Photo @ Christobal Columbus | Collection privée
Quand Konrad Arflane perdit le commandement de son navire, il prit ses skis et partit au hasard. Il voulait être au calme pour réfléchir et décider s'il devait vivre ou mourir. La banquise recouvrait la Terre entière : que pouvait faire un capitaine sans son navire des glaces ? Konrad croyait aux vieilles idées : le cours naturel de toutes choses allait vers le froid absolu et la mort. Une tradition parlait de New York, où les Spectres du Gel, depuis l'aurore des temps, tiennent leur cour dans le palais mythique de la Glace-Mère. Certains osaient dire que le soleil se réchauffait, que la Glace-Mère était mourante : des impies ! Jadis, il y avait eu la saleté, le vert, la vie ; mais la mort a toujours le dernier mot. Konrad, le capitaine fou, était l'Élu de la Mère, le seul homme capable de conduire un vaisseau jusqu'à New York, à la recherche du savoir qui changerait le monde. Et ça se savait.
Fiche de lecture
Nous sommes deux millénaires après notre ère. La Terre est depuis lors dans une période de glaciation. Toute la surface du globe semble entièrement recouverte de glace. Le genre humain est réduit à quelques peuples du Sud réunis en huit cités souterraines et concurrentes commercialement.
Si la faune n’est réduite qu’à quelques espèces d’ours des glaces, elle comporte aussi les baleines de terre, espèce animale inconnue de la taille d’un cétacé, mais recouverte de poils et se déplaçant sur la glace.
L’Homme s’est adapté et ne pouvant plus naviguer sur l’eau, a conçu des gigantesques navires sur patins lui permettant de survivre en chassant principalement cet animal, tels que le faisaient les baleiniers de l’ancienne époque.
L’Homme ne supporte plus la chaleur et prie aujourd’hui la déesse Glace-mère, persuadé qu’un jour elle emportera tout avec elle, car tout doit toujours refroidir continuellement ; telle est la destinée du Monde…
Si la faune n’est réduite qu’à quelques espèces d’ours des glaces, elle comporte aussi les baleines de terre, espèce animale inconnue de la taille d’un cétacé, mais recouverte de poils et se déplaçant sur la glace.
L’Homme s’est adapté et ne pouvant plus naviguer sur l’eau, a conçu des gigantesques navires sur patins lui permettant de survivre en chassant principalement cet animal, tels que le faisaient les baleiniers de l’ancienne époque.
L’Homme ne supporte plus la chaleur et prie aujourd’hui la déesse Glace-mère, persuadé qu’un jour elle emportera tout avec elle, car tout doit toujours refroidir continuellement ; telle est la destinée du Monde…
Un jour, un homme nommé Arflane sauve un autre homme perdu sur la glace. Ce dernier lui parle d’une ville, New-York, qui serait le cœur même de la Glace-mère. Un équipage est réuni, un très puissant navire, l’Esprit des Glaces, est armé et l’aventure commence…
Je ne suis pas du genre à juger l’auteur d’un livre, les commentaires qui vont suivre ne sont que mon avis sur le livre et, malgré tout, mon petit avis tout de même sur Moorcock.
Dès le début de l’histoire, nous sommes plongés dans un univers qui pousse notre curiosité et qui donne envie de continuer de lire. Les paysages, les personnages et les navires sont longuement décrits mais...
Coté paysages, villes ou ports : on se les visualise très bien à force de décrire tout au long des pages ce blanc infini, cette banquise, ces crevasses, cette lumière qui se reflète sur la glace, cette neige piquante et giflante. Tous ces détails sont récurrents jusqu’aux dernières pages du bouquin.
Les navires : là, honnêtement, ça commence à se compliquer. Moi-même étant un féru de bateaux depuis de nombreuses années, je ne suis pas parvenu à me représenter ces gigantesques navires sur patins à glace et qui ne peuvent en aucun cas se retrouver sur l’eau en cas de bris de la banquise. Et il en va de même pour le port. Nous sommes dans une fiction futuriste de notre monde, j’en conçois. Ce qui me perturbe et qui m’est totalement incohérent, c’est que ces navires glissants dévalent des pentes (parfois abruptes) lorsqu’ils naviguent. Il faudra m’expliquer comment, rien qu’à la force du vent, ils peuvent revenir au port d’attache.
Les animaux : les baleines de terre poilues de la taille d’un cétacé - capables même de détruire un navire pendant la chasse – me sont impossibles à imaginer.
Les personnages : toujours détaillés à longueur de l’histoire sur leurs vêtements de fourrures, leurs postures, leurs façons de tenir leurs harpons (à multiples pointes toujours et toujours) sous le bras, leurs barbes blanchies de neige… et comment savent-ils boire de l’eau dans un monde continuellement en gel ?
Les répétitions : le pire à lire !
Alors enfin, c’est là que je me permettrai de dire que l’auteur a fait preuve d’un gros manque d’originalité et de diversité dans les réactions et mimiques de ses personnages : « il haussa les épaules », « il hocha la tête », « son harpon sous le bras »… Alors là, je n’en peux plus de lire ces mots, ce détail qui revient et revient à longueur de pages, à longueur de lignes, à longueur de mots, jusqu'à saturation, jusqu'à écœurement : Je n’en PEUX plus !
Ai-je aimé Le Navire des Glaces ? Sentiment mitigé pour ma part...
Dès le début de l’histoire, nous sommes plongés dans un univers qui pousse notre curiosité et qui donne envie de continuer de lire. Les paysages, les personnages et les navires sont longuement décrits mais...
Coté paysages, villes ou ports : on se les visualise très bien à force de décrire tout au long des pages ce blanc infini, cette banquise, ces crevasses, cette lumière qui se reflète sur la glace, cette neige piquante et giflante. Tous ces détails sont récurrents jusqu’aux dernières pages du bouquin.
Les navires : là, honnêtement, ça commence à se compliquer. Moi-même étant un féru de bateaux depuis de nombreuses années, je ne suis pas parvenu à me représenter ces gigantesques navires sur patins à glace et qui ne peuvent en aucun cas se retrouver sur l’eau en cas de bris de la banquise. Et il en va de même pour le port. Nous sommes dans une fiction futuriste de notre monde, j’en conçois. Ce qui me perturbe et qui m’est totalement incohérent, c’est que ces navires glissants dévalent des pentes (parfois abruptes) lorsqu’ils naviguent. Il faudra m’expliquer comment, rien qu’à la force du vent, ils peuvent revenir au port d’attache.
Les animaux : les baleines de terre poilues de la taille d’un cétacé - capables même de détruire un navire pendant la chasse – me sont impossibles à imaginer.
Les personnages : toujours détaillés à longueur de l’histoire sur leurs vêtements de fourrures, leurs postures, leurs façons de tenir leurs harpons (à multiples pointes toujours et toujours) sous le bras, leurs barbes blanchies de neige… et comment savent-ils boire de l’eau dans un monde continuellement en gel ?
Les répétitions : le pire à lire !
Alors enfin, c’est là que je me permettrai de dire que l’auteur a fait preuve d’un gros manque d’originalité et de diversité dans les réactions et mimiques de ses personnages : « il haussa les épaules », « il hocha la tête », « son harpon sous le bras »… Alors là, je n’en peux plus de lire ces mots, ce détail qui revient et revient à longueur de pages, à longueur de lignes, à longueur de mots, jusqu'à saturation, jusqu'à écœurement : Je n’en PEUX plus !
Ai-je aimé Le Navire des Glaces ? Sentiment mitigé pour ma part...