Survivants : anomalies quantiques, les albums de la série @ 2011-2017 Dargaud | Montage @ Le Galion des Etoiles
Un groupe de colons partis sur la planète Aldébaran se réveille à bord de leur vaisseau. Ils découvrent alors qu’ils sont les seuls rescapés, un message enregistré du commandant du vaisseau leur annonce en effet la mort de tous les autres passagers ! Ils atterrissent alors sur une planète hostile, perdue dans l’espace, obligés de s’organiser afin de survivre. Ils vont devoir affronter de multiples dangers, notamment la présence de créatures aussi hostiles qu’invisibles. Parmi eux, Manon, une jeune femme, décide de prendre les choses en main et d’explorer cette planète de tous les dangers…
Episode 1 (2011)
Episode 2 (2012)
Episode 3 (2014)
Episode 4 (2016)
Episode 5 (2017)
Episode 1 (2011)
Episode 2 (2012)
Episode 3 (2014)
Episode 4 (2016)
Episode 5 (2017)
Fiche de lecture
Episode 1
Dans les cycles Aldébaran, Bételgeuse et Antarès, Leo maîtrise aussi bien le scénario que le dessin. C’est tout simplement superbe. Et avec ce nouveau cycle « Survivants », qui vient se placer chronologiquement avant les autres, l’auteur ne déroge pas à la règle. Ce premier tome « Anomalies quantiques » est tout à fait dans la lignée de la franchise des Mondes d’Aldébaran.
Pour commencer, en première page, nous découvrons deux articles du ALDBnews. Le premier relate l’accident qui a désintégré l’astronef « Tycho Brahe » (nom d’un célèbre astronome danois 1546-1601), servant ainsi d’introduction à l’histoire. Le second est une interview du professeur Nathan Kosma, physicien, qui nous explique les causes du dysfonctionnement du « Benevides Transfert » (déplacement dans l’espace à une vitesse supérieure à celle de la lumière). Nous avons donc ici une mise en bouche des plus appétissantes pour démarrer cette histoire !
Nous sommes donc en présence de personnages que nous ne connaissons pas encore. Ils sont les premiers colons humains à avoir voyagé aussi loin dans l’univers. Leur vaisseau ayant été victime d’un accident, sur Terre, on les croit tous morts. Pourtant, grâce au sacrifice de l’un des membres d’équipage, une petite équipe de 12 personnes a survécu. Les survivants ont atterri à bord d’une navette de transport sur une exoplanète inconnue. Livrés à eux-mêmes, ils doivent apprendre à se débrouiller pour y vivre.
Il apparaît clairement que Manon Servoz est la nouvelle héroïne de ces aventures prometteuses. La jeune femme ne manque pas de courage et d’intelligence, à l’instar de Kim Keller. Elle et son groupe évoluent au milieu d’une faune et d’une flore à la fois étranges et sublimes. Comme d’habitude, Leo met en avant le côté humaniste de ces péripéties. Ainsi, au milieu de ce décor exotique, nous assistons à des rivalités qui prennent de plus en plus d’ampleur, au point que le groupe finit par se scinder en deux. Cela me rappelle la série TV « Lost », juste après le crash, où tout le monde se bat pour savoir qui sera le chef du groupe…
Par contre, l’auteur amène quelque chose de nouveau qui a fortement piqué ma curiosité : deux peuples indigènes, très différents l’un de l’autre. D’un côté on a des chasseurs peu avenants qui semblent portés sur la bouteille, et de l’autre, des êtres humanoïdes conviviaux emplis de bonnes intentions. On avait déjà pu voir des créatures intelligentes (les Iums, la Mantrisse, le mystérieux Sven) dans le cycle de Bételgeuse. J’espère qu’ici aussi on en apprendra plus sur ces êtres.
On peut également relever que les protagonistes sont de plusieurs nationalités. Ainsi nous avons des Américains, des Serbes, des Marocains, un Brésilien, un Chinois, un Italien, une Française et une Allemande. Ce mélange nous donne l’impression de se retrouver en présence de futurs fondateurs d’une nouvelle humanité extrasolaire. La seule petite chose qui me dérange un peu, c’est la ressemblance physique des personnages avec ceux dont nous avons l’habitude. Alex Muniz est le portrait craché de Driss, Ilse Meyfarth celui de Kim, et Mel Diggins celui de Marc Sorensen.
En résumé, j’ai beaucoup aimé cette BD. Je me réjouis de lire la suite pour découvrir de quelle manière Leo va s’y prendre pour rejoindre l’arc des mondes d’Aldébaran.
