Mal Iergo le dernier | Pierre Suragne | 1972

Par | 23/03/2024 | Lu 292 fois




Illustration et quatrième de couverture

Mal Iergo le dernier @ 1972 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Gaston de Sainte-Croix
C'est dans une des villes-tavernes de Targa la Maudite que l'aventure commence, pour Mal Iergo.

Targa, planète perdue, planète tabou d'un inquiétant système solaire. Targa, sur laquelle se retrouvent tous les déchets, tous les parias de toutes les races, les trafiquants de toutes sortes...

Et qui est Fayol Rhaa, l'horrible « chose qui vit » ? Pourquoi s'est-il exposé toute une vie durant aux terribles radiations de Targa ? L'histoire qu'il conte à Mal Iergo est-elle vraie ? Et cette course au trésor ne cache-t-elle pas quelque chose de plus terrifiant encore ?

Cette course, qui va mener Mal Iergo, le dernier de sa race, à travers les territoires maudits de Targa, vers un destin inéluctable...

Brève de lecture

Mal Iergo, dernier de sa race. Enfin, c’est ce qu’il se dit. Son apparence humaine cache en réalité une évolution qui a pris des millénaires. Simple insecte au début, la nature a commencé à différencier des individus qui se sont multipliés et ont permis l’essor d’une civilisation puissante, fière, qui accepta le contact avec d’autres, les conduisant vers la voie de l’individualisme et du pouvoir et, au final, à des guerres qui les anéantiront.

Cette race est le contraire de l’homme : son squelette est à l’extérieur et c’est l’avantage qu’en tire Mal Iergo sur Targa, planète qui ronge doucement, mais sûrement, toute forme de vie qui s'y installe.

Fayol Rhaa en est l’exemple même. Il n’est plus qu’un amas de chair à vif sur des restes de squelette. Et cette chose a une dernière mission à accomplir avec Mal Iergo, moyennant une prime très élevée : s’emparer d’un trésor laissé par les Targanéens, responsables - avant leur destruction dans une autre guerre - des radiations mortelles de Targa.

Mais rien n’est simple et ils le découvriront à leurs dépends.

Encore un livre de Pierre Suragne/Pierre Pelot avec une histoire bien écrite. Je recommande donc cet ouvrage.

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