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Textes de J.C. Gapdy

        


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Les Rescapés de l'Éridan | J.C. Gapdy | 2024

Une nouvelle dans l'univers de SysSol et de la Spatiale

Par | 17/03/2024 | Lu 893 fois




Les Rescapés de l'Éridan @ 2024 J.C. Gapdy
Les Rescapés de l'Éridan @ 2024 J.C. Gapdy

Illustration et quatrième de couverture

Héméth voit sa vie, déjà compliquée, tourner au drame lorsque le navire d’observation scientifique que ses parents dirigent est, étrangement et inexpliqué, attaqué puis détruit. Il se retrouve perdu dans l’espace, loin de toute civilisation, seul, ou presque, ayant alors pour unique compagnon et protecteur Nanaël, l’un des androïdes létiques du New-Éridan. Ensemble, ils vont tenter de survivre en rejoignant une proche planète dont la lune leur est accessible, mais où se tapit une entité terriblement dangereuse pour l’adolescent…

Présentation

Parue en 2013 dans une anthologie hommage à Philip K. Dick, reprise en 2015 au sein du fix-up, Aliens, vaisseau et Cie, cette histoire est l'une des toutes premières nouvelles de SF que j'ai écrites [il faudra donc être assez indulgent]. Toute en ambiance dickienne, elle conforte l'idée que la réalité n'est jamais aussi simple qu'il y paraîtrait et qu'il ne faut pas juger des seules apparences que laissent croire son début...
 
Détail : cette histoire est en deux parties. La première est l'initiale de 2013, la seconde a été ajoutée en 2015 ainsi qu'expliqué dans l'opus.
 
Anecdote : cette histoire est intimement liée à celle de Futur Inextricable (accessible depuis le Galion). D'abord parce que les personnages principaux ont un point commun psychologique, ensuite parce que ces deux nouvelles ont été envoyées à un appel à texte sur Philip K. Dick. Or, c'est « Futur inextricable » qui a été sélectionné par le jury (2e meilleure note dans le classement des nouvelles). L'éditeur a refusé de suivre ledit jury, car il trouvait que cette histoire était trop amorale et que cela aurait pu nuire à l'image qu'il souhaitait donner. Du coup, à cause de ce lien entre les deux héros, il a proposé retenir « New-Éridan ». Ayant la certitude d'avoir 11 nouvelles pour faire le fix-up « Aliens, vaisseau et Cie », j'ai accepté. Seul point décevant, Futur inextricable n'a jamais été accepté par quelque éditeur que ce soit. Tant pis...
 
Note : létique fait référence aux lètes, c'est-à-dire aux affranchis dont l’état d’ingenuus, ou né libre, était entre celui des hommes libres, des nobles francs et des serfs.

Téléchargement

Je vous propose cette nouvelle au téléchargement gratuit au format numérique de votre choix.


JC Gapdy
Copyright @ J.C. Gapdy pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur

𝗟𝗘 𝗚𝗔𝗟𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘𝗦 𝗘𝗧𝗢𝗜𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗦𝗧 𝗨𝗡 𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖𝗜𝗧É. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗶𝗺𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗹𝗼𝘁𝘀 ? 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 !

💬Commentaires

1.Posté par Southeast JONES le 17/03/2024 14:25 | Alerter
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southeast
Je ne me suis rappelé de cette nouvelle que sur la fin (initialement publiée dans l'excellent recueil "Aliens, vaisseaux & Cie"). Bien qu'œuvre de "jeunesse", qui a lu JC reconnaitra vraisemblablement sa patte. Un réel plaisir de lecture !

2.Posté par Siebella CHTH le 26/03/2024 15:47 | Alerter
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Sieb
Cela faisait des mois que je n'avais lu un récit aussi long et complexe (pour les termes techniques), pour diverses raisons personnelles. Les courtes nouvelles lues (et fort appréciées) sur le Galion récemment, ont été nécessaires à "l'abordage" de ce dernier. Et très bénéfiques, également.

Ici donc, il m'a fallu quelques pages avant de pouvoir me projeter pleinement dans l'univers de l'auteur, et de cette aventure, un périple assez tortueux, positivement parlant. Puis, j'ai embarqué avec plaisir aux côtés du/des héros, pour un voyage surprenant, que j'ai volontiers et aisément prolongé dans la seconde partie, curieuse de connaître la finalité imaginée par Maître Gapdy. Je n'aurais pu rester sur la première partie. C'est d'ailleurs telle qu'elle est, qu'elle m'était la plus probable, selon mon ressenti personnel.

