Tome 1 - Le grand Vaisseau (Marrow, 2000)
Le grand vaisseau est vaste comme un système solaire et vieux de plus d'un milliard d'années. Il dérive, vide et abandonné, à proximité de notre galaxie lorsque les Terriens s'en emparent. Après l'avoir colonisé, ils le transforment en paquebot de luxe, qui emporte plus de cent milliards de représentants de toutes les espèces intelligentes de la Voie lactée pour une croisière au milieu des étoiles. Un capitaine principal et cinquante mille capitaines secondaires gèrent les milliers de salles aussi vastes que des lunes, dotées chacune d'un environnement adapté à ceux qui s'y installent. Pendant ce temps, le vaisseau cherche à communiquer avec ceux qui l'ont capturé, mais personne ne l'entend.
Nul ne sait d'où vient le vaisseau, ni à quoi il sert. Jusqu'au jour où les capitaines découvrent, au coeur même de l'immense artefact, une chambre dissimulée contenant une planète au noyau de métal opaque, qu'ils décident d'explorer malgré le danger. Le secret du vaisseau est à ce prix.
Miocène, l'ambitieuse commandante en second, se retrouve naufragée à la surface de la planète, en compagnie de plusieurs centaines de capitaines. Il ne leur reste plus qu'à bâtir à partir de rien une civilisation d'une technologie suffisante pour s'échapper du piège, avant que celui-ci ne se referme.
Pendant ce temps, le grand vaisseau continue sa course sans eux. Mais quelqu'un, visiblement, sait où il va, et surtout d'où il vient...
Nul ne sait d'où vient le vaisseau, ni à quoi il sert. Jusqu'au jour où les capitaines découvrent, au coeur même de l'immense artefact, une chambre dissimulée contenant une planète au noyau de métal opaque, qu'ils décident d'explorer malgré le danger. Le secret du vaisseau est à ce prix.
Miocène, l'ambitieuse commandante en second, se retrouve naufragée à la surface de la planète, en compagnie de plusieurs centaines de capitaines. Il ne leur reste plus qu'à bâtir à partir de rien une civilisation d'une technologie suffisante pour s'échapper du piège, avant que celui-ci ne se referme.
Pendant ce temps, le grand vaisseau continue sa course sans eux. Mais quelqu'un, visiblement, sait où il va, et surtout d'où il vient...
Fiche de lecture
Je parle souvent de gâchis quand un bon concept, un bel univers, est desservi par une histoire ratée. Et bien ici c'est le pompon !
Commençons par l'univers. On a un vaisseau gigantesque, même pas exploré à moitié. A bord de ce vaisseau des hommes, avides de rêves... heu, non, ça c'est autre chose. A bord de ce vaisseau, des races innombrables, aux habitats et coutumes variés, menés par un équipage humain de capitaines immortels, aux compétences effrayantes. Il y a là tout ce qu'il faut pour faire un grand cycle car jamais je n'ai vu un pitch aussi proche de celui de Rama, mon cycle préféré.
Et tout est gâché par la faute d'une écriture déplorable !
Tout d'abord, l'histoire, qui dévie complètement de ce qui fait l'intérêt du Grand Vaisseau pour tourner à la robinsonnade. C'est d'autant plus dommage qu'on sait que ces capitaines abandonnés (ohé, ohé...) vont s'en sortir.
Ensuite, il y a les personnages. Ils sont tellement peu attachants qu'on les croirait faits en téflon ! Une sorte de mixte entre des poêles à frire et du riz américain : ça ne colle jamais. En tout cas, en ce qui me concerne, ça ne colle pas.
Et enfin, il y a l'écriture. Je ne sais pas si c'est l'auteur ou, comme le suggère un ami qui l'a lu en anglais, la traduction, mais c'est à la limite de l'illisibilité. J'ai bien l'impression qu'une notice d'antidépresseurs est plus claire et captivante. Des paragraphes en des lieux différents se succèdent sans coupures, les dialogues ne permettent pas de savoir qui dit quoi, on dirait qu'il manque des morceaux entre deux chapitres...
En fait, ce bouquin, c'est comme si l'auteur avait fait un plat pourri avec les meilleurs ingrédients. Honnêtement, j'ai dû me faire violence pour me convaincre de lire la suite...
Commençons par l'univers. On a un vaisseau gigantesque, même pas exploré à moitié. A bord de ce vaisseau des hommes, avides de rêves... heu, non, ça c'est autre chose. A bord de ce vaisseau, des races innombrables, aux habitats et coutumes variés, menés par un équipage humain de capitaines immortels, aux compétences effrayantes. Il y a là tout ce qu'il faut pour faire un grand cycle car jamais je n'ai vu un pitch aussi proche de celui de Rama, mon cycle préféré.
Et tout est gâché par la faute d'une écriture déplorable !