Episode 2
Après une forte mésentente, les Survivants se sont scindés en deux groupes. Dans ce second opus, nous suivons le groupe de Manon Servoz, qui, comme le leur ont conseillé les extraterrestres amicaux, décident de quitter la jungle hostile pour rejoindre une ville. Au sortir de la jungle, ils se retrouvent sur une vaste plaine qui n’en est pas moins dangereuse. Au fil de leur progression, ils font une découverte macabre : les restes de la jeune Helena Barjic, qui faisait partie de l’autre groupe. Mais cette plaine leur réserve encore bien d’autres mésaventures…
J’ai dévoré ce deuxième tome ! Son gros point fort, c’est son scénario. Le groupe de Manon Servoz est confronté à un drôle de phénomène, qu’il comprendra être une anomalie quantique. Il semblerait que la planète sur laquelle ils se sont échoués soit au cœur de cette anomalie, et que les diverses espèces (animales et intelligentes) hétéroclites qui la peuplent aient toutes été victimes du même phénomène. La planète semble divisée en plusieurs « tranches » espace-temps. Ainsi, lorsque Manon et Alex sont partis chercher de l’eau, ils ont été témoins du phénomène, et lorsqu’ils reviennent vers le reste du groupe, celui-ci a… disparu. Ils comprennent alors petit à petit que 6 ans se sont écoulés depuis leur départ pour le groupe qui les attendait, alors que pour eux, en réalité, ils ne s’étaient absentés que quelques heures. Manon et Alex se demandent donc si l’étrange nuage noir qu’ils avaient observé quelques jours plus tôt est lié à cette perturbante activité ?
Ce scénario, que je trouve absolument captivant, me rappelle celui du tome 1 de « L’Odyssée du Temps » (Clarke et Baxter), où les personnages étaient bloqués sur une planète morcelée en tranches d’époques et de temps. Cela devrait plaire aux amateurs de hard SF !
A côté de cela, des liens d’amitiés se tissent entre les personnages du groupe de Manon, et peut-être même un peu plus entre certains. Je trouve chacun d’eux attachants et bien travaillés. Leur évolution à chacun est intéressante. Leur comportement et leurs actes me semblent également plus adultes que dans « Aldébaran », moins innocents et moins naïfs.
L’introduction de plusieurs races extraterrestres, amicales ou hostiles, confèrent du charme et de l’exotisme à l’ensemble.
J’aime vraiment beaucoup cet arc et j’ai hâte de lire la suite. Cela semble très prometteur !
Episode 3
Ce troisième tome est clairement scindé en deux parties. Dans la première, on assiste à la réunion des Survivants, c'est-à-dire de ceux qui ont subi le saut temporel, et de ceux qui n’ont pas affronté cette anomalie quantique. Pour le premier groupe, il ne s’est écoulé que deux jours, tandis pour l’autre, qui vit désormais avec les Holorans, c’est carrément 6 années qui se sont écoulées. Ces retrouvailles sont la porte ouverte à des festivités, mais pas seulement… Des petits conflits éclatent entre les survivants et des disputes naissent entre les couples. Et cela dure la moitié du tome. Très sincèrement, j’ai trouvé cette partie un peu plate et ennuyeuse.
Par contre, cela devient nettement plus intéressant dans la deuxième partie, à partir du moment où Manon, Alex et Djamile partent en expédition avec les deux Holorans. Dès lors, on a le droit à une histoire haletante, truffée d’aventure, de faune et de flore exotiques, de peuples extraterrestres, de mystères, et surtout, on revient sur le thème principal, à savoir les anomalies quantiques et c’est tant mieux ! Et à ce sujet, il y a une sacrée surprise, qui fait de « Survivants » définitivement un arc des mondes d’Aldébaran. C’est passionnant !
Je suis toujours aussi fan du dessin de Leo. Des créatures magnifiques (je pense ici notamment au banc de « poissons » qui se dirige sur la faille temporelle), des extraterrestres intelligents et surprenants, des personnages humains (plutôt matures pour leur âge) beaux et touchants, dont les visages expriment une palette d’émotions, et un scénario vraiment captivant. Bref, je suis comblée.
Voici donc un tome 3 dont la fin surprenante me laisse sans voix !
Episode 4
J’aime beaucoup ce cycle « Survivants – Anomalies quantiques », et de manière générale, j’aime les univers créés par Leo. Néanmoins, je trouve que le quatrième tome de cette série est un peu moins bon que les précédents. Il est bien, mais il présente quelques faits qui m’ont un peu dérangées/déroutées.
