Affiche et synopsis
Victoria et Lily, deux sœurs âgées de 3 et 1 ans, sont toutes deux victimes d'un accident de voiture avec leur père venant tout juste de tuer leur mère dans la résidence familiale. Après avoir marché quelques instants dans les bois, ils tombent sur une étrange cabane délabrée et sinistre.
Lorsque leur père tente de mettre fin aux jours de Victoria, un étrange esprit apparaît et le fait disparaître.
Cinq ans plus tard, les deux filles devenues alors sauvages sont retrouvées et partent vivre chez leur oncle Lucas et sa compagne Annabel. Mais les deux fillettes sont accompagnées de "Mama", leur mère de substitution...
Lorsque leur père tente de mettre fin aux jours de Victoria, un étrange esprit apparaît et le fait disparaître.
Cinq ans plus tard, les deux filles devenues alors sauvages sont retrouvées et partent vivre chez leur oncle Lucas et sa compagne Annabel. Mais les deux fillettes sont accompagnées de "Mama", leur mère de substitution...
Note
"Mama" est un film d'horreur. Il s'agit d'un remake de Mama, court métrage du même réalisateur : Andrés Muschietti.
Présentation
Dans la série de mes films d'horreur préférés, celui-ci arrive incontestablement en seconde position, tout juste derrière "La Dame en noir".
Avant même de vous exposer l'histoire en elle-même, il convient de préciser deux éléments. Deux éléments qui à eux seuls constituent le « pourquoi ce film est forcément à voir » :
1. Il s'agit d'un film soutenu par Guillermo Del Toro, dénicheur de talents, lequel est notamment connu pour avoir réalisé entre autres « Le Labyrinthe de Pan » (film ô combien merveilleux), ainsi que les deux derniers « Hellboy », etc. (vous citer tout son palmarès complet serait trop long).
2. Javier Botet joue « Mama ». Cet acteur est notamment connu pour avoir joué Niña Medeiros dans les films « REC » et « REC2 ». La maladie dont il est porteur, nommée « Syndrome de Marfan » lui confère une hyper-laxité de certains tissus. Cela se caractérise chez lui par l'existence de doigts extrêmement longs et fins, et une grande taille (l'acteur mesure près de 2 mètres). Ce sont ainsi ses particularités physiques qui lui valent de jouer principalement des rôles de monstres et de zombies.
Avant même de vous exposer l'histoire en elle-même, il convient de préciser deux éléments. Deux éléments qui à eux seuls constituent le « pourquoi ce film est forcément à voir » :
1. Il s'agit d'un film soutenu par Guillermo Del Toro, dénicheur de talents, lequel est notamment connu pour avoir réalisé entre autres « Le Labyrinthe de Pan » (film ô combien merveilleux), ainsi que les deux derniers « Hellboy », etc. (vous citer tout son palmarès complet serait trop long).
2. Javier Botet joue « Mama ». Cet acteur est notamment connu pour avoir joué Niña Medeiros dans les films « REC » et « REC2 ». La maladie dont il est porteur, nommée « Syndrome de Marfan » lui confère une hyper-laxité de certains tissus. Cela se caractérise chez lui par l'existence de doigts extrêmement longs et fins, et une grande taille (l'acteur mesure près de 2 mètres). Ce sont ainsi ses particularités physiques qui lui valent de jouer principalement des rôles de monstres et de zombies.
Mais venons-en à présent à l'histoire de « Mama » :
Un homme assassine sa femme ainsi que l'un de ses collègues et ce, avant de prendre la fuite avec ses deux filles. Manque de chance pour lui (et tant mieux pour nous ^-^), dans sa fuite, il dérape sur le verglas avec sa voiture et termine dans le fossé.
Le trio découvre finalement une maison abandonnée au milieu des bois et décide de s'y installer. Quoi de mieux en effet pour se cacher qu'une maison isolée, lorsque l'on est recherché par la police ?
Ce n'est que quelques années plus tard que l'oncle des deux fillettes tombe sur la maison de la forêt…
Si son frère n'a pas survécu, ce n'est pas le cas de ses deux nièces qui semblent avoir vécu en totale autonomie pendant toutes ces années : chose hautement surprenante en raison de leur jeune âge.
Seulement, un tel isolement n'est pas sans conséquence puisque les fillettes présentent toutes deux un retard de développement. Retard qui est d'ailleurs d'autant plus marqué sur la cadette que sur l'aînée de par leur différence d'âge au moment du drame. Elles seront ainsi confiées dans un premier temps à une équipe de spécialistes chargée de les aider dans un processus de rééducation et de réadaptation à la société.
