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Le Magot des McCallum | Frédéric Czilinder | 2020

Une nouvelle dans l'univers de Wake the Dead

Par | 06/10/2020 | Lu 346 fois




Le Magot des McCallum @ 2020 Armada
Le Magot des McCallum @ 2020 Armada

Illustration et quatrième de couverture

Après des années d'absence, Jimmy revient à Deep Harbord pour faire main basse sur le légendaire magot des McCallum. Andy le lui a assuré : il a localisé le trésor et quelques coups de pelles suffiront à faire d'eux des hommes riches !

Mais en ce soir d'Halloween, alors que la malédiction de Lizzy s'apprête à frapper la paisible bourgade, auront-ils seulement le temps d'en profiter ?

Fiche de lecture

Tout premier texte de la collection « Nouvelles et Novellas » des éditions Armada, celui-ci se déroule dans l’Univers de Wake the Dead, roman de l’auteur, doté d’une suite Danse macabre et d’un spin-off tout nouveau, tout chaud L’Île des Poupées maléfiques qui est installé dans ma PAL (pile à lire).

J’avoue que, si j’ai traversé une très longue période d’intense lecture où Stephen King, Masterton, Koontz, L. Hamilton, Rice, etc. se mêlaient à des autrices et auteurs un peu moins connus, les histoires horrifiques ne m’emballent plus autant qu’avant.

De ce fait, je me suis plongé dans cette courte nouvelle principalement pour découvrir le style et la façon d’écrire de Frédéric. Je ne suis pas déçu de ce côté, alors que le récit, dans sa première partie, me paraît très classique – on voit venir par mal de « trucs » et chaque pas s’enchaîne avec trop d’évidence selon moi.

Deap Harbord, ville de chômage qui ne donne aucune envie de s’y installer. Deux loosers que sont Jimmy et Andy. La légende d’un trésor de souverains à récupérer non loin d’une fosse de confédérés morts et enterrés, voici très longtemps. Des pelles, un détecteur de métaux. Et la nuit dans un coin isolé, assez loin de tout…

Du très classique, du très habituel, selon mes souvenirs de ce genre de lecture.

Et pourtant…

Pourtant, l’auteur tire son épingle du jeu, et sacrément bien, d’abord parce que son écriture se prête justement à ce jeu et à l’histoire, ensuite parce qu’il a su bifurquer quand il le fallait (pile poil au milieu du livret). Il nous fait quitter cette route toute tracée et bien trop plate en nous offrant un twist bienvenu. Au lieu de laisser retomber son soufflet, il lui insuffle la petite touche d’imprévu espéré et le retournement de situation pour nos deux protagonistes que sont Jimmy et Andy ; j’ai d'ailleurs apprécié qu’il sème les quelques détails nécessaires à sa survenue, évitant parfaitement le piège du Deus ex machina.

Le récit nous amène alors à une fin tout en surprise qui arrache un mélange de grimaces et de sourires, où l’on se dit « Pouvait-il en être autrement ? ». Non, elle est logique et quasiment inéluctable, et pourtant agréablement inattendue.

Bref, la promenade, à l'apparence presque pépère du début, se révèle un plaisir extrêmement sympa qui me donne encore plus envie d’attaquer son Île des Poupées maléfiques...

Un seul bémol et il est riquiqui, j'aurais aimé savoir ce qu'il en était de cette « malédiction de Lizzy » indiquée dans le 4e de couverture, mais non évoquée dans le texte. Tout laisse supposer qu'elle est bien présente dans Wake the Dead, mais pas ici.

À cause de la présence de ces confédérés, l’histoire m’a fait revenir en mémoire le roman Dans la Brume électrique avec les Morts confédérés de James Lee Burke, ainsi que le film de Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones. Confédérés que l’on retrouve en zombies dans Abraham Lincoln, Chasseur de Zombies ou en vampires dans Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires.

Nota bene

Attention : l'éditeur semble ne plus honorer les commandes passées sur le site ou via les librairies. Je vous déconseille donc fortement d’acheter sauf si vous voyez les livres physiquement. Les auteur(e)s ont souvent un compte Facebook ou twitter ou un blog. Passez directement par eux, ils ont parfois quelques exemplaires papier qui traînent chez eux.

JC Gapdy
Copyright @ J.C. Gapdy pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur

𝗟𝗘 𝗚𝗔𝗟𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘𝗦 𝗘𝗧𝗢𝗜𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗦𝗧 𝗨𝗡 𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖𝗜𝗧É. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗶𝗺𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗹𝗼𝘁𝘀 ? 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 !

💬Commentaires

1.Posté par Koyolite TSEILA le 30/03/2022 09:48 | Alerter
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KoyoliteTseila
« Dans les années 1920, alors qu’il défrichait une parcelle de terre pour la rendre cultivable, Ezéquiel McCallum aurait découvert une fosse commune remplie de cadavres momifiés datant de la guerre d’indépendance, tous dans un état de conservation exceptionnel, rapport à l’acidité du sol ou un truc comme ça. Et parmi eux, un coffre plein à craquer d’or et d’argent : la solde d’un régiment britannique intercepté par les miliciens américains. »

Après avoir reçu un coup de fil de son pote Andy, lui annonçant qu’il pense avoir enfin trouvé dans un champ l’emplacement du légendaire trésor des McCallum, Jimmy retourne à Deep Harbor, son bled natal dans lequel il n’avait plus remis les pieds depuis des lustres. Les deux loosers s’imaginent déterrer le magot vieux de deux siècles et demi et ainsi, s’en mettre plein les poches. En voilà un bon plan ! Sauf que rien ne se passe comme prévu, car Deep Harbor regorge de « surprises »…

Autant l’avouer d’entrée, l’Horreur et le Fantastique ne sont pas mes genres de prédilection. De ce fait, je n’ai pas de références en la matière, si ce n’est les quelques romans de Stephen King que j’ai lus il y a bien longtemps de cela. Néanmoins, comme j’aime à découvrir et comme j’avais envie de lire Frédéric Czilinder, passionné de zombies dont je suis l’actualité sur Facebook, j’ai décidé de m’aventurer en ces territoires horrifiques.

Une chasse au trésor, voilà qui m’emballe bien ! Si en plus elle est corsée par quelques difficultés, c’est encore mieux. Et un halo de mystère qui entoure le magot, c’est intrigant. Je me suis donc plongée avec plaisir et curiosité dans ce récit. A priori, pas de grandes surprises. Muni d’une pelle et d’un détecteur de métaux, on y va, on creuse et on espère. Et tout à coup survient un événement auquel je ne m’attendais vraiment pas et qui donne un nouveau tournant à cette histoire ! A partir de là, fini de rigoler ! Moi qui suis peureuse de nature, j’ai eu les chocottes à plusieurs reprises. J’ai donc apprécié les petites touches humoristiques qui accompagnent le final plutôt macabre. Et la toute dernière phrase vient sournoisement bien ponctuer le tout.

J’aime beaucoup le style bref et tranchant de Frédéric Czilinder. Il martèle son texte, ce qui le rend dynamique et convient parfaitement au style d’histoire narrée. Le vocabulaire est bien choisi également. Ainsi, l’immersion dans le récit est totale.

Néanmoins, une question me turlupine : pourquoi y’a-t-il des morts-vivants à Deep Harbor ?

J’ai d’abor...

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