Illustration et quatrième de couverture
Le disque rayé @ 1970 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Gaston de Sainte-Croix
...Mais surtout, il y avait ces ruines fantastiques. Plantés verticalement ou en oblique dans le chaos des dalles brisées, dont certaines dressaient leurs énormes fragments jusqu'à des dizaines de mètres de hauteur, des piliers métalliques partaient vers le ciel dans la prolifération de leurs entretoises innombrables. A une centaine de mètres au-dessus de la tête de Matt, autant que celui-ci pouvait évaluer la distance, les piliers donnaient naissance à des arceaux immenses qui les joignaient les uns aux autres. Plus haut, la toile d'araignée s'enrichissait d'autres ponts titanesques, dont les plans superposés s'entremêlaient pour l'oeil formant à la limite un monde de hachures gribouillées sur le ciel. Le sommet de ces constructions devait dépasser trois ou quatre mille mètres...
Brève de lecture
Matthews Wood est maître-assistant de physique théorique, un homme qui se réfugie dans le travail parce que la femme qu’il aime, l’a quitté brutalement, sans explication. Alors que penser quand il rentre chez lui et se retrouve face à un double parfait, quoique les traits plus creusés, au regard plus sombre, aux joues couvertes de barbe ?
"Ce n’est pas parce que je reviens avant d’être parti, dit son double, que tu dois oublier les lois de l’hospitalité envers toi-même."
Sommes-nous à la fin d’une incroyable histoire, ou au début ?
Encore un très bon Kurt Steiner (ou encore Kurt Wargar, Kurt Dupont, André Louvigny, Fletcher Miles) ou si vous préférez André Ruellan de son vrai nom.
Avec une histoire qui avance doucement, sans trop en dévoiler la trame, et ça c’est un plus. Je vous conseille ce roman.