Résumé
Trois ans après les aventures vécues en compagnie de Kim et de ses compagnons, Manon, de retour sur Terre, obtient son diplôme d'agent spécial de l'ONU.
Ailleurs, dans l'espace, une station en orbite autour de la Terre observe avec inquiétude l'arrivée d'un vaisseau spatial d'origine inconnue qui s'immobilise soudainement au-dessus de notre planète.
L'ONU fait appel aux forces spéciales : Manon se retrouve engagée dans une mission périlleuse en compagnie d'une troupe d'élite qui les conduira jusqu'à la planète Neptune où se dissimule un autre vaisseau, immense, à bord duquel des humains semblent prisonniers. Mais, une fois à bord, rien ne va se passer comme prévu et très vite, la situation dérape...
Heureusement pour Manon, elle pourra compter sur l'aide d'une experte des missions périlleuses : Kim Keller.
Episode 1 (2022)
Episode 2 (2022)
Ailleurs, dans l'espace, une station en orbite autour de la Terre observe avec inquiétude l'arrivée d'un vaisseau spatial d'origine inconnue qui s'immobilise soudainement au-dessus de notre planète.
L'ONU fait appel aux forces spéciales : Manon se retrouve engagée dans une mission périlleuse en compagnie d'une troupe d'élite qui les conduira jusqu'à la planète Neptune où se dissimule un autre vaisseau, immense, à bord duquel des humains semblent prisonniers. Mais, une fois à bord, rien ne va se passer comme prévu et très vite, la situation dérape...
Heureusement pour Manon, elle pourra compter sur l'aide d'une experte des missions périlleuses : Kim Keller.
Episode 1 (2022)
Episode 2 (2022)
Fiche de lecture
Terre, an 2203. Manon Servoz vient tout juste de terminer sa formation pour devenir agent spécial de l’ONU et la voilà déjà assignée à une toute première mission hors norme.
En orbite autour de la Terre, la station spatiale Einstein vient d’être approchée par… une soucoupe volante extraterrestre au design vintage tout droit sorti d’un film de SF des années 50 et portant des inscriptions en anglais sur son flanc ! Mais quel est ce binz ?!
Le vaisseau ne répondant pas aux différentes tentatives de prises de contacts, Manon et quatre autres pros sont envoyés à la rencontre de ce curieux vaisseau. Ils doivent l’accoster et monter à son bord. A l’intérieur, aucun signe de vie, si ce n’est la macabre découverte de deux cadavres humains vêtus comme des trappeurs, tués par des nanorobots, comme le révéleront les expertises effectuées ultérieurement. Et pour unique rencontre, un robot de combat que Manon parvient à pulvériser juste avant qu’il n’abatte les membres de son groupe.
Par la suite, une nouvelle donnée, plutôt inquiétante, est rapportée par les techniciens qui ont à leur tour examiné l’étrange appareil : il n’est pas équipé pour les voyages interstellaires. Ce qui permet donc de conclure qu’il vient forcément des « environs », l’hypothèse la plus probable étant qu’il serait parti d’un vaisseau plus grand et plus sophistiqué qui aurait pénétré dans notre système solaire.
C’est alors que tous les télescopes se mettent à balayer le ciel à la recherche de cet hypothétique vaisseau. L’intrus est découvert aux alentours de Neptune. De forme cylindrique (on dirait une seringue), il est gigantesque, de la taille d’un vaisseau-monde ! Là aussi, la tentative pour établir une communication échoue, car les drones envoyés à sa rencontre sont détruits dès qu’ils s’en approchent de trop près. Il faut donc envoyer des militaires et les agents de l’ONU dans le secteur. Ils ont pour mission de neutraliser l’armement, puis d’entrer dans l’immense vaisseau, afin d’en percer son mystère. Pour ce voyage dans notre système planétaire, l’aide et la technologie des Tsaltérians sont indispensables. Et bien évidemment, celle de Kim Keller également, puisque c’est elle l’ambassadrice des Terriens auprès des Tsaltérians.
Et une fois de plus, la mission, bien que soigneusement préparée, part en sucette et vire à la catastrophe ! Kim se retrouve alors confrontée à une décision difficile, peut-être même la plus difficile de sa vie…
La balade sur Bételgeuse en compagnie de Kim, Marc et Maï Lan qui retrouvent Iummy, ainsi que la rencontre avec la fameuse Mantrisse peu avenante, m’ont beaucoup plu, même si je l’associe davantage à un clin d’œil aux précédents récits - pour rappeler que nous sommes toujours dans le cycle des Mondes d’Aldébaran en dépit d’une nouvelle aventure plus « près » de chez nous - plus qu’à une séquence qui pourrait avoir un rôle bien précis dans le scénario de Neptune.
Visuellement, en ce qui concerne la faune et la flore exotiques, le dessin, les couleurs, les plans, les cadrages sont beaux et soigneusement effectués pour un maximum d’effet. En revanche, pour ce qui est des personnages, je les trouve trop figés, trop lisses, trop raides. Et ils se ressemblent tous un peu trop (notamment Kim et Alex). Néanmoins, les deux héroïnes sont magnifiques, de par leurs attitudes et actions. Manon a non seulement pris du grade, mais de l’assurance aussi. Quant à Kim, elle a gagné en maturité et en sagesse. Elle a une sacrée prestance. Certaines de ses réflexions m’ont à la fois impressionnées et bouleversées, au point que je me suis demandé si ce n’était pas là son ultime mission…
Il y a quand même malgré tout un détail qui m’a fait lever un sourcil d’étonnement : on a ici des extraterrestres possédant une technologie très évoluée au point de pouvoir construire un immense vaisseau spatial doté d’un super-ordinateur, de robots de combats perfectionnés et de nanorobots, et qui peut traverser tout le système solaire. Et quoi ? C’est seulement arrivés à proximité de la Terre qu’ils s’aperçoivent que la planète visée est déjà habitée ?! … Mouais. Hem.
