Cette fois, ça y est : l’homme posera le pied sur Mars ! La spationef FINAMAR, emportant un équipage franco-allemand – avec deux invités d’honneur russes –, est presque parvenue au but. Mais, à neuf jours de l’arrivée, un surcroît d’accélération du vaisseau compromet sa mise en orbite. Peu après un atterrissage mouvementé, une étrange maladie terrasse l’un des spationautes. Plus tard, un SOS mettra en question les compétences et la solidarité humaines.
Fiche de lecture
Au XXIIème siècle, la conquête de l'espace semble bien lancée. Les hommes ont colonisé la lune, Américains et Japonais ont envoyé une mission vers Titan et l'agence spatiale européenne a lancé une spationef vers Mars. A son bord, trois couples : le commandant français Vincent Snard et sa femme Isabelle, le pilote allemand Wolfi et sa femme Stanzi ainsi que le cosmonaute russe Boris Borowsky et son épouse Svetlana, médecin du bord, auront l'honneur d'être les premiers à poser le pied sur le sol de la planète rouge. Tout se passe bien jusqu'au moment de la mise en orbite du vaisseau au-dessus de Mars. Une vitesse trop importante rend celle-ci particulièrement périlleuse et oblige le commandant à consigner Boris à bord. Après un atterrissage difficile, la mission parvient à installer deux modules de vie sur une planète qui se révèle bien plus hostile qu'ils ne l'avaient prévu. Des vents de plus de 250 km/h se déchaînent. Wolfi souffre d'un mal étrange causé par les radiations. Son état devient vite alarmant... Et ce n'est que le début des ennuis et déconvenues qui s'abattent sur cette difficile mission...
Un court roman de pure science-fiction (133 pages) donc d'un format plutôt « novella », plus science que vraiment fiction d'ailleurs, de style très « vintage », c'est à dire écrit dans l'esprit qui régnait dans la littérature SF des années 50/60 de l'autre siècle, à l'époque heureuse où les auteurs croyaient encore naïvement que toutes les conquêtes, tous les futurs étaient possibles grâce aux progrès exponentiels de la science.
Ainsi présentée, cette première tentative de colonisation de Mars reste quand même très crédible techniquement. L'intérêt se maintient tout du long grâce à des rebondissements bienvenus comme le sauvetage du dernier survivant de « l'Itanamo », le train spatial américano-japonais en perdition dans l'espace.
L'ennui, c'est que certains volets importants de l'intrigue, comme la grossesse de Stanzi par exemple, ne sont pas exploités de manière optimale, que les personnages restent dans l'ensemble assez stéréotypés et sans grande épaisseur psychologique et surtout que la fin semble assez décevante par son manque d'originalité.
Cet ouvrage permet néanmoins de passer un agréable moment de lecture ne serait-ce qu'à cause de données astronomiques et techniques intelligemment vulgarisées et de la qualité de l'écriture de cet auteur qui s'est vu décerner le Prix Sciborom en 2005. Les fans de Jack Vance, Poul Anderson ou même d'Asimov, devraient s'intéresser à la prose de Weihnachter.
Un court roman de pure science-fiction (133 pages) donc d'un format plutôt « novella », plus science que vraiment fiction d'ailleurs, de style très « vintage », c'est à dire écrit dans l'esprit qui régnait dans la littérature SF des années 50/60 de l'autre siècle, à l'époque heureuse où les auteurs croyaient encore naïvement que toutes les conquêtes, tous les futurs étaient possibles grâce aux progrès exponentiels de la science.
Ainsi présentée, cette première tentative de colonisation de Mars reste quand même très crédible techniquement. L'intérêt se maintient tout du long grâce à des rebondissements bienvenus comme le sauvetage du dernier survivant de « l'Itanamo », le train spatial américano-japonais en perdition dans l'espace.
L'ennui, c'est que certains volets importants de l'intrigue, comme la grossesse de Stanzi par exemple, ne sont pas exploités de manière optimale, que les personnages restent dans l'ensemble assez stéréotypés et sans grande épaisseur psychologique et surtout que la fin semble assez décevante par son manque d'originalité.
Cet ouvrage permet néanmoins de passer un agréable moment de lecture ne serait-ce qu'à cause de données astronomiques et techniques intelligemment vulgarisées et de la qualité de l'écriture de cet auteur qui s'est vu décerner le Prix Sciborom en 2005. Les fans de Jack Vance, Poul Anderson ou même d'Asimov, devraient s'intéresser à la prose de Weihnachter.