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Le vieil Homme et la Mer @ 2014 Futuropolis | Photo @ Koyolite Tseila, édition privée
Cuba. Début des années 1950. Santiago, un vieux pêcheur rentre une fois encore la barque vide. Huitante-quatre jours qu’aucun poisson ne mord sa ligne. Tout le monde le pense trop vieux et devenu piètre marin.
Seul Manolin, petit garçon, continue de croire en lui et veut l’accompagner dans ses sorties en mer. Mais ses parents l’obligent à regagner un navire plus chanceux, et l’enfant continuera le soir à visiter le vieil homme dans sa cabane.
Le huitante-cinquième jour, Santiago décide d’aller pêcher loin dans le golfe. Il est confronté à un espadon, poisson énorme et fort.
La lutte homérique entre le vieil homme et le poisson prédateur durera trois jours et trois nuits ; à son retour sur la terre ferme, le vieil homme aura regagné sa dignité après une bataille courageuse.
Seul Manolin, petit garçon, continue de croire en lui et veut l’accompagner dans ses sorties en mer. Mais ses parents l’obligent à regagner un navire plus chanceux, et l’enfant continuera le soir à visiter le vieil homme dans sa cabane.
Le huitante-cinquième jour, Santiago décide d’aller pêcher loin dans le golfe. Il est confronté à un espadon, poisson énorme et fort.
La lutte homérique entre le vieil homme et le poisson prédateur durera trois jours et trois nuits ; à son retour sur la terre ferme, le vieil homme aura regagné sa dignité après une bataille courageuse.
Fiche de lecture
« Peut-être bien qu’on est pareils, tous les deux… Mais tu sais, poisson, même si t’es mon frère, t’es tellement extraordinaire qu’il faut que je te tue. »
Au même titre que le roman de Tristan et Iseut de Joseph Bédier, Le vieil homme et la mer (The old man and the sea, 1952) d’Ernest Hemingway fait partie de mes livres de chevet, de ceux qui ne me quittent jamais et sont toujours à portée de lecture. J’ai découvert ce petit livre alors que j’avais une dizaine d’années. Ce fut un coup de foudre. La morale de ce combat épique entre ce vieux pêcheur cubain très pauvre qui n’a plus rapporté un poisson depuis si longtemps et ce magnifique espadon est, que dans chaque défaite, il y a une victoire ; des mots pleins de sagesse, une devise que je garde bien à l’esprit dans mon quotidien, me permettant de réfléchir lors de revers de médaille pour en retirer le positif.
Ce poème met également en lumière le fait que l’homme ne triomphe jamais tout à fait, mais que ce qui importe, c’est l’effort réalisé pour braver le destin. C’est là l’essence même de ce texte et j’étais très curieuse de voir si, dans cette bande dessinée de Thierry Murat, elle serait captée et respectée.
La réponse est OUI.
Beau et sobre tant au niveau du texte que des couleurs, cet ouvrage respecte l’œuvre d’Hemingway, avec une petite liberté d’adaptation – présentée à la toute fin - qui explique la raison pour laquelle le texte narratif est en caractères d’imprimerie.
En fait, plus qu’une BD, c’est plutôt un album - de très belle manufacture - avec des dessins magnifiques aux couleurs pastel qui retranscrivent à la perfection la lumière de cet endroit tropical, ainsi que l’atmosphère de la mer.
En ce qui concerne les adaptations de cette oeuvre, je vous recommande donc cet ouvrage, ainsi que le film de toute beauté d’Alexandre Petrov (Le vieil homme et la mer, 1999).
Le vieil Homme et la Mer @ 2014 Futuropolis | Texte et dessins @ Thierry Murat | Extrait p.8 et p.9, photo @ Koyolite Tseila, édition privée