Le plus beau des rêves : Bâtir ailleurs une nouvelle humanité qui ne fasse plus les mêmes erreurs. Le plus beau des projets : Construire un vaisseau spatial de 32 km de long propulsé par la lumière et capable de faire voyager cette humanité pendant plus de 1000 ans dans les étoiles. La plus folle des ambitions : Réunir des pionniers idéalistes qui arrivent enfin à vivre ensemble en harmonie. Et au final la plus grande des surprises...
Fiche de lecture
Un résumé des plus alléchants et une belle couverture...
Le début du roman est très entraînant. Un vaisseau spatial avec quelques centaines de personnes à son bord met le cap en direction d'une autre planète pour y installer la nouvelle race humaine : celle qui sera parfaite. Plus on tourne les pages, plus on y croit et plus on se dit que c'est possible ! Malheureusement, au fil du récit, l'auteur tombe dans l'exagération la plus totale. Finalement, le vaisseau emportera à son bord 144'000 personnes pour créer cette nouvelle génération. Le Papillon des Etoiles a tout un écosystème qui lui donne des allures de Rama (Arthur C. Clarke), mais...
Le rythme du récit est (trop) rapide, les descriptions sont très maigrichonnes, les personnages manquent de profondeur et il y a parfois de telles aberrations, que ça en devient carrément ridicule. J'ai un peu le sentiment que Werber a bâclé le scénario. C'est dommage, car avec l'imagination qu'il a, il aurait pu faire quelque chose de grand. Là j'ai l'impression de n'avoir que le squelette de son idée, auquel il manque les muscles et la chair pour donner au tout de la consistance.
Werber a une vision très noire de l'être humain. Pour résumer, on est tous - au fond de nous - mauvais et méchants, cruels et sadiques, destructeurs et malsains. On ne pourra jamais construire une société meilleure, car il n'y a pas d'autre avenir pour la race humaine que celui de s'autodétruire. Vérité ou pas ? Disons qu'il aborde un thème philosophique intéressant, mais il le fait de manière superficielle. Il aurait pu / dû creuser davantage le sujet. Je m'explique : lorsque, par exemple, vous faites une dissertation pour défendre des idées, vous ne vous contentez pas de dire que c'est comme ça (et point final). Vous argumentez et contre-argumentez afin de mettre en valeur vos idées. Une fois que c'est fait, vous avez de la matière pour pondre une conclusion qui soit plausible et que chacun pourra apprécier. C'est ce développement qui fait défaut dans cette histoire de Werber.
Un autre message qu'il délivre clairement tout au long du récit lorsqu'il dit que notre planète est fichue est : « Le dernier espoir, c'est la fuite ». On peut être d'accord ou pas avec cela, à chacun sa libre appréciation. Là aussi il y aurait matière à philosopher.
Ce qui est intéressant avec ce bouquin, c'est qu'on part tout enthousiaste du haut d'une montagne d'optimisme pour finir, en fin de compte, noyé au fond d'une mer de pessimisme. Et là, je dis bravo. Ce n'est pas un mauvais livre, bien au contraire, mais comme je l'ai dit, il aurait pu - à mon goût - être plus étoffé. Si ça avait été le cas, eh bien, je pense qu'il aurait pu devenir un de mes livres préférés !
Et puis sinon pour ceux qui ont lu le livre : moi j'aurais bien voulu savoir ce qu'il est advenu de Satine une fois qu'elle a quitté le vaisseau au moyen de la navette... Pas vous ?
Le début du roman est très entraînant. Un vaisseau spatial avec quelques centaines de personnes à son bord met le cap en direction d'une autre planète pour y installer la nouvelle race humaine : celle qui sera parfaite. Plus on tourne les pages, plus on y croit et plus on se dit que c'est possible ! Malheureusement, au fil du récit, l'auteur tombe dans l'exagération la plus totale. Finalement, le vaisseau emportera à son bord 144'000 personnes pour créer cette nouvelle génération. Le Papillon des Etoiles a tout un écosystème qui lui donne des allures de Rama (Arthur C. Clarke), mais...
Le rythme du récit est (trop) rapide, les descriptions sont très maigrichonnes, les personnages manquent de profondeur et il y a parfois de telles aberrations, que ça en devient carrément ridicule. J'ai un peu le sentiment que Werber a bâclé le scénario. C'est dommage, car avec l'imagination qu'il a, il aurait pu faire quelque chose de grand. Là j'ai l'impression de n'avoir que le squelette de son idée, auquel il manque les muscles et la chair pour donner au tout de la consistance.
Werber a une vision très noire de l'être humain. Pour résumer, on est tous - au fond de nous - mauvais et méchants, cruels et sadiques, destructeurs et malsains. On ne pourra jamais construire une société meilleure, car il n'y a pas d'autre avenir pour la race humaine que celui de s'autodétruire. Vérité ou pas ? Disons qu'il aborde un thème philosophique intéressant, mais il le fait de manière superficielle. Il aurait pu / dû creuser davantage le sujet. Je m'explique : lorsque, par exemple, vous faites une dissertation pour défendre des idées, vous ne vous contentez pas de dire que c'est comme ça (et point final). Vous argumentez et contre-argumentez afin de mettre en valeur vos idées. Une fois que c'est fait, vous avez de la matière pour pondre une conclusion qui soit plausible et que chacun pourra apprécier. C'est ce développement qui fait défaut dans cette histoire de Werber.
Un autre message qu'il délivre clairement tout au long du récit lorsqu'il dit que notre planète est fichue est : « Le dernier espoir, c'est la fuite ». On peut être d'accord ou pas avec cela, à chacun sa libre appréciation. Là aussi il y aurait matière à philosopher.
Ce qui est intéressant avec ce bouquin, c'est qu'on part tout enthousiaste du haut d'une montagne d'optimisme pour finir, en fin de compte, noyé au fond d'une mer de pessimisme. Et là, je dis bravo. Ce n'est pas un mauvais livre, bien au contraire, mais comme je l'ai dit, il aurait pu - à mon goût - être plus étoffé. Si ça avait été le cas, eh bien, je pense qu'il aurait pu devenir un de mes livres préférés !
Et puis sinon pour ceux qui ont lu le livre : moi j'aurais bien voulu savoir ce qu'il est advenu de Satine une fois qu'elle a quitté le vaisseau au moyen de la navette... Pas vous ?