Affiche et synopsis
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En 1766, alors que le Gévaudan souffre des assauts meurtriers d'une bête monstrueuse, le chevalier Grégoire de Fronsac, envoyé du roi, arrive pour élucider ce mystère. Accompagné de Mani, un Indien taciturne devenu son frère de sang, il se lance à la chasse au monstre.
Présentation
A l’aube de la Révolution Française, un marquis rédige ses dernières notes. Il nous narre comment le chevalier Grégoire de Fronsac, et son frère de sang, l’indien Mani, ont – 2 décennies plus tôt - mis fin à une terrifiante légende…
« Le Pacte des Loups » est un film dont l’histoire est basée sur le mystère de la « Bête du Gévaudan », un « animal » qui fit de nombreuses victimes dans cette région de 1764 à 1767 et en terrifia tous ses habitants.
Cette adaptation très libre mélange des styles pour le moins étonnants et détonants (!) dans ce contexte du 18ème siècle français : arts-martiaux asiatiques, western, cape et épée… Le mélange est plutôt culoté et j’aime bien ça.
Mais j’émets tout de même quelques réserves :
Tout d’abord, je suis restée perplexe devant ces scènes au ralenti à la Matrix, et ces acrobaties à la « Cat’s Eyes », qui à la longue, font rire tant elles sont ridicules.
Ensuite, les scènes gores et violentes dispensées à coups de grosses louches, n’étaient pas nécessaires. J’aurais préféré une « terreur » plus psychologique, comme c’est le cas par exemple lors des premières minutes du film, plutôt qu’on m’impose de la brutalité visuelle, peu ragoûtante, et parfois au-delà de ce qui m’est supportable.
D’autre part, j’ai trouvé tristement risible cet étalage de poitrines de toutes tailles qui défilent devant la caméra lorsque Grégoire et Mani sont au bordel. Ca ressemble plus à un marché de viande crue qu’à un lieu de plaisir et d’érotisme, et je ne vois pas ce que ça apporte à l’histoire.
Quant à la bête, là aussi, j’aurais préféré qu’on s’abstienne de la montrer et qu’on laisse l’imagination travailler. Car là, honnêtement, avec son air reptilien-lycanthrope et ses piques d’acier rétractables, la bête à l’air tout droit sortie de l’arène Star Wars ! Ce n’est pas vraiment le genre de créature légendaire que l’on pourrait se représenter pour la « Bête du Gévaudan ». En plus, son animation n’est pas très réussie…
Bref, mis à part cela, il y a quand même des aspects du film que j’ai bien appréciés. Je trouve que l’atmosphère à la fois sauvage et extraordinaire du Gévaudan est bien rendue. Les acteurs principaux campent bien leur personnage, et la touche d’humour de certains est la bienvenue, car elle allège un peu cette ambiance oppressante. Le suspense est bien présent tout au long de l’histoire et il est très bien dosé. J’ai été totalement captivée par l’intrigue !
En conclusion, je pense que le film part sur une bonne idée, mais j’ai l’impression qu’on n’a pas pu se décider quel ton lui donner (lourd ou léger ? sérieux ou humoristique ?), comme si tout au long de celui-ci, on avait hésité sur la direction à suivre. Le résultat donne quelque chose de bizarre, tout autour du très bon fil conducteur qu’est l’intrigue. Et au final, malgré les quelques réserves que j’ai émises, ce film m’a plu.
« Le Pacte des Loups » est un film dont l’histoire est basée sur le mystère de la « Bête du Gévaudan », un « animal » qui fit de nombreuses victimes dans cette région de 1764 à 1767 et en terrifia tous ses habitants.
Cette adaptation très libre mélange des styles pour le moins étonnants et détonants (!) dans ce contexte du 18ème siècle français : arts-martiaux asiatiques, western, cape et épée… Le mélange est plutôt culoté et j’aime bien ça.
Mais j’émets tout de même quelques réserves :
Tout d’abord, je suis restée perplexe devant ces scènes au ralenti à la Matrix, et ces acrobaties à la « Cat’s Eyes », qui à la longue, font rire tant elles sont ridicules.
Ensuite, les scènes gores et violentes dispensées à coups de grosses louches, n’étaient pas nécessaires. J’aurais préféré une « terreur » plus psychologique, comme c’est le cas par exemple lors des premières minutes du film, plutôt qu’on m’impose de la brutalité visuelle, peu ragoûtante, et parfois au-delà de ce qui m’est supportable.
D’autre part, j’ai trouvé tristement risible cet étalage de poitrines de toutes tailles qui défilent devant la caméra lorsque Grégoire et Mani sont au bordel. Ca ressemble plus à un marché de viande crue qu’à un lieu de plaisir et d’érotisme, et je ne vois pas ce que ça apporte à l’histoire.
Quant à la bête, là aussi, j’aurais préféré qu’on s’abstienne de la montrer et qu’on laisse l’imagination travailler. Car là, honnêtement, avec son air reptilien-lycanthrope et ses piques d’acier rétractables, la bête à l’air tout droit sortie de l’arène Star Wars ! Ce n’est pas vraiment le genre de créature légendaire que l’on pourrait se représenter pour la « Bête du Gévaudan ». En plus, son animation n’est pas très réussie…
Bref, mis à part cela, il y a quand même des aspects du film que j’ai bien appréciés. Je trouve que l’atmosphère à la fois sauvage et extraordinaire du Gévaudan est bien rendue. Les acteurs principaux campent bien leur personnage, et la touche d’humour de certains est la bienvenue, car elle allège un peu cette ambiance oppressante. Le suspense est bien présent tout au long de l’histoire et il est très bien dosé. J’ai été totalement captivée par l’intrigue !
En conclusion, je pense que le film part sur une bonne idée, mais j’ai l’impression qu’on n’a pas pu se décider quel ton lui donner (lourd ou léger ? sérieux ou humoristique ?), comme si tout au long de celui-ci, on avait hésité sur la direction à suivre. Le résultat donne quelque chose de bizarre, tout autour du très bon fil conducteur qu’est l’intrigue. Et au final, malgré les quelques réserves que j’ai émises, ce film m’a plu.