Le Requiem d'un Soupir | Tiffany Schneuwly | 2011

Par | 19/02/2012 | Lu 1065 fois




Une inspiration… une expiration… un soupir…

La vie de Mercedes se résume à cela. A 19 ans, elle souffre d’un asthme sévère et ne peut profiter de sa vie comme elle le souhaite. Voyant qu’elle passe à côté de toutes les expériences qu’elle devrait vivre durant son adolescence, une étrange petite fille va venir à sa rencontre afin de lui apprendre à profiter de sa vie.

L’asthme est une maladie commune, mais pas moins grave pour autant. Découvrez l’histoire d’une jeune fille qui se bat pour survivre, pour soupirer son requiem…

Biographie de l'auteure

Quelqu’un a dit un jour « On naît écrivain et ensuite, il reste une vie pour le devenir ».

Les histoires… J’ai appris à les connaître et à les aimer depuis mon enfance, quand ma maman me racontait des contes pour me border. Mon imagination s’est alors mise en marche. J’ai tout de suite eu envie de raconter mes propres histoires. Et si la princesse ne choisissait pas le Prince Charmant ? Et si ce Prince n’était en fait pas si charmant ?

L’écriture n’a alors eu de cesse de me suivre. Poèmes, nouvelles, contes, pièces de théâtre puis, enfin des romans.

L’idée d’une éventuelle publication, je la dois à ma maman. Sans son enthousiasme et son soutien, ma trilogie « Entre deux feux » serait restée dans mon tiroir. Encouragée par ce premier pas dans le monde de l’édition, j’ai poursuivi ma vie d’auteure en publiant « Le Requiem d’un Soupir ». J’espère que ce n’est là que le début d’une longue liste et que j’aurai encore l’occasion de me faire rêver, et qui sait, peut-être de vous faire rêver vous aussi, grâce à mes histoires que je souhaite de tout cœur partager.

Mots de l'auteure

Cette histoire n’est pas autobiographique. Fortement inspirée de mon vécu, elle s’éloigne cependant de ma propre vie et met en scène un personnage pas si inventé que ça. En effet, Mercedes doit son prénom à une jeune fille qui s’appelait également ainsi et qui est décédée d’une crise d’asthme peu avant ses 20 ans. J’ai choisi de mêler une part de fantastique à cette histoire afin de l’adoucir. Mais cette part reste cependant minime pour que les lecteurs n’oublient pas qu’il s’agit d’une réalité, que cette maladie est grave et qu’il est important d’apprendre à mieux la connaître.

« Le Requiem d’un Soupir », c’est le cri du cœur d’une auteure asthmatique. C’est son envie de briser le tabou et de braquer les projecteurs sur cette maladie encore bien souvent incomprise. Une partie des bénéfices seront reversés à La Ligue Pulmonaire Fribourgeoise, association qui traite des maladies des voies respiratoires.

Fiche de lecture

Un style simple et soigné, une jolie plume, des mots sincères et touchants, voici une histoire à la fois agréable et intéressante à lire.

L’auteure, Tiffany Schneuwly, a choisi de nous expliquer ce qu’est l’asthme au travers du récit de la vie de Mercedes, une jeune fille de 19 ans. Ce qui est particulier ici, c’est l’approche que fait Tiffany Schneuwly de cette maladie, souvent trop banalisée et/ou mal comprise. Au lieu de se focaliser uniquement sur l’aspect même de la maladie, l’auteure se penche plutôt sur les conséquences de celle-ci et les répercussions qu’elle peut avoir sur la vie sociale d’une personne souffrant d’asthme. 

Ce récit est assurément un cri du cœur, mais j’ai l’impression qu’il est aussi un appel poignant à la compréhension et à la tolérance d’autrui. C’est également une chance pour nous, lecteurs en bonne santé, de mieux comprendre ce qu’endurent les gens asthmatiques, moralement surtout. Il y a là matière à réflexions.

Cette histoire n’a rien de drôle, bien au contraire, elle est dure et n’est que triste réalité. Pourtant, Tiffany Schneuwly ne donne pas dans le genre « larmoyant » et a su mettre de l’eau de son vin en y incorporant la présence d’une petite fille bien mystérieuse…

Je vous invite donc à lire ce livre sans plus attendre, pour que vous aussi, vous entendiez ce requiem d’un – dernier - soupir…

Sources

Biographie @ Tiffany Schneuwly
Illustration du livre @ Cécile Guillot, d'après une photo d'Eléonore Leibzig

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