Frontispice du roman par Léon Benett | Par Léon Benett — From the book Le Rayon vert by Jules Verne in 1882Original source: http://www.j-verne.de/abenteuer2.htmlTransferred from cs.wikipedia; transferred to Commons by User:Sevela.p using CommonsHelper., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8905997
Résumé
Parfois, au moment de disparaître dans les flots, le soleil lance sur l'océan une ultime et brève fulgurance : ce fameux rayon vert qui, d'après une légende écossaise, confère à ceux dont il a frappé les yeux le pouvoir de voir clair dans les sentiments et les cours. Alors que ses deux oncles et tuteurs, Sam et Sib Melvill, se proposent de la marier à un jeune savant de leurs relations, Aristobulus Ursiclos, la jeune Helena Campbell émet le souhait de contempler le rayon vert. Comment lui refuser ce voyage, au cours duquel, espèrent-ils, elle se laissera convaincre d'accepter l'époux qu'on lui propose ? Ce qu'ils ne prévoient pas, c'est qu'un jeune artiste-peintre, Olivier Sinclair, va bouleverser tous leurs plans.
Fiche de lecture
« Avez-vous quelquefois observé le soleil qui se couche sur un horizon de mer ? Oui ! sans doute. L'avez-vous suivi jusqu'au moment où, la partie supérieure de son disque effleurant la ligne d'eau, il va disparaître ? C'est très probable. Mais avez-vous remarqué le phénomène qui se produit à l'instant précis où l'astre radieux lance son dernier rayon, si le ciel, dégagé de brumes, est alors d'une pureté parfaite ? Non ! peut-être. Eh bien, la première fois que trouverez l'occasion - elle se présente très rarement - de faire cette observation, ce ne sera pas, comme on pourrait le croire, un rayon rouge qui viendra frapper la rétine de votre œil, ce sera un rayon « vert », mais d'un vert merveilleux, d'un vert qu'aucun peintre ne peut obtenir sur sa palette, d'un vert dont la nature, ni dans la couleur des mers les plus limpides, n'a jamais reproduit la nuance ! S'il y a du vert dans le Paradis, ce ne peut être que ce vert-là, qui est, sans doute, le vrai vert de l'Espérance ! » (Jules Verne, 1882)
C'est déjà la troisième fois que je lis Le Rayon Vert et j'y ai toujours autant de plaisir. J'aime la manière dont Jules Verne décrit les paysages et les petites villes d'Ecosse, l'océan qui la borde et les îles avoisinantes.
Dans ce livre, il y a beaucoup d'humour et d'ironie. Il réunit des personnages pour le moins étonnants et très différents. Olivier Sinclair et Helena Campbell, deux jeunes gens, dont l'un est aventurier et artiste-peintre et l'autre rêveuse passionnée et entêtée. Aristobulus Ursiclos, savant, mais aussi casse-pieds de première classe, qui cherche une explication rationnelle à toute chose. Et finalement, les oncles Sam et Sib, deux frères indissociables l'un de l'autre, qui sont les "parents" adoptifs d'Helena. Ils sont très à cheval sur les principes, extrêmement polis, au point de ne jamais oser dire "non", de peur de froisser leurs interlocuteurs.
Il est amusant de voir avec quelle subtilité Jules Verne a tourné cette histoire d'amour tout en fantaisie et légèreté, à l'image des deux impétueux jeunes gens que sont Helena et Olivier.
Et pour terminer, je dirais que la chute est marrante et que le message livré dans la conclusion est beau.
Dans ce livre, il y a beaucoup d'humour et d'ironie. Il réunit des personnages pour le moins étonnants et très différents. Olivier Sinclair et Helena Campbell, deux jeunes gens, dont l'un est aventurier et artiste-peintre et l'autre rêveuse passionnée et entêtée. Aristobulus Ursiclos, savant, mais aussi casse-pieds de première classe, qui cherche une explication rationnelle à toute chose. Et finalement, les oncles Sam et Sib, deux frères indissociables l'un de l'autre, qui sont les "parents" adoptifs d'Helena. Ils sont très à cheval sur les principes, extrêmement polis, au point de ne jamais oser dire "non", de peur de froisser leurs interlocuteurs.
Il est amusant de voir avec quelle subtilité Jules Verne a tourné cette histoire d'amour tout en fantaisie et légèreté, à l'image des deux impétueux jeunes gens que sont Helena et Olivier.
Et pour terminer, je dirais que la chute est marrante et que le message livré dans la conclusion est beau.