Sinon, quoi dire d'une œuvre de JC Gapdy, si ce n'est que c'est toujours un très agréable voyage, riche de descriptions imagées et techniques, de détails suffisamment précis pour qu'un film défile à l'esprit. Ce n'est pas mon premier voyage dans l'univers incroyable de cet auteur, mais j'ai été une fois de plus emportée par son style si particulier, et avec grand plaisir.

Merci à vous, pour ce très bon moment de lecture, et d'évasion, en compagnie de héros toujours si attachants..

3.Posté par éric MARIE le 27/03/2024 18:20 | Alerter
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ATRAVERSLESPACE
Belle découverte que ce texte de J.C. Gapdy. On se laisse assez vite embarquer dans la mouvance au coté de Hémèth et Nanaël et les pages défilent. En plus, j'ai appris un mot : apotropaïque.Que du plaisir. Merci pour le partage.

4.Posté par Michel MAILLOT le 30/03/2024 16:31 | Alerter
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mmaillot
L’Espace, le Temps et Nanaël.

Un titre inspiré d’un recueil de Brian Aldiss qui a peut-être chevauché l’esprit de l’auteur pour cette brillante nouvelle ainsi que sa suite. Un bel exercice Dickien aussi qui vous bouscule les neurones en accédant à différents étages de réalités comme savait le faire notre vieil ami. Évidemment, comment ne pas être en phase avec une histoire où le synthétique montre une empathie qu’on rêve de voir plus souvent chez l’homme. Pas qu’il n’en soit pas capable, on le perçoit ici également, mais tellement sujet à ses peurs, ses angoisses, ses doutes, ses névroses que son esprit fragile l’écarte parfois de ce qui fait normalement son ferment originel. Comme dit précédemment, un metteur en scène qui maîtrise parfaitement sa caméra littéraire pour mener le spectateur d’une séquence à l’autre. Zoomant pour les prises intimistes au cinémascope pour passer aux visions des grands espaces. Bien calé dans notre fauteuil, on bascule de l’exaltation des scènes spectaculaires aux poignantes exacerbations lacrymales parce que nous, « notre concepteur » nous a affublés de ces satanées glandes. Merci pour ces voyages imbriqués !

5.Posté par B BLANZAT le 02/04/2024 22:27 | Alerter
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Blanzat
C'est mon histoire préférée à ce jour de Jycé, mais il me reste plus d'une galaxie gapdyenne à découvrir.
D'abord parce qu'il y a de l'humour comme j'aime :
"– Pour faire simple, disons que, comme la lune de la terre originelle, la période de rotation de cette lune est la même que sa période orbitale ; elle présente donc toujours le même hémisphère à la planète EPK 987-15. Ce qui est un peu plus intéressant est un double fait. D’abord le plan de l’écliptique de la planète coïncide avec l’équateur céleste du système. Ensuite, l’orbite du satellite est placée sur l’axe des pôles et il présente, grâce à tout cela, toujours le même hémisphère au soleil.
– Euh… ça nous aide pour quitter ce coin ?
– Non.
– C’est bien ce que je pensais."
Ensuite parce que ça ose des mots (grabasique, nouménale, aplasie) et que ça conjugue computer. Ça en met plein la vue et je suis client.
Parce qu'il faut le vocabulaire pour comprendre qu'on n'est pas dans un placard à balai, qu'il y a du paradigme absent pour faire advenir le vertige. Mondes creux, espaces infinis, baleines qui nagent dans l'atmosphère (j'ai un brouillon d'histoire entre Dr Who et le Disque Monde dans ces eaux là), un itinéraire qui ne peut pas être une ligne droite... parce que "si nous remontons la courbe temporelle le long de la courbe galactique, tu ne vieilliras pas. En fait, ton vieillissement serait compensé par le fait que nous reculerons dans le temps. Tu garderas donc le même âge. Est-ce que cela t’irait ?"
Ça m'irait bien, oui !
Il n'y a pas que du Dick dans ce récit, un peu d'Asimov aussi, Natanaël est attachant, de même que les parents du héros, eux-mêmes héroïques (la mère croyant voir son fils dans son lit me rappelle la vision déchirante de Mme Darling dans Peter Pan).
Merci encore pour ce partage !

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