Sur Patrie, planète où la population est divisée entre les Maîtres et le Peuple, sans compter les autochtones, Joseph Keilloran, fils d'un des Maîtres, est réveillé une nuit par des explosions. Le Peuple vient de se soulever. Il a massacré les nobles hôtes de Joseph. Et il va falloir à Joseph traverser un territoire hostile habité de créatures étrangères, les unes redoutables, d'autres secourables, marcher jusqu'au bout de ses forces, découvrir un monde inconnu et faire l'expérience de la vie. Emprunter le long chemin du retour, à pied, sans aide ni allié, huit ou dix mille kilomètres jusqu'à l'Isthme qui conduit à Hélikis, le continent de la Maison Keilloran. En espérant que la révolte ne s'est pas étendue jusque-là. Le dernier grand Silverberg.
Fiche de lecture
Robert Silverberg est assurément un maître du Planet Opera. Il n'y en a pas beaucoup qui, comme lui, sont capables de décrire une planète, sa nature, ses sociétés... tout en racontant une histoire. Avec « Le Long Chemin du Retour », Silverberg est donc dans son domaine de prédilection.
Au cours du roman, nous suivons Joseph Maître Keilloran, l'équivalent local d'un jeune aristocrate (15 ans) en visite dans une famille lointaine afin d'apprendre et de nouer des liens. Mais une insurrection généralisée du Peuple l'oblige à prendre la fuite. Il tente donc de rejoindre sa maison, à plusieurs milliers de kilomètres, à pied, seul, sans aucune expérience. Et toute l'histoire se résume à cela : un voyage, des épreuves, des obstacles, des miracles, de la gentillesse, du désespoir, de l'espérance, de l'obstination.
Robert Silverberg en profite pour nous détailler un monde riche, avec plusieurs espèces locales intelligentes mais non technologiques. Il nous décrit des paysages. Mais le plus important, c'est la tournure initiatique que prend le périple. Joseph va rencontrer des gens, parfois amicaux, parfois hostiles. Il va devoir grandir, trop vite sûrement. Et finalement, c'est là que réside tout l'intérêt.
Car autant l'avouer, le monde décrit ressemble à d'autres, ou plutôt reprend des éléments déjà utilisés dans d'autres romans. Je pense en particulier à « Les Profondeurs de la Terre », les deux romans partageant des espèces extra-terrestres très semblables. Je regrette aussi le manque d'explications quant à certaines de ces races. C'est bien écrit, mais j'en ressors avec un goût de trop peu qui est d'autant plus intense que j'ai apprécié ce que j'ai lu.
Au cours du roman, nous suivons Joseph Maître Keilloran, l'équivalent local d'un jeune aristocrate (15 ans) en visite dans une famille lointaine afin d'apprendre et de nouer des liens. Mais une insurrection généralisée du Peuple l'oblige à prendre la fuite. Il tente donc de rejoindre sa maison, à plusieurs milliers de kilomètres, à pied, seul, sans aucune expérience. Et toute l'histoire se résume à cela : un voyage, des épreuves, des obstacles, des miracles, de la gentillesse, du désespoir, de l'espérance, de l'obstination.
Robert Silverberg en profite pour nous détailler un monde riche, avec plusieurs espèces locales intelligentes mais non technologiques. Il nous décrit des paysages. Mais le plus important, c'est la tournure initiatique que prend le périple. Joseph va rencontrer des gens, parfois amicaux, parfois hostiles. Il va devoir grandir, trop vite sûrement. Et finalement, c'est là que réside tout l'intérêt.
Car autant l'avouer, le monde décrit ressemble à d'autres, ou plutôt reprend des éléments déjà utilisés dans d'autres romans. Je pense en particulier à « Les Profondeurs de la Terre », les deux romans partageant des espèces extra-terrestres très semblables. Je regrette aussi le manque d'explications quant à certaines de ces races. C'est bien écrit, mais j'en ressors avec un goût de trop peu qui est d'autant plus intense que j'ai apprécié ce que j'ai lu.