A commencer par le sentiment qu’on va partout et nulle part en même temps. Avec ces sauts dans le temps à tout vent, je ne sais plus trop où en on est, temporellement parlant. Et ce que je trouve déconcertant, c’est la chance incroyable qui fait qu’à présent, toute l’équipe, même dispersée, fait les mêmes bonds (c’était plus intéressant la première fois, lorsque seuls Manon et Alex avaient voyagé dans le temps).
Ensuite, j’ai trouvé que cet album comportait trop de scènes de combats gores, dont je me serais bien passée. Surtout tant de brutalité et de bestialité de la part des Holorans, cela m’a étonnée…
Et puis, bien que Manon et Alex aient parcouru pas mal de chemin dans ce quatrième tome, je trouve quand même que l’histoire traîne un peu en longueur… même si bien sûr la faune et la flore sont spectaculaires.
Maintenant pour parler de choses positives, parlons de la Mantrisse ! Elle est là, bien présente. Et j’ai hâte de voir comment Leo va développer le scénario pour former un arc avec les Mondes d’Aldébaran.
Je me réjouis donc de lire la suite, car là je reste sur une impression mitigée.
Episode 5
Cet épisode 5 conclut le cycle « Survivants », un cycle qui a vraiment fort bien commencé, mais qui au fil des tomes a perdu de sa superbe…
Comme vous le savez, je suis fan des œuvres de Leo. Et de ce fait, ce que je vais dire ci-dessous me fait malheureusement de la peine, mais voilà, je ne vais pas vous raconter des histoires pour sauver le truc.
Les héros sont sauvés de manière inopinée par Sven, l’extraterrestre qui est le père de la fille de Kim Keller. On apprend que les héros doivent leur salut à la Mantrisse de cette planète, qui a communiqué en érigeant une antenne avec la Mantrisse d’Aldébaran, et que cette dernière a contacté Sven pour lui demander d’aller sauver ce petit groupe d’humains au moyen de son vaisseau (la Mantrisse a un faible pour les Humains, les autres extraterrestres, elle s’en fou visiblement). Sven sauve tout le monde et ramène le groupe sur Aldébaran, la planète où devait initialement se poser le vaisseau des survivants. Les rescapés n’en croient pas leurs yeux, ils sont tout contents d’avoir été sauvés contre toute attente, et le rideau se ferme sur ces derniers attablés sur la terrasse d’un bistrot en train de lever leur verre de bière à la mémoire de ceux qui n’ont pas survécu. Voilà, fin de l’histoire.
En conclusion, je suis déçue. J’ai lu ce tome 10 minutes chrono. Cette fin de cycle est bâclée et c’est frustrant quand on connaît le potentiel des histoires de Leo.
Et pour finir : ce cycle vient clairement rejoindre l’arc des mondes d’Aldébaran en cours, puisqu’il est fortement permis de supposer que dans une future histoire Kim Keller et Manon Servoz seront amenées à se rencontrer.
Dans les cycles Aldébaran, Bételgeuse et Antarès, Leo maîtrise aussi bien le scénario que le dessin. C’est tout simplement superbe. Et avec ce nouveau cycle « Survivants », qui vient se placer chronologiquement avant les autres, l’auteur ne déroge pas à la règle. Ce premier tome « Anomalies quantiques » est tout à fait dans la lignée de la franchise des Mondes d’Aldébaran.
Pour commencer, en première page, nous découvrons deux articles du ALDBnews. Le premier relate l’accident qui a désintégré l’astronef « Tycho Brahe » (nom d’un célèbre astronome danois 1546-1601), servant ainsi d’introduction à l’histoire. Le second est une interview du professeur Nathan Kosma, physicien, qui nous explique les causes du dysfonctionnement du « Benevides Transfert » (déplacement dans l’espace à une vitesse supérieure à celle de la lumière). Nous avons donc ici une mise en bouche des plus appétissantes pour démarrer cette histoire !
Nous sommes donc en présence de personnages que nous ne connaissons pas encore. Ils sont les premiers colons humains à avoir voyagé aussi loin dans l’univers. Leur vaisseau ayant été victime d’un accident, sur Terre, on les croit tous morts. Pourtant, grâce au sacrifice de l’un des membres d’équipage, une petite équipe de 12 personnes a survécu. Les survivants ont atterri à bord d’une navette de transport sur une exoplanète inconnue. Livrés à eux-mêmes, ils doivent apprendre à se débrouiller pour y vivre.