Un homme assassine sa femme ainsi que l'un de ses collègues et ce, avant de prendre la fuite avec ses deux filles. Manque de chance pour lui (et tant mieux pour nous ^-^), dans sa fuite, il dérape sur le verglas avec sa voiture et termine dans le fossé.
Le trio découvre finalement une maison abandonnée au milieu des bois et décide de s'y installer. Quoi de mieux en effet pour se cacher qu'une maison isolée, lorsque l'on est recherché par la police ?
Ce n'est que quelques années plus tard que l'oncle des deux fillettes tombe sur la maison de la forêt…
Si son frère n'a pas survécu, ce n'est pas le cas de ses deux nièces qui semblent avoir vécu en totale autonomie pendant toutes ces années : chose hautement surprenante en raison de leur jeune âge.
Seulement, un tel isolement n'est pas sans conséquence puisque les fillettes présentent toutes deux un retard de développement. Retard qui est d'ailleurs d'autant plus marqué sur la cadette que sur l'aînée de par leur différence d'âge au moment du drame. Elles seront ainsi confiées dans un premier temps à une équipe de spécialistes chargée de les aider dans un processus de rééducation et de réadaptation à la société.
A ce titre, cela n'est pas sans nous rappeler l'histoire de Victor de l'Aveyron, cas supposé d'enfant sauvage du XVIIIe siècle qui avait fait l'objet d'une étude par le docteur parisien Jean Itard. Histoire qui fut également adaptée au cinéma en 1970 par François Truffaut.
Mais revenons-en à notre film. Très vite, l'équipe médicale constate un détail troublant : les fillettes vouent une sorte de culte à une entité imaginaire qu'elles nomment « Mama ». Impossible pour les médecins de dire avec certitude ce qu'il en est véritablement de par l'absence d'indice matériel sur le sujet. C'est pourquoi, ceux-ci concluent hâtivement à un délire enfantin conçu de toute pièce. Lequel pouvait aisément être justifié par la grande solitude traversée par les enfants pendant toutes ces années.
Considérant qu'un cadre familial serait souhaitable pour la réintégration dans la société des enfants, il est décidé conjointement par le médecin et Lucas, l'oncle cité plus haut, que ce dernier deviendrait le titulaire légal des deux fillettes sous la surveillance du premier. Le médecin s'octroyant le droit de continuer à suivre l'évolution de Victoria et Lily jusqu'à ce que celles-ci aient acquis un niveau de développement suffisant.
Si cela n'est pas véritablement au goût d'Annabelle, la compagne de Lucas, celle-ci devra très vite affronter une peur bien plus grande que l'étrange comportement des enfants sauvages. Car, si les fillettes sont désormais retournées à la civilisation, l'entité qui les protégeait est bien réelle et entend bien les récupérer. Quelle jalouse cette Mama !
Mais revenons-en à notre film. Très vite, l'équipe médicale constate un détail troublant : les fillettes vouent une sorte de culte à une entité imaginaire qu'elles nomment « Mama ». Impossible pour les médecins de dire avec certitude ce qu'il en est véritablement de par l'absence d'indice matériel sur le sujet. C'est pourquoi, ceux-ci concluent hâtivement à un délire enfantin conçu de toute pièce. Lequel pouvait aisément être justifié par la grande solitude traversée par les enfants pendant toutes ces années.
Considérant qu'un cadre familial serait souhaitable pour la réintégration dans la société des enfants, il est décidé conjointement par le médecin et Lucas, l'oncle cité plus haut, que ce dernier deviendrait le titulaire légal des deux fillettes sous la surveillance du premier. Le médecin s'octroyant le droit de continuer à suivre l'évolution de Victoria et Lily jusqu'à ce que celles-ci aient acquis un niveau de développement suffisant.
Si cela n'est pas véritablement au goût d'Annabelle, la compagne de Lucas, celle-ci devra très vite affronter une peur bien plus grande que l'étrange comportement des enfants sauvages. Car, si les fillettes sont désormais retournées à la civilisation, l'entité qui les protégeait est bien réelle et entend bien les récupérer. Quelle jalouse cette Mama !
Sans vraiment réinventer le genre, « Mama » offre néanmoins de jolies prises de vues semblables à celles du « Labyrinthe de Pan ». Les ambiances sont parfaitement maîtrisées et pour avoir regardé le film dans les deux langues, je dois reconnaître que tant la version originale que la version française se tiennent. On peut néanmoins lui reprocher certains passages lents, voire inutiles, mais cela relève du détail par rapporter au film dans son entier.
Bref, un film « poétique » à voir :-)
Bref, un film « poétique » à voir :-)