Les bois du Grand Veneur passent pour un lieu hanté, entouré de sombres légendes et de phénomènes étranges… Cet endroit terrorise et fascine les enfants du village de Malcombe qui n’hésiteront pas à visiter le sinistre manoir des Von Strasser, l’inquiétante masure de Lady Crowley, la Source aux fées ainsi que les ruines qui jalonnent cette forêt pleine de spectres et de créatures monstrueuses…
Fiche de lecture
Jack n'a que deux amis, son voisin Eliot et son chat Keats. Mais un jour, l'affreux Tommy dit « Boule de Suif » lui subtilise son animal de compagnie... Chloé et de ses amies partent se promener dans le bois du Grand Veneur. Elles profitent de l'absence de Lady Crowley, une vieille femme laide et solitaire qui passe pour une sorcière, pour aller fouiner chez elle... Adrien Beaumond, adolescent rêveur, rencontre dans une clairière du bois du Grand Veneur, Lou, une belle jeune fille qui lui joue de la flûte. Tombé sous son charme, il ne voit pas le temps passer... Après une agréable baignade, Otis, Michaël et quelques copains passent la nuit dans le bois pour observer les étoiles... Danny, un petit malfrat, fait régner la terreur parmi les enfants du village de Malcombe... Kévin Longemain part explorer la cave de la maison familiale... Yann, Georges et Allan organisent une expédition nocturne dans la propriété d'un certain Van Strasser, un original qui vit seul et qui a une très mauvaise réputation... Pour Halloween, Anton veut faire une mauvaise blague à son frère... Baptiste, garçon maltraité, fait une fugue et se retrouve perdu dans la forêt du Grand Veneur... Joshua et ses copains décident de passer une nuit entière dans la maison hantée et abandonnée de la famille Grey...
« Les contes du Grand Veneur » est un recueil de dix contes pourvus d'une grande unité et d'une belle cohérence. Unité de lieu : tout se passe dans le bois du Grand Veneur ou dans le village de Malcombe. Unité de temps : un bel été propice aux baignades, aux jeux, à la rêverie et certainement pas aux horreurs. La cohérence vient des personnages, tous jeunes entre 11 et 14 ans, que l'on retrouve au détour de chacun des contes, même si, au fil de la lecture, certains malchanceux disparaissent tragiquement.
Ce recueil pourrait être destiné aux adolescents et porter comme sous-titre « Terreurs enfantines » car il y a un petit côté « Club des Cinq » chez Dracula ou Frankenstein dans tous ces textes qui forment un ensemble et (presque) un roman complet.
Romain Billot possède une jolie plume et un très réel talent. Il nous propose des textes agréables à lire et divertissants, même si certains sont plus forts ou plus passionnants que d'autres (« Phantasmagoria », par exemple, m'a semblé un tantinet plus faible et moins travaillé que les autres).
Donc, rien à reprocher sur le fond ou sur la forme à ceci près que le lecteur se demande pourquoi l'auteur utilise systématiquement des noms et prénoms anglo-saxons alors que ses histoires se déroulent apparemment en France ou dans un pays francophone.
Du fantastique dans le quotidien, bien écrit et bien présenté, dans la lignée d'Edgar Poe ou de Conan Doyle, c'est dire la qualité de l'ensemble.
« Les contes du Grand Veneur » est un recueil de dix contes pourvus d'une grande unité et d'une belle cohérence. Unité de lieu : tout se passe dans le bois du Grand Veneur ou dans le village de Malcombe. Unité de temps : un bel été propice aux baignades, aux jeux, à la rêverie et certainement pas aux horreurs. La cohérence vient des personnages, tous jeunes entre 11 et 14 ans, que l'on retrouve au détour de chacun des contes, même si, au fil de la lecture, certains malchanceux disparaissent tragiquement.
Ce recueil pourrait être destiné aux adolescents et porter comme sous-titre « Terreurs enfantines » car il y a un petit côté « Club des Cinq » chez Dracula ou Frankenstein dans tous ces textes qui forment un ensemble et (presque) un roman complet.
Romain Billot possède une jolie plume et un très réel talent. Il nous propose des textes agréables à lire et divertissants, même si certains sont plus forts ou plus passionnants que d'autres (« Phantasmagoria », par exemple, m'a semblé un tantinet plus faible et moins travaillé que les autres).
Donc, rien à reprocher sur le fond ou sur la forme à ceci près que le lecteur se demande pourquoi l'auteur utilise systématiquement des noms et prénoms anglo-saxons alors que ses histoires se déroulent apparemment en France ou dans un pays francophone.
Du fantastique dans le quotidien, bien écrit et bien présenté, dans la lignée d'Edgar Poe ou de Conan Doyle, c'est dire la qualité de l'ensemble.