En conclusion, Neptune est une histoire SF vintage des plus plaisantes, qui me rappelle ces récits d’aventures spatiales d’antan que je chéris tant, tels que ceux d’Edmond Hamilton ou de Stefan Wul.
En orbite autour de la Terre, la station spatiale Einstein vient d’être approchée par… une soucoupe volante extraterrestre au design vintage tout droit sorti d’un film de SF des années 50 et portant des inscriptions en anglais sur son flanc ! Mais quel est ce binz ?!
Le vaisseau ne répondant pas aux différentes tentatives de prises de contacts, Manon et quatre autres pros sont envoyés à la rencontre de ce curieux vaisseau. Ils doivent l’accoster et monter à son bord. A l’intérieur, aucun signe de vie, si ce n’est la macabre découverte de deux cadavres humains vêtus comme des trappeurs, tués par des nanorobots, comme le révéleront les expertises effectuées ultérieurement. Et pour unique rencontre, un robot de combat que Manon parvient à pulvériser juste avant qu’il n’abatte les membres de son groupe.
Par la suite, une nouvelle donnée, plutôt inquiétante, est rapportée par les techniciens qui ont à leur tour examiné l’étrange appareil : il n’est pas équipé pour les voyages interstellaires. Ce qui permet donc de conclure qu’il vient forcément des « environs », l’hypothèse la plus probable étant qu’il serait parti d’un vaisseau plus grand et plus sophistiqué qui aurait pénétré dans notre système solaire.
C’est alors que tous les télescopes se mettent à balayer le ciel à la recherche de cet hypothétique vaisseau. L’intrus est découvert aux alentours de Neptune. De forme cylindrique (on dirait une seringue), il est gigantesque, de la taille d’un vaisseau-monde ! Là aussi, la tentative pour établir une communication échoue, car les drones envoyés à sa rencontre sont détruits dès qu’ils s’en approchent de trop près. Il faut donc envoyer des militaires et les agents de l’ONU dans le secteur. Ils ont pour mission de neutraliser l’armement, puis d’entrer dans l’immense vaisseau, afin d’en percer son mystère. Pour ce voyage dans notre système planétaire, l’aide et la technologie des Tsaltérians sont indispensables. Et bien évidemment, celle de Kim Keller également, puisque c’est elle l’ambassadrice des Terriens auprès des Tsaltérians.
Et une fois de plus, la mission, bien que soigneusement préparée, part en sucette et vire à la catastrophe ! Kim se retrouve alors confrontée à une décision difficile, peut-être même la plus difficile de sa vie…
***
La lecture de ce sixième cycle – composé de deux tomes - est un régal. C’est divertissant, le tout se laisse agréablement suivre. Ce mystérieux vaisseau-monde qui traverse notre système solaire sent bon le Rendez-vous avec RAMA - mais en plus hostile. Le scénario, sans être particulièrement original, m’a plu et j’ai tout spécialement bien apprécié la touche UFO. La balade sur Bételgeuse en compagnie de Kim, Marc et Maï Lan qui retrouvent Iummy, ainsi que la rencontre avec la fameuse Mantrisse peu avenante, m’ont beaucoup plu, même si je l’associe davantage à un clin d’œil aux précédents récits - pour rappeler que nous sommes toujours dans le cycle des Mondes d’Aldébaran en dépit d’une nouvelle aventure plus « près » de chez nous - plus qu’à une séquence qui pourrait avoir un rôle bien précis dans le scénario de Neptune.
Visuellement, en ce qui concerne la faune et la flore exotiques, le dessin, les couleurs, les plans, les cadrages sont beaux et soigneusement effectués pour un maximum d’effet. En revanche, pour ce qui est des personnages, je les trouve trop figés, trop lisses, trop raides. Et ils se ressemblent tous un peu trop (notamment Kim et Alex). Néanmoins, les deux héroïnes sont magnifiques, de par leurs attitudes et actions. Manon a non seulement pris du grade, mais de l’assurance aussi. Quant à Kim, elle a gagné en maturité et en sagesse. Elle a une sacrée prestance. Certaines de ses réflexions m’ont à la fois impressionnées et bouleversées, au point que je me suis demandé si ce n’était pas là son ultime mission…
Il y a quand même malgré tout un détail qui m’a fait lever un sourcil d’étonnement : on a ici des extraterrestres possédant une technologie très évoluée au point de pouvoir construire un immense vaisseau spatial doté d’un super-ordinateur, de robots de combats perfectionnés et de nanorobots, et qui peut traverser tout le système solaire. Et quoi ? C’est seulement arrivés à proximité de la Terre qu’ils s’aperçoivent que la planète visée est déjà habitée ?! … Mouais. Hem.
En conclusion, Neptune est une histoire SF vintage des plus plaisantes, qui me rappelle ces récits d’aventures spatiales d’antan que je chéris tant, tels que ceux d’Edmond Hamilton ou de Stefan Wul.