Illustration et quatrième de couverture
Le Magot des McCallum @ 2020 Armada
Après des années d'absence, Jimmy revient à Deep Harbord pour faire main basse sur le légendaire magot des McCallum. Andy le lui a assuré : il a localisé le trésor et quelques coups de pelles suffiront à faire d'eux des hommes riches !
Mais en ce soir d'Halloween, alors que la malédiction de Lizzy s'apprête à frapper la paisible bourgade, auront-ils seulement le temps d'en profiter ?
Mais en ce soir d'Halloween, alors que la malédiction de Lizzy s'apprête à frapper la paisible bourgade, auront-ils seulement le temps d'en profiter ?
Fiche de lecture
Tout premier texte de la collection « Nouvelles et Novellas » des éditions Armada, celui-ci se déroule dans l’Univers de Wake the Dead, roman de l’auteur, doté d’une suite Danse macabre et d’un spin-off tout nouveau, tout chaud L’Île des Poupées maléfiques qui est installé dans ma PAL (pile à lire).
J’avoue que, si j’ai traversé une très longue période d’intense lecture où Stephen King, Masterton, Koontz, L. Hamilton, Rice, etc. se mêlaient à des autrices et auteurs un peu moins connus, les histoires horrifiques ne m’emballent plus autant qu’avant.
De ce fait, je me suis plongé dans cette courte nouvelle principalement pour découvrir le style et la façon d’écrire de Frédéric. Je ne suis pas déçu de ce côté, alors que le récit, dans sa première partie, me paraît très classique – on voit venir par mal de « trucs » et chaque pas s’enchaîne avec trop d’évidence selon moi.
Deap Harbord, ville de chômage qui ne donne aucune envie de s’y installer. Deux loosers que sont Jimmy et Andy. La légende d’un trésor de souverains à récupérer non loin d’une fosse de confédérés morts et enterrés, voici très longtemps. Des pelles, un détecteur de métaux. Et la nuit dans un coin isolé, assez loin de tout…
Du très classique, du très habituel, selon mes souvenirs de ce genre de lecture.
Et pourtant…
J’avoue que, si j’ai traversé une très longue période d’intense lecture où Stephen King, Masterton, Koontz, L. Hamilton, Rice, etc. se mêlaient à des autrices et auteurs un peu moins connus, les histoires horrifiques ne m’emballent plus autant qu’avant.
De ce fait, je me suis plongé dans cette courte nouvelle principalement pour découvrir le style et la façon d’écrire de Frédéric. Je ne suis pas déçu de ce côté, alors que le récit, dans sa première partie, me paraît très classique – on voit venir par mal de « trucs » et chaque pas s’enchaîne avec trop d’évidence selon moi.
Deap Harbord, ville de chômage qui ne donne aucune envie de s’y installer. Deux loosers que sont Jimmy et Andy. La légende d’un trésor de souverains à récupérer non loin d’une fosse de confédérés morts et enterrés, voici très longtemps. Des pelles, un détecteur de métaux. Et la nuit dans un coin isolé, assez loin de tout…
Du très classique, du très habituel, selon mes souvenirs de ce genre de lecture.
Et pourtant…
Pourtant, l’auteur tire son épingle du jeu, et sacrément bien, d’abord parce que son écriture se prête justement à ce jeu et à l’histoire, ensuite parce qu’il a su bifurquer quand il le fallait (pile poil au milieu du livret). Il nous fait quitter cette route toute tracée et bien trop plate en nous offrant un twist bienvenu. Au lieu de laisser retomber son soufflet, il lui insuffle la petite touche d’imprévu espéré et le retournement de situation pour nos deux protagonistes que sont Jimmy et Andy ; j’ai d'ailleurs apprécié qu’il sème les quelques détails nécessaires à sa survenue, évitant parfaitement le piège du Deus ex machina.
Le récit nous amène alors à une fin tout en surprise qui arrache un mélange de grimaces et de sourires, où l’on se dit « Pouvait-il en être autrement ? ». Non, elle est logique et quasiment inéluctable, et pourtant agréablement inattendue.
Bref, la promenade, à l'apparence presque pépère du début, se révèle un plaisir extrêmement sympa qui me donne encore plus envie d’attaquer son Île des Poupées maléfiques...
Un seul bémol et il est riquiqui, j'aurais aimé savoir ce qu'il en était de cette « malédiction de Lizzy » indiquée dans le 4e de couverture, mais non évoquée dans le texte. Tout laisse supposer qu'elle est bien présente dans Wake the Dead, mais pas ici.
À cause de la présence de ces confédérés, l’histoire m’a fait revenir en mémoire le roman Dans la Brume électrique avec les Morts confédérés de James Lee Burke, ainsi que le film de Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones. Confédérés que l’on retrouve en zombies dans Abraham Lincoln, Chasseur de Zombies ou en vampires dans Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires.
Le récit nous amène alors à une fin tout en surprise qui arrache un mélange de grimaces et de sourires, où l’on se dit « Pouvait-il en être autrement ? ». Non, elle est logique et quasiment inéluctable, et pourtant agréablement inattendue.
Bref, la promenade, à l'apparence presque pépère du début, se révèle un plaisir extrêmement sympa qui me donne encore plus envie d’attaquer son Île des Poupées maléfiques...
Un seul bémol et il est riquiqui, j'aurais aimé savoir ce qu'il en était de cette « malédiction de Lizzy » indiquée dans le 4e de couverture, mais non évoquée dans le texte. Tout laisse supposer qu'elle est bien présente dans Wake the Dead, mais pas ici.
À cause de la présence de ces confédérés, l’histoire m’a fait revenir en mémoire le roman Dans la Brume électrique avec les Morts confédérés de James Lee Burke, ainsi que le film de Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones. Confédérés que l’on retrouve en zombies dans Abraham Lincoln, Chasseur de Zombies ou en vampires dans Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires.
Nota bene
Attention : l'éditeur semble ne plus honorer les commandes passées sur le site ou via les librairies. Je vous déconseille donc fortement d’acheter sauf si vous voyez les livres physiquement. Les auteur(e)s ont souvent un compte Facebook ou twitter ou un blog. Passez directement par eux, ils ont parfois quelques exemplaires papier qui traînent chez eux.