En Angleterre, à notre époque, George Poole, quarante-cinq ans, divorcé sans enfant, informaticien sans grand avenir, vit et travaille à Londres. En rentrant à Manchester pour l'enterrement de son père, il découvre un secret de famille : il a une sœur jumelle, Rosa, qui a "disparu" alors qu'ils avaient trois ans.
Ses recherches sur cette mystérieuse sœur l'amènent à Rome, où Rosa a été élevée par une étrange institution, l'Ordre de Sainte Marie Reine des Vierges, fondé au début de l'ère chrétienne. George, qui soupçonnait une sorte de secte, découvre moins une religion qu'un nouveau mode de vie destiné à changer fondamentalement la nature humaine. Mais, pour lui, les surprises ne font que commencer...
Ses recherches sur cette mystérieuse sœur l'amènent à Rome, où Rosa a été élevée par une étrange institution, l'Ordre de Sainte Marie Reine des Vierges, fondé au début de l'ère chrétienne. George, qui soupçonnait une sorte de secte, découvre moins une religion qu'un nouveau mode de vie destiné à changer fondamentalement la nature humaine. Mais, pour lui, les surprises ne font que commencer...
Les Enfants de la Destinée
1. Coalescence (Coalescent, 2003)
2. Exultant (Exultant, 2004)
3. Transcendance (Transcendent, 2005)
2. Exultant (Exultant, 2004)
3. Transcendance (Transcendent, 2005)
Fiche de lecture
Le cycle des Enfants de la Destinée se compose de trois tomes : Coalescence, Exultant et Transcendance. Le tout se déroule à six époques différentes, mais les époques ne sont pas racontées dans l'ordre chronologique. Chaque tome en comporte deux (avec parfois des passages d'une troisième), qui se succèdent : un chapitre à une époque, le suivant à l'autre époque, et ainsi de suite. Les six époques vont du Big Bang à un moment situé à 500.000 ans dans le futur.
Le premier tome raconte l'histoire d'un homme qui part à la recherche de sa sœur jumelle, dont il vient d'apprendre l'existence. En parallèle, on suit la vie d'une jeune breto-romaine à l'époque de la chute de l'Empire Romain.
Le second tome mêle la quête de suprématie de l'humanité dans la galaxie avec une histoire des civilisations précoces (euphémisme!) de l'univers.
Dans le troisième tome, on suit les aventures du neveu du héros du premier tome, à peu près 40 ans plus tard, en parallèle avec les péripétie d'une jeune fille d'un futur lointain.
Après lecture, il est évident que ce cycle est lié à celui des Xeelees.
Le premier tome raconte l'histoire d'un homme qui part à la recherche de sa sœur jumelle, dont il vient d'apprendre l'existence. En parallèle, on suit la vie d'une jeune breto-romaine à l'époque de la chute de l'Empire Romain.
Le second tome mêle la quête de suprématie de l'humanité dans la galaxie avec une histoire des civilisations précoces (euphémisme!) de l'univers.
Dans le troisième tome, on suit les aventures du neveu du héros du premier tome, à peu près 40 ans plus tard, en parallèle avec les péripétie d'une jeune fille d'un futur lointain.
Après lecture, il est évident que ce cycle est lié à celui des Xeelees.
Le maître de la hard-SF s'attaque là à un genre différent. On passe en permanence du space-opera au planet-opera. J'ai aimé le cycle mais j'ai quand même quelques réserves.
Tout d'abord, j'aime le style habituel de Baxter, avec son jargon et sa SF "pointue". Les tendances sont là (certaines parties du tome 2 sont décoiffantes) mais moins prégnantes que dans Voyage ou l'Echelle de Darwin. Il y a quand même quelques technologies ébouriffantes. Ce n'est pas vraiment une déception, mais en tout cas c'est une surprise.
Ensuite, le scénario général est d'une profondeur incroyable. Parfois, on se demande où il veut en venir. Et il y a quelques lenteurs (surtout dans le tome 3), mais rien de grave.
Enfin, il faut bien admettre que pour le space-opera Baxter ne vaut pas Hamilton, et que pour le planet-opera il ne vaut pas Simmons ou Brin.
Au final, l'auteur a pris un risque en s'aventurant en-dehors de ses habitudes. C'est tout à son honneur, et il s'en sort plutôt bien. Le cycle est long et manque parfois de rythme, mais c'est probablement nécessaire pour la profondeur du sujet. Si nous étions encore l'unif, je dirais que le cycle oscille entre une cote de satisfaction et la distinction.
Tout d'abord, j'aime le style habituel de Baxter, avec son jargon et sa SF "pointue". Les tendances sont là (certaines parties du tome 2 sont décoiffantes) mais moins prégnantes que dans Voyage ou l'Echelle de Darwin. Il y a quand même quelques technologies ébouriffantes. Ce n'est pas vraiment une déception, mais en tout cas c'est une surprise.
Ensuite, le scénario général est d'une profondeur incroyable. Parfois, on se demande où il veut en venir. Et il y a quelques lenteurs (surtout dans le tome 3), mais rien de grave.
Enfin, il faut bien admettre que pour le space-opera Baxter ne vaut pas Hamilton, et que pour le planet-opera il ne vaut pas Simmons ou Brin.
Au final, l'auteur a pris un risque en s'aventurant en-dehors de ses habitudes. C'est tout à son honneur, et il s'en sort plutôt bien. Le cycle est long et manque parfois de rythme, mais c'est probablement nécessaire pour la profondeur du sujet. Si nous étions encore l'unif, je dirais que le cycle oscille entre une cote de satisfaction et la distinction.