions, arriver à la richesse d'un univers semblable...).
Je souligne d'abord la qualité de l'univers qui est très riche. L'auteur a réussi à installer sur Mars, planète associée depuis les « pulps » aux petits hommes verts, une civilisation féodale complexe, politiquement organisée, au charme oriental.
Ce roman n'est d'ailleurs, selon moi, pas de la science-fiction, même s’il est classé comme tel, mais un hybride entre la science-fiction et la fantasy.
Chaque tome de la trilogie est une aventure bien construite, quoique parfois un peu rallongée inutilement. Mais les personnages sont attachants et complexes.
Par contre, s’il est une chose que je critique, c'est la faiblesse du style : haché. J'entends par là que l’auteur écrit en deux phrases « simplettes » la même chose qu'il aurait pu exprimer en une seule. Cela aurait pu avoir son intérêt si l'univers était richement décrit mais ce n'est pas le cas. Les descriptions sont même trop courtes à mon sens (!), surtout en ce qui concerne celles du bestiaire et des civilisations rencontrées (qui rappellent parfois le cycle du Guerrier de Ji, de P. Grimbert et qui auraient pu, avec plus de descriptions, arriver à la richesse d'un univers semblable...).