Ils sont quatre. Quatre étudiants qui ont décidé de s’assurer l’immortalité physique, fût-ce au prix d’une terrible ascèse. Ils sont partis à la recherche du monastère de la Fraternité des Crânes dont ils ont découvert l’existence par accident dans le Livre. Mais pour atteindre l’éternité, il leur faut se découvrir.
A la lisière du fantastique, de la fantasy, de la science-fiction, de l’horreur, un des chefs-d’oeuvre absolus d’un des plus grands écrivains américains de notre temps, Robert Silverberg.
A la lisière du fantastique, de la fantasy, de la science-fiction, de l’horreur, un des chefs-d’oeuvre absolus d’un des plus grands écrivains américains de notre temps, Robert Silverberg.
Fiche de lecture
Je considère Robert Silverberg comme le maître du planet-opera, et voilà qu'il me surprend avec un livre qui est à la limite de la SF et de la littérature « ordinaire ».
« Le Livre des Crânes » commence comme un road-trip. Quatre jeunes étudiants roulent depuis la Nouvelle-Angleterre en direction de l'Arizona. L'un d'entre eux, spécialiste des langues du moyen-âge, a découvert des fragments du Livre des Crânes, un manuscrit décrivant une mystérieuse confrérie qui posséderait le secret de la vie éternelle. Par recoupements, ils ont découvert que cette assemblée résiderait dans un monastère de l'Arizona. Ils décident donc de tenter leur chance tout en sachant qu'il y aura un lourd sacrifice à payer : deux d'entre eux doivent mourir pour que les deux autres vivent.
Toute la première moitié du roman est donc un road-trip typique. Quatre gars, une bagnole, la route (dont la mythique route 66), de l'alcool et plus si affinités, du sexe, des disputes, des intrigues. Cela permet à l'auteur de bien poser les personnages, de les décrire par le menu.
La seconde partie se déroule dans le monastère proprement dit. Là, ils vont rencontrer des gens étranges, aux moeurs particulières, à l'âge indéfinissable, et pas très bavards... Tout en suivant un enseignement pour le moins particulier, ils continuent de se poser des questions sur le fameux sacrifice.
A priori, « Le Livre des Crânes » n'est pas le genre de roman que je lis. C'est beaucoup trop psychologique. Et avec son côté post-Woodstock, il est à classer dans la même catégorie que « On the Road », de Kerouac. Or, je n'ai pas aimé ce dernier roman... Si je l'ai lu, c'est surtout parce que j'ai adoré tous les Silverberg que j'ai lus. On ne peut pas dire que je sois déçu. Finalement, l'histoire est bien menée. Ca m'a bien changé les idées. J'ai adoré la traversée des USA des 70's. Mais je trouve le final un peu court. Je reste sur ma faim. Certaines personnes adorent les fins mystérieuses. Moi pas ! J'aime que la lumière soit faite et ici ce n'est pas le cas.
Je peux donc difficilement conseiller ce roman aux purs et durs de la SF. Il faut avoir une ouverture vers d'autres genres littéraires, comme le road-trip. Il faut aussi avoir une attirance pour la beat-generation et les histoires à la hippie.
« Le Livre des Crânes » commence comme un road-trip. Quatre jeunes étudiants roulent depuis la Nouvelle-Angleterre en direction de l'Arizona. L'un d'entre eux, spécialiste des langues du moyen-âge, a découvert des fragments du Livre des Crânes, un manuscrit décrivant une mystérieuse confrérie qui posséderait le secret de la vie éternelle. Par recoupements, ils ont découvert que cette assemblée résiderait dans un monastère de l'Arizona. Ils décident donc de tenter leur chance tout en sachant qu'il y aura un lourd sacrifice à payer : deux d'entre eux doivent mourir pour que les deux autres vivent.
Toute la première moitié du roman est donc un road-trip typique. Quatre gars, une bagnole, la route (dont la mythique route 66), de l'alcool et plus si affinités, du sexe, des disputes, des intrigues. Cela permet à l'auteur de bien poser les personnages, de les décrire par le menu.
La seconde partie se déroule dans le monastère proprement dit. Là, ils vont rencontrer des gens étranges, aux moeurs particulières, à l'âge indéfinissable, et pas très bavards... Tout en suivant un enseignement pour le moins particulier, ils continuent de se poser des questions sur le fameux sacrifice.
A priori, « Le Livre des Crânes » n'est pas le genre de roman que je lis. C'est beaucoup trop psychologique. Et avec son côté post-Woodstock, il est à classer dans la même catégorie que « On the Road », de Kerouac. Or, je n'ai pas aimé ce dernier roman... Si je l'ai lu, c'est surtout parce que j'ai adoré tous les Silverberg que j'ai lus. On ne peut pas dire que je sois déçu. Finalement, l'histoire est bien menée. Ca m'a bien changé les idées. J'ai adoré la traversée des USA des 70's. Mais je trouve le final un peu court. Je reste sur ma faim. Certaines personnes adorent les fins mystérieuses. Moi pas ! J'aime que la lumière soit faite et ici ce n'est pas le cas.
Je peux donc difficilement conseiller ce roman aux purs et durs de la SF. Il faut avoir une ouverture vers d'autres genres littéraires, comme le road-trip. Il faut aussi avoir une attirance pour la beat-generation et les histoires à la hippie.