Il apparaît clairement que Manon Servoz est la nouvelle héroïne de ces aventures prometteuses. La jeune femme ne manque pas de courage et d’intelligence, à l’instar de Kim Keller. Elle et son groupe évoluent au milieu d’une faune et d’une flore à la fois étranges et sublimes. Comme d’habitude, Leo met en avant le côté humaniste de ces péripéties. Ainsi, au milieu de ce décor exotique, nous assistons à des rivalités qui prennent de plus en plus d’ampleur, au point que le groupe finit par se scinder en deux. Cela me rappelle la série TV « Lost », juste après le crash, où tout le monde se bat pour savoir qui sera le chef du groupe…
Par contre, l’auteur amène quelque chose de nouveau qui a fortement piqué ma curiosité : deux peuples indigènes, très différents l’un de l’autre. D’un côté on a des chasseurs peu avenants qui semblent portés sur la bouteille, et de l’autre, des êtres humanoïdes conviviaux emplis de bonnes intentions. On avait déjà pu voir des créatures intelligentes (les Iums, la Mantrisse, le mystérieux Sven) dans le cycle de Bételgeuse. J’espère qu’ici aussi on en apprendra plus sur ces êtres.
On peut également relever que les protagonistes sont de plusieurs nationalités. Ainsi nous avons des Américains, des Serbes, des Marocains, un Brésilien, un Chinois, un Italien, une Française et une Allemande. Ce mélange nous donne l’impression de se retrouver en présence de futurs fondateurs d’une nouvelle humanité extrasolaire. La seule petite chose qui me dérange un peu, c’est la ressemblance physique des personnages avec ceux dont nous avons l’habitude. Alex Muniz est le portrait craché de Driss, Ilse Meyfarth celui de Kim, et Mel Diggins celui de Marc Sorensen.
En résumé, j’ai beaucoup aimé cette BD. Je me réjouis de lire la suite pour découvrir de quelle manière Leo va s’y prendre pour rejoindre l’arc des mondes d’Aldébaran.
Episode 2
Après une forte mésentente, les Survivants se sont scindés en deux groupes. Dans ce second opus, nous suivons le groupe de Manon Servoz, qui, comme le leur ont conseillé les extraterrestres amicaux, décident de quitter la jungle hostile pour rejoindre une ville. Au sortir de la jungle, ils se retrouvent sur une vaste plaine qui n’en est pas moins dangereuse. Au fil de leur progression, ils font une découverte macabre : les restes de la jeune Helena Barjic, qui faisait partie de l’autre groupe. Mais cette plaine leur réserve encore bien d’autres mésaventures…
J’ai dévoré ce deuxième tome ! Son gros point fort, c’est son scénario. Le groupe de Manon Servoz est confronté à un drôle de phénomène, qu’il comprendra être une anomalie quantique. Il semblerait que la planète sur laquelle ils se sont échoués soit au cœur de cette anomalie, et que les diverses espèces (animales et intelligentes) hétéroclites qui la peuplent aient toutes été victimes du même phénomène. La planète semble divisée en plusieurs « tranches » espace-temps. Ainsi, lorsque Manon et Alex sont partis chercher de l’eau, ils ont été témoins du phénomène, et lorsqu’ils reviennent vers le reste du groupe, celui-ci a… disparu. Ils comprennent alors petit à petit que 6 ans se sont écoulés depuis leur départ pour le groupe qui les attendait, alors que pour eux, en réalité, ils ne s’étaient absentés que quelques heures. Manon et Alex se demandent donc si l’étrange nuage noir qu’ils avaient observé quelques jours plus tôt est lié à cette perturbante activité ?
Ce scénario, que je trouve absolument captivant, me rappelle celui du tome 1 de « L’Odyssée du Temps » (Clarke et Baxter), où les personnages étaient bloqués sur une planète morcelée en tranches d’époques et de temps. Cela devrait plaire aux amateurs de hard SF !
A côté de cela, des liens d’amitiés se tissent entre les personnages du groupe de Manon, et peut-être même un peu plus entre certains. Je trouve chacun d’eux attachants et bien travaillés. Leur évolution à chacun est intéressante. Leur comportement et leurs actes me semblent également plus adultes que dans « Aldébaran », moins innocents et moins naïfs.
L’introduction de plusieurs races extraterrestres, amicales ou hostiles, confèrent du charme et de l’exotisme à l’ensemble.
J’aime vraiment beaucoup cet arc et j’ai hâte de lire la suite. Cela semble très prometteur !
Episode 3
Ce troisième tome est clairement scindé en deux parties. Dans la première, on assiste à la réunion des Survivants, c'est-à-dire de ceux qui ont subi le saut temporel, et de ceux qui n’ont pas affronté cette anomalie quantique. Pour le premier groupe, il ne s’est écoulé que deux jours, tandis pour l’autre, qui vit désormais avec les Holorans, c’est carrément 6 années qui se sont écoulées. Ces retrouvailles sont la porte ouverte à des festivités, mais pas seulement… Des petits conflits éclatent entre les survivants et des disputes naissent entre les couples. Et cela dure la moitié du tome. Très sincèrement, j’ai trouvé cette partie un peu plate et ennuyeuse.
