La dernière mode, c'est le tourisme temporel. Visitez la Rome des Césars, le Golgotha le jour de la crucifixion du Christ, les venelles de Constantinople lors du sac de la ville par les Croisés. Mais ne vous écartez pas du chemin qui vous a été tracé, sous peine de disparaître dans un paradoxe temporel. Voici l'un des romans les plus jubilatoires de Robert Silverberg, une des plus grandes figures de la science-fiction américaine.
Fiche de lecture
Jud Elliott, américain aux racines grecques, est passionné par l'histoire byzantine. Alors qu'il est tout jeune, il a l'occasion d'entrer dans le Service Temporel en tant que guide. Après une formation poussée, il est appelé à guider ses clients au long de l'histoire de Byzance. Il doit, en particulier, veiller à ce qu'ils restent discrets et ne modifient pas la ligne du temps. Mais les paradoxes sont difficiles à éviter. Au fil de sa carrière, il se rend compte que certains guides ne respectent pas les préceptes qu'ils doivent imposer, comme Metaxas, qui a un domaine au XIIe siècle. Jud parvient à éviter les plus gros ennuis jusqu'à ce qu'un de ses clients réussisse à hacker son chrono et à se balader tout seul. Dans sa tentative pour l'en empêcher, Jud commettra paradoxe sur paradoxe jusqu'à l'apothéose finale.
On sent qu'avec ce roman, Robert Silverberg a voulu jouer avec les paradoxes temporels. Il en résulte des situations parfois complexes. Si le rythme va crescendo, il explose littéralement en fin de roman, quand les évènements s'enchaînent en quelques minutes et quelques siècles. Le final est époustouflant.
L'auteur joue aussi avec les moeurs, dévoyant celles de notre époque pour mieux mettre en relief celles du passé. Et il réussit aussi l'exploit de truffer son texte de descriptions historiques très intéressantes ou même à revisiter des phrases célèbres.
Avec « Les Temps Parallèles », Robert Silverberg s'est beaucoup amusé, et on s'amuse beaucoup à le lire.
On sent qu'avec ce roman, Robert Silverberg a voulu jouer avec les paradoxes temporels. Il en résulte des situations parfois complexes. Si le rythme va crescendo, il explose littéralement en fin de roman, quand les évènements s'enchaînent en quelques minutes et quelques siècles. Le final est époustouflant.
L'auteur joue aussi avec les moeurs, dévoyant celles de notre époque pour mieux mettre en relief celles du passé. Et il réussit aussi l'exploit de truffer son texte de descriptions historiques très intéressantes ou même à revisiter des phrases célèbres.
Avec « Les Temps Parallèles », Robert Silverberg s'est beaucoup amusé, et on s'amuse beaucoup à le lire.