Maléficity - Histoire d'un conte défait © 2025 Cordes de Lune Éditions | Illustration de couverture © Axel Davis
Maléficity... L'enclave de toutes les malédictions, pardon, de toutes les "révélations"...
Un lieu où les Cours féériques ont pris le pouvoir, où les chimères ne peuvent plus faire un pas sans leur familier, symbole de leur dégénérescence.
En définitive, un endroit qui ne me rappelle pas que de mauvais souvenirs, car c'est chez moi.
Du moins, mon ancien moi.
Sous mon masque d'inspectrice gynoïde, je suis devenue une autre, créée par les corpos pour les servir. Même si je me dois de remplir la mission pour laquelle ils m'ont autorisée à revenir ici, je suis venue rechercher autre chose.
Cet enfant que j'ai été, celui que mes bourreaux n'ont finalement pas complètement détruit.
Leurs ténèbres n'ont pas éteint ma lumière.
Comme celle de Maléficity. Pas encore.
Fiche de lecture
« Maléficity était née. Furoncle saturé d’enchantements sur la croûte urbaine de Végétown. Enclave ensorcelée, séparée du reste du monde par un dôme d’anti-enchantement. Au fil du temps, l’enclave se développa. Elle poussa comme de la mauvaise herbe, générant ses propres lois. Elle devint le terreau de luttes intestines, laissant croître en son sein de sombres alliances aux pouvoirs occultes. »
Au cœur de Maléficity, l'inspectrice gynoïde M-A enquête sur la disparition mystérieuse de la fille adoptive du sénateur Croamoa. Ce dernier l’a mandatée pour qu’elle la retrouve au plus vite, avant qu’elle ne subisse sa « révélation »...
La Fantasy n’étant pas un domaine que j’affectionne particulièrement, j’ai peiné à trouver ma place et à me sentir à l’aise dans ce monde maléfique et futuriste où se côtoient fées, chimères, leprechauns, golems, cyborgs, androïdes, moutons, crapauds, chevaux ailés, morses et tant d’autres bizarres joyeusetés.
Néanmoins, je dois avouer que les créatures légendaires et le bestiaire dépeints sont assez incroyables et, teinté de science-fiction et de magie, le tout offre un mélange original. Le dépaysement est assuré. De plus, l’ambiance pesante, glauque et dangereuse des rues de Maléficity est bien rendue.
En revanche, j’ai apprécié suivre l’enquête menée par l’inspectrice M-A. La narration est bien menée, le rythme est soutenu. Le récit est haletant. De même, le vocabulaire riche et coloré, à l’instar de l’illustration de couverture du livre, confère du panache à l’ensemble.
Bien que je ne sois peut-être pas la lectrice cible pour cette histoire de conte défait, j’y reconnais de belles qualités, et je suis contente d’avoir pu découvrir la plume de Nicolas de Torsiac, un auteur dont l’actualité littéraire m’intéresse, dans ce nouveau registre.
La Fantasy n’étant pas un domaine que j’affectionne particulièrement, j’ai peiné à trouver ma place et à me sentir à l’aise dans ce monde maléfique et futuriste où se côtoient fées, chimères, leprechauns, golems, cyborgs, androïdes, moutons, crapauds, chevaux ailés, morses et tant d’autres bizarres joyeusetés.
Néanmoins, je dois avouer que les créatures légendaires et le bestiaire dépeints sont assez incroyables et, teinté de science-fiction et de magie, le tout offre un mélange original. Le dépaysement est assuré. De plus, l’ambiance pesante, glauque et dangereuse des rues de Maléficity est bien rendue.
En revanche, j’ai apprécié suivre l’enquête menée par l’inspectrice M-A. La narration est bien menée, le rythme est soutenu. Le récit est haletant. De même, le vocabulaire riche et coloré, à l’instar de l’illustration de couverture du livre, confère du panache à l’ensemble.
Bien que je ne sois peut-être pas la lectrice cible pour cette histoire de conte défait, j’y reconnais de belles qualités, et je suis contente d’avoir pu découvrir la plume de Nicolas de Torsiac, un auteur dont l’actualité littéraire m’intéresse, dans ce nouveau registre.
