Les Murailles du Temps @ 2021 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Jean-Félix Lyon
Mia a été capturée avec ses amies par des aliens destructeurs de mondes. Esclave dans un de leurs gigantesques vaisseaux, leur petit groupe parvient, malgré la perte de trois des leurs, à s’enfuir et à rejoindre une planète étrangement semblable à la Terre. La découvrant détruite et envahie par la mort, elles ne peuvent y demeurer et vont plonger, avec leur petit jet spatial, au cœur d’un proche trou de ver pour tenter de rentrer chez elles. Mais, dans l’univers lointain, rien n’est jamais ce que l’on croit ni ce que l’on espère. Si franchir l’espace et le temps, au risque d’être jetées dans l’inconnu d’une autre époque, reste leur plus grande peur, ce sont des pièges bien plus incroyables qui les attendent, car ce n’est pas avec le temps, mais bien avec celles et ceux qui veulent les franchir que jouent les Murailles du Temps...
Fiche de lecture
Troisième livre de la série SysSol parue chez Rivière Blanche, ce dernier peut se lire indépendamment des deux premiers, les informations nécessaires à la compréhension étant toujours données. Bien sûr, il est quand même plus intéressant pour mieux appréhender toutes les subtilités d’avoir lu la saga des Vers, mais rien n'empêche de commencer par celui-là et d’approfondir ensuite.
« Jeune auteur », JC Gapdy ne cesse de progresser à chaque livre, dans son style, dans sa façon de traiter ses sujets, et dans les sujets mêmes abordés, et ce livre est à ce jour le plus abouti à mon sens.
La première partie du roman nous présente une race extraterrestre extrêmement belliqueuse, les Innerdiens, à la croisée entre les Moissonneurs de Mass Effect et Galactus de l’univers Marvel. Cette race pompe le magma des planètes pour s’en servir comme carburant pour leur voyage visiblement sans fin à travers l’espace, laissant derrière elle ruine et désolation, et ne faisant que peu de prisonniers, juste à titre de collection et un peu d’esclavage.
Nous suivons un groupe de femmes, capturées lors de l’attaque de leur planète, tentant de s’enfuir d’un des vaisseau-mères. Après quelques péripéties, elles arriveront à s’échapper sur la planète en cours de « ravitaillement » juste avant le départ des Innerdiens, pour rencontrer là encore une nouvelle race parmi les survivants. La communication s'avère compliquée, mènera à des drames et finira par la rencontre avec un vaisseau amical, celui de Yessi et Colorado (personnages des précédents romans). Et les premières révélations et surprises arrivent aussi, dont je ne dirai rien, même sous la torture. Suivra le voyage d’un équipage rassemblé par le hasard et tentant l’exploration des murailles du temps, nouveauté de ce tome, pour retrouver la planète d’origine des échappées...
Et c’est là que l’auteur dévoile un nouvel aspect de son écriture, dans la description de la vie à bord du vaisseau, mélangeant races et cultures avec tout son lot d’incompréhensions, arrivant à ne pas tomber dans le racoleur ou la facilité.
De nouveaux concepts sont abordés via les murailles, expliquant en partie certains événements des premiers romans, tout en étant plus « simple » à aborder (aucune aspirine n’est nécessaire ici).
Des pistes pour les prochains romans sont disséminées (je pense et j'espère) ici où là, avec un retour possible des Innerdiens, le croisement de vaisseaux rappelant les Ombres de Babylon5, un quatrième tome étant prévu pour fin 2022, sur un total de 10 si tout se passe bien.
En résumé, si vous avez apprécié les deux premiers livres, foncez ! Si vous avez abandonné en cours les précédents, tentez l’aventure avec celui-là, il est plus abordable. Si vous ne connaissez pas du tout l’auteur, cela peut être une bonne porte d’entrée à son univers. Pour les fans de l’auteur (on est quelques-uns), aucune hésitation 😉
« Jeune auteur », JC Gapdy ne cesse de progresser à chaque livre, dans son style, dans sa façon de traiter ses sujets, et dans les sujets mêmes abordés, et ce livre est à ce jour le plus abouti à mon sens.
La première partie du roman nous présente une race extraterrestre extrêmement belliqueuse, les Innerdiens, à la croisée entre les Moissonneurs de Mass Effect et Galactus de l’univers Marvel. Cette race pompe le magma des planètes pour s’en servir comme carburant pour leur voyage visiblement sans fin à travers l’espace, laissant derrière elle ruine et désolation, et ne faisant que peu de prisonniers, juste à titre de collection et un peu d’esclavage.
Nous suivons un groupe de femmes, capturées lors de l’attaque de leur planète, tentant de s’enfuir d’un des vaisseau-mères. Après quelques péripéties, elles arriveront à s’échapper sur la planète en cours de « ravitaillement » juste avant le départ des Innerdiens, pour rencontrer là encore une nouvelle race parmi les survivants. La communication s'avère compliquée, mènera à des drames et finira par la rencontre avec un vaisseau amical, celui de Yessi et Colorado (personnages des précédents romans). Et les premières révélations et surprises arrivent aussi, dont je ne dirai rien, même sous la torture. Suivra le voyage d’un équipage rassemblé par le hasard et tentant l’exploration des murailles du temps, nouveauté de ce tome, pour retrouver la planète d’origine des échappées...
Et c’est là que l’auteur dévoile un nouvel aspect de son écriture, dans la description de la vie à bord du vaisseau, mélangeant races et cultures avec tout son lot d’incompréhensions, arrivant à ne pas tomber dans le racoleur ou la facilité.
De nouveaux concepts sont abordés via les murailles, expliquant en partie certains événements des premiers romans, tout en étant plus « simple » à aborder (aucune aspirine n’est nécessaire ici).
Des pistes pour les prochains romans sont disséminées (je pense et j'espère) ici où là, avec un retour possible des Innerdiens, le croisement de vaisseaux rappelant les Ombres de Babylon5, un quatrième tome étant prévu pour fin 2022, sur un total de 10 si tout se passe bien.
En résumé, si vous avez apprécié les deux premiers livres, foncez ! Si vous avez abandonné en cours les précédents, tentez l’aventure avec celui-là, il est plus abordable. Si vous ne connaissez pas du tout l’auteur, cela peut être une bonne porte d’entrée à son univers. Pour les fans de l’auteur (on est quelques-uns), aucune hésitation 😉