Noô, réédition @ 2002 Folio SF | Illustration de couverture @ Alain Brion
Illustration et quatrième de couverture
A la mort de ses parents ethnologues, le jeune Brice part sur leurs traces à la recherche du lac fabuleux d'el Dorado. Or el Dorado n'est pas un lac, ni un mythe... C'est le début d'un voyage initiatique dans la forêt amazonienne où la peur, la faim et la maladie l'entraînent loin, plus loin qu'il ne l'aurait cru. Est-il encore sur Terre ? Qui est vraiment el Dorado ? Que fuit-il ? Qu'est-ce que le Noô, objet de tant de convoitises et de conflits ? Noô est à la fois un space opera mythique et un roman d'apprentissage.
Fiche de lecture
Noô, c’est l’histoire de la quête initiatique de Brice, qui commence au Venezuela, pour se poursuivre sur les mondes de Soror et Candida. Ce voyage dans l’espace, il le doit au mystérieux Jouve Déméril, l’homme qui l’a recueilli parmi les indigènes en Amérique du Sud alors qu’il était perdu et mourant dans la jungle.
Le narrateur de ce récit n’est autre que Brice. Il nous raconte son histoire à la manière d’un malade mental qui s’adresserait à son psychiatre. C’est assez particulier, mais cela a le mérite d’être original.
Noô est un roman truffé d’action et bourré d’imagination, qui démontre une fois encore tout le talent d’inventivité de Stefan Wul. Mais Noô est aussi un livre relativement compliqué et complexe. Il faut s’accrocher pour comprendre cet environnement surréaliste et riche de diversité. Il faut aussi savoir prendre le temps de souffler un peu entre chaque chapitre, non seulement pour bien assimiler ces décors (faune, flore et populations) hors du commun, mais aussi pour digérer tout ce vocabulaire et ces expressions inventés par l’auteur. D’ailleurs, un petit lexique en fin d’ouvrage n’aurait pas été du luxe ! De plus, il faut quand même dire que le style est lourd parfois, et que le fond est pessimiste, comme il était souvent de mise dans les œuvres de SF des années 70. Quant à la partie se déroulant dans la jungle de Soror, je trouve que les effets hallucinatoires du noôzome sont très bizarres à cerner pour qui ne les subit pas…
En conclusion, Noô n’est pas un roman que je vous conseille pour une lecture en vacances, car celle-ci est loin d’être agréable. Par contre, il peut être intéressant de s’y coller si vous avez envie de quelque chose de costaud et qui vous pousse à réfléchir jusqu’à vous faire griller les neurones. J’ai lu plusieurs livres de Stefan Wul et je les ai tous bien aimés. De celui-ci, je dirais en toute honnêteté, que sa lecture m’a été un peu pénible.
Le narrateur de ce récit n’est autre que Brice. Il nous raconte son histoire à la manière d’un malade mental qui s’adresserait à son psychiatre. C’est assez particulier, mais cela a le mérite d’être original.
Noô est un roman truffé d’action et bourré d’imagination, qui démontre une fois encore tout le talent d’inventivité de Stefan Wul. Mais Noô est aussi un livre relativement compliqué et complexe. Il faut s’accrocher pour comprendre cet environnement surréaliste et riche de diversité. Il faut aussi savoir prendre le temps de souffler un peu entre chaque chapitre, non seulement pour bien assimiler ces décors (faune, flore et populations) hors du commun, mais aussi pour digérer tout ce vocabulaire et ces expressions inventés par l’auteur. D’ailleurs, un petit lexique en fin d’ouvrage n’aurait pas été du luxe ! De plus, il faut quand même dire que le style est lourd parfois, et que le fond est pessimiste, comme il était souvent de mise dans les œuvres de SF des années 70. Quant à la partie se déroulant dans la jungle de Soror, je trouve que les effets hallucinatoires du noôzome sont très bizarres à cerner pour qui ne les subit pas…
En conclusion, Noô n’est pas un roman que je vous conseille pour une lecture en vacances, car celle-ci est loin d’être agréable. Par contre, il peut être intéressant de s’y coller si vous avez envie de quelque chose de costaud et qui vous pousse à réfléchir jusqu’à vous faire griller les neurones. J’ai lu plusieurs livres de Stefan Wul et je les ai tous bien aimés. De celui-ci, je dirais en toute honnêteté, que sa lecture m’a été un peu pénible.