Par contre, cela devient nettement plus intéressant dans la deuxième partie, à partir du moment où Manon, Alex et Djamile partent en expédition avec les deux Holorans. Dès lors, on a le droit à une histoire haletante, truffée d’aventure, de faune et de flore exotiques, de peuples extraterrestres, de mystères, et surtout, on revient sur le thème principal, à savoir les anomalies quantiques et c’est tant mieux ! Et à ce sujet, il y a une sacrée surprise, qui fait de « Survivants » définitivement un arc des mondes d’Aldébaran. C’est passionnant !
Je suis toujours aussi fan du dessin de Leo. Des créatures magnifiques (je pense ici notamment au banc de « poissons » qui se dirige sur la faille temporelle), des extraterrestres intelligents et surprenants, des personnages humains (plutôt matures pour leur âge) beaux et touchants, dont les visages expriment une palette d’émotions, et un scénario vraiment captivant. Bref, je suis comblée.
Voici donc un tome 3 dont la fin surprenante me laisse sans voix !
Episode 4
J’aime beaucoup ce cycle « Survivants – Anomalies quantiques », et de manière générale, j’aime les univers créés par Leo. Néanmoins, je trouve que le quatrième tome de cette série est un peu moins bon que les précédents. Il est bien, mais il présente quelques faits qui m’ont un peu dérangées/déroutées.
A commencer par le sentiment qu’on va partout et nulle part en même temps. Avec ces sauts dans le temps à tout vent, je ne sais plus trop où en on est, temporellement parlant. Et ce que je trouve déconcertant, c’est la chance incroyable qui fait qu’à présent, toute l’équipe, même dispersée, fait les mêmes bonds (c’était plus intéressant la première fois, lorsque seuls Manon et Alex avaient voyagé dans le temps).
Ensuite, j’ai trouvé que cet album comportait trop de scènes de combats gores, dont je me serais bien passée. Surtout tant de brutalité et de bestialité de la part des Holorans, cela m’a étonnée…
Et puis, bien que Manon et Alex aient parcouru pas mal de chemin dans ce quatrième tome, je trouve quand même que l’histoire traîne un peu en longueur… même si bien sûr la faune et la flore sont spectaculaires.
Maintenant pour parler de choses positives, parlons de la Mantrisse ! Elle est là, bien présente. Et j’ai hâte de voir comment Leo va développer le scénario pour former un arc avec les Mondes d’Aldébaran.
Je me réjouis donc de lire la suite, car là je reste sur une impression mitigée.
Episode 5
Cet épisode 5 conclut le cycle « Survivants », un cycle qui a vraiment fort bien commencé, mais qui au fil des tomes a perdu de sa superbe…
Comme vous le savez, je suis fan des œuvres de Leo. Et de ce fait, ce que je vais dire ci-dessous me fait malheureusement de la peine, mais voilà, je ne vais pas vous raconter des histoires pour sauver le truc.
Les héros sont sauvés de manière inopinée par Sven, l’extraterrestre qui est le père de la fille de Kim Keller. On apprend que les héros doivent leur salut à la Mantrisse de cette planète, qui a communiqué en érigeant une antenne avec la Mantrisse d’Aldébaran, et que cette dernière a contacté Sven pour lui demander d’aller sauver ce petit groupe d’humains au moyen de son vaisseau (la Mantrisse a un faible pour les Humains, les autres extraterrestres, elle s’en fou visiblement). Sven sauve tout le monde et ramène le groupe sur Aldébaran, la planète où devait initialement se poser le vaisseau des survivants. Les rescapés n’en croient pas leurs yeux, ils sont tout contents d’avoir été sauvés contre toute attente, et le rideau se ferme sur ces derniers attablés sur la terrasse d’un bistrot en train de lever leur verre de bière à la mémoire de ceux qui n’ont pas survécu. Voilà, fin de l’histoire.
En conclusion, je suis déçue. J’ai lu ce tome 10 minutes chrono. Cette fin de cycle est bâclée et c’est frustrant quand on connaît le potentiel des histoires de Leo.
Et pour finir : ce cycle vient clairement rejoindre l’arc des mondes d’Aldébaran en cours, puisqu’il est fortement permis de supposer que dans une future histoire Kim Keller et Manon Servoz seront amenées à se rencontrer.