Tout d'abord, l'histoire, qui dévie complètement de ce qui fait l'intérêt du Grand Vaisseau pour tourner à la robinsonnade. C'est d'autant plus dommage qu'on sait que ces capitaines abandonnés (ohé, ohé...) vont s'en sortir.
Ensuite, il y a les personnages. Ils sont tellement peu attachants qu'on les croirait faits en téflon ! Une sorte de mixte entre des poêles à frire et du riz américain : ça ne colle jamais. En tout cas, en ce qui me concerne, ça ne colle pas.
Et enfin, il y a l'écriture. Je ne sais pas si c'est l'auteur ou, comme le suggère un ami qui l'a lu en anglais, la traduction, mais c'est à la limite de l'illisibilité. J'ai bien l'impression qu'une notice d'antidépresseurs est plus claire et captivante. Des paragraphes en des lieux différents se succèdent sans coupures, les dialogues ne permettent pas de savoir qui dit quoi, on dirait qu'il manque des morceaux entre deux chapitres...
En fait, ce bouquin, c'est comme si l'auteur avait fait un plat pourri avec les meilleurs ingrédients. Honnêtement, j'ai dû me faire violence pour me convaincre de lire la suite...
Tome 2 - Un Puits dans les Etoiles (The Well of Stars, 2004)
Après les incidents liés à la découverte de Marrow et la révolte des Indociles, le Grand Vaisseau a vu sa trajectoire déviée. Il fonce à travers les confins de la galaxie qu'il quittera après avoir traversé une étrange nébuleuse. Des nouvelles venues de celle-ci font état d'un peuple étrange, polymorphe et très avancé technologiquement. Une mission est donc envoyée afin de savoir ce qu'il en est, d'évaluer d'éventuelles menaces et, le cas échéant, de déjouer celles-ci. Une mission parallèle et ultra-secrète est même mise sur pied par les capitaines afin de multiplier leurs chances.
Il s'avère que la nébuleuse n'est pas ce qu'on croit, pas plus que le peuple qui l'abrite. Et ce qui y vit est bien mieux renseigné que prévu sur le Grand Vaisseau. Le secret du passager mystère est éventé ! Le vaisseau est en grand danger et les capitaines vont devoir aller au bout de leurs ressources pour le sauver.
Parallèlement, une autre menace est suspectée, celle d'un autre peuple qui suivrait le grand vaisseau à la trace pour en prendre possession. Pourra-t-on les détecter à temps ? Sera-t-il possible de déjouer leurs plans ? A moins qu'il ne soit déjà trop tard...
Il s'avère que la nébuleuse n'est pas ce qu'on croit, pas plus que le peuple qui l'abrite. Et ce qui y vit est bien mieux renseigné que prévu sur le Grand Vaisseau. Le secret du passager mystère est éventé ! Le vaisseau est en grand danger et les capitaines vont devoir aller au bout de leurs ressources pour le sauver.
Parallèlement, une autre menace est suspectée, celle d'un autre peuple qui suivrait le grand vaisseau à la trace pour en prendre possession. Pourra-t-on les détecter à temps ? Sera-t-il possible de déjouer leurs plans ? A moins qu'il ne soit déjà trop tard...
Fiche de lecture
Quel fouillis ! Je sors de ce livre avec les mêmes impressions que pour le premier Le Grand Vaisseau, à savoir que l'auteur a beaucoup d'imagination mais manque cruellement de structure dans son écriture. Un ami qui a lu ces ouvrages me dit que c'est plus probablement le traducteur. Je suis prêt à le croire mais le résultat est le même : on est à la limite du compréhensible.
Tout y passe : dialogues confus où on ne sait plus qui est qui, chapitres sans césures ni transitions, passages du coq à l'âne... J'aime bien les histoires touffues, denses, les intrigues emmêlées. Mais cela demande un minimum de clarté dans l'écriture. Or, c'est ce qui manque ici. C'est franchement dommage, car l'univers proposé est riche, mais le livre ne tient pas ses promesses.
J'ai d'ailleurs l'impression que c'est une tendance lourde : beaucoup d'auteurs de SF ne comptent plus que sur leur imagination et en oublient le style. J'espère que le futur me contredira. Mais pour ce qui est de Robert Reed, je pense que je vais laisser tomber et en rester là.
Tout y passe : dialogues confus où on ne sait plus qui est qui, chapitres sans césures ni transitions, passages du coq à l'âne... J'aime bien les histoires touffues, denses, les intrigues emmêlées. Mais cela demande un minimum de clarté dans l'écriture. Or, c'est ce qui manque ici. C'est franchement dommage, car l'univers proposé est riche, mais le livre ne tient pas ses promesses.
J'ai d'ailleurs l'impression que c'est une tendance lourde : beaucoup d'auteurs de SF ne comptent plus que sur leur imagination et en oublient le style. J'espère que le futur me contredira. Mais pour ce qui est de Robert Reed, je pense que je vais laisser tomber et en rester là.