Le Fulgur, tome 3 @ 2018 Editions Soleil
L'aventure a tourné court et est devenue une mission de sauvetage. Les explorateurs réussiront-ils à retrouver la surface et l'air libre ?
Claudian et ses comparses ont trouvé deux nouveaux rescapés du séisme. Le petit groupe de survivants va devoir trouver le moyen de regagner la surface... Un immense puits aux parois de quartz est découvert... le puits de la liberté ?
Au péril de leur vie, deux volontaires entreprennent alors une ascension extrêmement périlleuse !
Fiche de lecture
« Les Terres Brûlées » clôt l'adaptation BD du roman d'aventures souterraines de Paul de Sémant. Dans la lignée des deux premiers albums, il nous emporte avec force et talent vers les rivages du merveilleux scientifique.
Le séisme qui est à l'origine de la mésaventure du Fulgur a transformé la géographie du Yucatan, mettant en lumière la vanité des frontières humaines face au déferlement de puissance des phénomènes naturels. Toujours déterminé à échapper au piège dans lequel il est tombé, l'équipage du Fulgur découvre une cheminée verticale qui, peut-être, conduira ses membres vers l'air libre et la liberté.
Après les animaux préhistoriques et les monstres géants qui hantent ce monde souterrain, nos héros découvrent les vestiges de gigantesques constructions précolombiennes, englouties depuis des siècles et que le séisme tire de l'oubli. Un trésor oublié attend peut-être nos naufragés !
[Attention spoilers]
Nos héros sortiront néanmoins de leur mauvaise posture à l'issue de bien des difficultés.
L'album n'est pas sans ambiguïtés puisque l'explorateur qui, le premier, s'échappe des entrailles de la terre, Malaval, tient deux discours et apparaît dans deux conditions de sauvetage radicalement différentes entre les planches 46 et 49. Après lecture et relecture, je n'ai toujours pas compris la subtilité de la chose...
[Fin des spoilers]
Dejan Nenadov au crayon poursuit avec habileté cette évocation « belle époque » d'aventure et d'anticipation scientifique, hélas desservie par des couleurs, trop sombres. L'histoire, découpée en chapitres, est cohérente et bien menée. Christophe Bec a su restituer l'esprit de ces feuilletons qui emportaient voici plus d'un siècle leurs lecteurs vers des horizons inaccessibles.
Une très belle réussite en vérité.
Le séisme qui est à l'origine de la mésaventure du Fulgur a transformé la géographie du Yucatan, mettant en lumière la vanité des frontières humaines face au déferlement de puissance des phénomènes naturels. Toujours déterminé à échapper au piège dans lequel il est tombé, l'équipage du Fulgur découvre une cheminée verticale qui, peut-être, conduira ses membres vers l'air libre et la liberté.
Après les animaux préhistoriques et les monstres géants qui hantent ce monde souterrain, nos héros découvrent les vestiges de gigantesques constructions précolombiennes, englouties depuis des siècles et que le séisme tire de l'oubli. Un trésor oublié attend peut-être nos naufragés !
[Attention spoilers]
Nos héros sortiront néanmoins de leur mauvaise posture à l'issue de bien des difficultés.
L'album n'est pas sans ambiguïtés puisque l'explorateur qui, le premier, s'échappe des entrailles de la terre, Malaval, tient deux discours et apparaît dans deux conditions de sauvetage radicalement différentes entre les planches 46 et 49. Après lecture et relecture, je n'ai toujours pas compris la subtilité de la chose...
[Fin des spoilers]
Dejan Nenadov au crayon poursuit avec habileté cette évocation « belle époque » d'aventure et d'anticipation scientifique, hélas desservie par des couleurs, trop sombres. L'histoire, découpée en chapitres, est cohérente et bien menée. Christophe Bec a su restituer l'esprit de ces feuilletons qui emportaient voici plus d'un siècle leurs lecteurs vers des horizons inaccessibles.
Une très belle réussite en vérité.