Affiche et synopsis
Une femme tente d'innocenter son frère, accusé de meurtre, en démontrant que le crime est dû à un phénomène surnaturel...
Présentation
S’il y a des objets qui se prêtent particulièrement aux histoires d’épouvantes, le miroir s’y trouve nécessairement en bonne place. Sujet à de nombreuses nouvelles fantastiques, il est régulièrement à l’affiche de nouvelles histoires ou films mêlant apparitions et surnaturel. L’année dernière encore, deux anglais mettaient en vente sur eBay un miroir antique prétendument hanté dont ils entendaient se débarrasser suite à de nombreux incidents. Preuve en est donc que le genre a le vent en poupe.
Mais, si le miroir est au même titre que les poupées anciennes ou les dames blanches, un sujet maintes et maintes fois exploré, il existe par conséquent un fort risque d’écueil pour toute personne qui décide de se lancer sur des sentiers battus et mêmes largement labourés et re-labourés.
« Oculus », film d’épouvante américain n’échappe ainsi pas à la règle en nous resservant une histoire réchauffée. Si j’ai eu grand plaisir à revoir à l’écran Karen Gillan, que nombre d’entre nous connaissent pour son célèbre rôle d’Amy Pond, compagne du Docteur dans la série Doctor Who, l’ensemble du film n’aura pas réussi à me convaincre.
Tout commence par la sortie de prison de Tim, le petit frère de Kaylie (incarnée par Karen Gillan). Celui-ci avait en effet été enfermé 10 ans plus tôt à la suite de l’assassinat de leur père. Convaincue que cet assassinat a été causé par une force surnaturelle provenant d’un étrange miroir qu’ils possédaient à l’époque des faits, Kaylie est bien décidée à rendre justice à ses parents en terrassant la chose du miroir avec l’aide de son frère fraîchement libéré.
Si le concept est intéressant, il n’en demeure pas moins que les nombreux allers-retours entre les souvenirs confus de l’enfance des protagonistes et leur présent sont particulièrement perturbants. Cet effet est manifestement souhaité pour montrer la manipulation du miroir sur les différents personnages de l’histoire mais pour ma part, j’ai fini par en être lassé et m’y perdre.
En définitive, si la confusion s’installe entre l’imaginaire et le réel, la parité propre au genre fantastique est quant à elle bien respectée dans « Oculus », un fait suffisamment rare pour être souligné. En conclusion, même si je sais que la fin ouverte en rebutera beaucoup, je l’ai quant à moi beaucoup aimée. Mais ne nous y trompons pas, il s’agit là avant tout d’un film « fantastique » et non d’un film d’épouvante.
En revanche je continue de penser que le format de film long n’est pas le plus adapté pour ce film qui à n’en point douter doit rendre magnifiquement bien sous forme d’une nouvelle fantastique ou d’un format plus court. 105 minutes pour une histoire qui pourrait être tournée en moins de temps que cela, c’est terriblement long. Je n’ai pas vu le court métrage dont ce film prétend être le remake mais sans doute s’agit-il finalement d’une élongation du film d’origine. Or, rajouter une cinquième jambe à un cheval ne le rend pas plus stable...
Mais, si le miroir est au même titre que les poupées anciennes ou les dames blanches, un sujet maintes et maintes fois exploré, il existe par conséquent un fort risque d’écueil pour toute personne qui décide de se lancer sur des sentiers battus et mêmes largement labourés et re-labourés.
« Oculus », film d’épouvante américain n’échappe ainsi pas à la règle en nous resservant une histoire réchauffée. Si j’ai eu grand plaisir à revoir à l’écran Karen Gillan, que nombre d’entre nous connaissent pour son célèbre rôle d’Amy Pond, compagne du Docteur dans la série Doctor Who, l’ensemble du film n’aura pas réussi à me convaincre.
Tout commence par la sortie de prison de Tim, le petit frère de Kaylie (incarnée par Karen Gillan). Celui-ci avait en effet été enfermé 10 ans plus tôt à la suite de l’assassinat de leur père. Convaincue que cet assassinat a été causé par une force surnaturelle provenant d’un étrange miroir qu’ils possédaient à l’époque des faits, Kaylie est bien décidée à rendre justice à ses parents en terrassant la chose du miroir avec l’aide de son frère fraîchement libéré.
Si le concept est intéressant, il n’en demeure pas moins que les nombreux allers-retours entre les souvenirs confus de l’enfance des protagonistes et leur présent sont particulièrement perturbants. Cet effet est manifestement souhaité pour montrer la manipulation du miroir sur les différents personnages de l’histoire mais pour ma part, j’ai fini par en être lassé et m’y perdre.
En définitive, si la confusion s’installe entre l’imaginaire et le réel, la parité propre au genre fantastique est quant à elle bien respectée dans « Oculus », un fait suffisamment rare pour être souligné. En conclusion, même si je sais que la fin ouverte en rebutera beaucoup, je l’ai quant à moi beaucoup aimée. Mais ne nous y trompons pas, il s’agit là avant tout d’un film « fantastique » et non d’un film d’épouvante.
En revanche je continue de penser que le format de film long n’est pas le plus adapté pour ce film qui à n’en point douter doit rendre magnifiquement bien sous forme d’une nouvelle fantastique ou d’un format plus court. 105 minutes pour une histoire qui pourrait être tournée en moins de temps que cela, c’est terriblement long. Je n’ai pas vu le court métrage dont ce film prétend être le remake mais sans doute s’agit-il finalement d’une élongation du film d’origine. Or, rajouter une cinquième jambe à un cheval ne le rend pas plus stable...