Passage @ 2007 éditions J'ai Lu | Illustration de couverture @ Marc Simonetti
Illustration et quatrième de couverture
Hôpital de Mercy General, Denver. La psychologue Joanna Lander mène une enquête scientifique sur les Expériences de Mort Imminente, en recueillant laborieusement les témoignages de personnes revenues à la vie après une mort clinique. Mais, entre menteurs patentés et personnalités avides de sensationnalisme, la collecte est longue et la recherche piétine. Au même moment, Richard Wright, un jeune et talentueux neurologue, parvient à simuler une EMI par le biais de l'injection d'une drogue psychoactive. Convaincu de l'importance de sa découverte, il souhaite reproduire l'expérience et part en quête de cobayes. Lorsque les deux spécialistes décident d'associer leurs efforts, c'est bien avec l'espoir et l'ambition de trouver une explication scientifique aux EMI capable de démolir les thèses farfelues élaborées jusque là. Comme les volontaires se font rares, Joanna décide de procéder à l'expérimentation sur elle-même. Mais, contrairement à la plupart de ses sujets, ce voyage ne la mène pas dans le classique tunnel au bout duquel brille une intense lumière, mais vers un passage bien plus déconcertant...
Fiche de lecture
Voici un livre dont le sujet (les EMI) ne m'intéressait, aux premiers abords, pas du tout. En fait, si j'ai craqué, c'est parce qu'un ami m'a dit qu'on y parlait du Titanic. De fil en aiguille, j'ai été totalement prise par le thème, principalement dans la première partie de Passage. J'ai trouvé très intéressant la manière dont l'auteure nous présente divers points de vue sur les expériences de mort imminente, sans pour autant affirmer que telle ou telle conviction est la bonne. J'ai été particulièrement fascinée par les divers récits des EMIstes.
Dans la seconde partie de Passage, bien que l'histoire soit riche en rebonds, j'ai tout de même eu plus de peine à me fondre dans l'expérience de mort imminente que vit Joanna. J'aurais souhaité que ce qu'elle vit après la mort reste plus évasif et que l'on ne nous impose pas une version altérée du Titanic comme représentation de l'après-vie... A un moment, j'ai vraiment eu peur que l'auteur nous en fasse LE symbole de l'au-delà,. Mais au final, elle a bien négocié la chose en transformant le navire en une métaphore.
Sinon, concernant les personnages, ceux qui m'ont le plus touchées sont les personnages secondaires, comme la petite Maisie, ainsi que Kit, son oncle et le vieux Wojakowski. Quant à Joanna et Richard, ils sont plus froids que de la glace ! D'ailleurs, je n'ai pas vraiment compris d'où emmanait ce soudain élan de tristesse de Richard après la disparition de Joanna, alors qu'il ne semblait pas le moins du monde s'intéresser à elle, en dehors des résultats de ses EMI.
Les couloirs de cet hôpital, le Mercy General, sont à l'image des méandres de notre esprit. On s'y perd ! Tout comme pour le récit, il y a des moments où l'on a tendance à s'égarer. Pourtant, malgré quelques lenteurs, Connie Willis capte notre attention d'une main de maître, et en plus, elle nous surprend jusqu'à la fin. Ce voyage dans l'au-delà nous conduit à bien des endroits, mais certainement pas là où on s'y attend.
Dans la seconde partie de Passage, bien que l'histoire soit riche en rebonds, j'ai tout de même eu plus de peine à me fondre dans l'expérience de mort imminente que vit Joanna. J'aurais souhaité que ce qu'elle vit après la mort reste plus évasif et que l'on ne nous impose pas une version altérée du Titanic comme représentation de l'après-vie... A un moment, j'ai vraiment eu peur que l'auteur nous en fasse LE symbole de l'au-delà,. Mais au final, elle a bien négocié la chose en transformant le navire en une métaphore.
Sinon, concernant les personnages, ceux qui m'ont le plus touchées sont les personnages secondaires, comme la petite Maisie, ainsi que Kit, son oncle et le vieux Wojakowski. Quant à Joanna et Richard, ils sont plus froids que de la glace ! D'ailleurs, je n'ai pas vraiment compris d'où emmanait ce soudain élan de tristesse de Richard après la disparition de Joanna, alors qu'il ne semblait pas le moins du monde s'intéresser à elle, en dehors des résultats de ses EMI.
Les couloirs de cet hôpital, le Mercy General, sont à l'image des méandres de notre esprit. On s'y perd ! Tout comme pour le récit, il y a des moments où l'on a tendance à s'égarer. Pourtant, malgré quelques lenteurs, Connie Willis capte notre attention d'une main de maître, et en plus, elle nous surprend jusqu'à la fin. Ce voyage dans l'au-delà nous conduit à bien des endroits, mais certainement pas là où on s'y attend.