Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar | Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales | 2017

Par | 29/10/2017 | Lu 1352 fois




Affiche et synopsis

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Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s’acharner lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le Capitaine Salazar, s’échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les pirates écumant les flots ! Le seul espoir de survie de Jack Sparrow est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon… 

Présentation

On raconte la légende d’un cruel capitaine espagnol qui traqua et tua des milliers d’hommes. Non, pas des hommes. Des pirates, qui infestaient les mers depuis des générations. Ce capitaine fit donc le serment de les éliminer jusqu’au dernier, quand est apparu ce gamin : Jack Sparrow. Il lui enleva tout ce qu’il avait et de ce fait, déclencha sa fureur… A présent, échappés du Triangle du Diable, les morts ont pris le commandement des océans. Ils cherchent un navire, une fille et un pirate…
 
Après s’être attiré les foudres successives des capitaines Hector Barbossa, Davy Jones et Barbe Noire, Jack Sparrow est cette fois-ci dans le collimateur de Salazar, un vieil ennemi auquel il a jadis joué un mauvais tour. Pour sauver sa vie, Jack va devoir retrouver le Trident de Poséidon, un artefact qui permet d’annuler toutes les malédictions qui pèsent sur l’océan. Pour ce faire, à bord du Dying Gull, Jack va devoir s’allier à Carina Smyth, une jeune femme astronome, et à Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé.
 
Dans ce cinquième opus, j’ai particulièrement bien apprécié les scènes sur le passé et la jeunesse de Jack Sparrow, ainsi que celles faisant le lien avec le tout premier film. Mais il ne faut pas se leurrer : ces séquences, bien que très sympas, sont à mon avis là pour combler les manques d’un scénario que trop creux. L’histoire ne m’a pas autrement emballée, c’est du vu et revu. Pourtant, l’idée du Trident qui annule toutes les malédictions de l’océan est intéressante, mais il me semble qu’elle n’a pas été exploitée de la meilleure façon qui soit. On part un peu dans tous les sens, au détriment de la trame principale. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, mais il manque à mon goût le petit plus ou peut-être quelque chose de nouveau et de frais, parce que les morts-vivants, j’en ai soupé.
 
Je n’ai pas non plus accroché aux nouveaux personnages : Carina (fille de Barbossa) et Henry (fils de Will et d’Elizabeth Turner). Ces deux « gamins » n’ont aucune prestance. Quant à Salazar, c’est un antagoniste sans relief, ni motivations convaincantes. Il fait pâle figure à côté de Davy Jones, qui lui m’avait vraiment touchée de par son vécu.

Mais la plus grande déception à mes yeux - ou à mes oreilles - réside dans le fait que Disney, pour je ne sais quelle raison, a décidé de ne plus faire appel à Hans Zimmer pour la musique du film, mais confie celle-ci au compositeur Geoff Zanelli. La musique est importante dans tous les volets des "Pirates des Caraïbes", car elle est omniprésente. Dans cette franchise, elle est un acteur principal au même titre que Johnny Depp. Et personnellement, c'est un changement que j'ai ressenti et que je déplore. Car même si la musique est bien, il manque la puissance, la force et le rythme des compositions de Hans Zimmer. 
 
Que reste-t-il au final ? Pour mon plus grand plaisir, un Hector Barbossa dans toute sa splendeur, un Gibbs que j’affectionne toujours autant, le retour du Black Pearl, et les sempiternelles pitreries de Jack Sparrow qui nous font rire, un personnage qui revient en force dans cet opus après s’être quelque peu empâté et ramolli dans le film précédent. J’ai adoré la scène où les pirates volent la banque – oui, la banque, tout le bâtiment ! C’était grandiose.
 
Je pensais qu’avec ce cinquième film la boucle était bouclée. Mais à voir la scène post-générique, ce n’est visiblement pas encore le cas, celle-ci laissant à supposer qu’il y aura une suite. Celle de trop ?
 
En conclusion, ce film est divertissant et présente de bonnes idées, mais à cause des réserves que j'ai énumérées ci-dessus, c’est peut-être aussi pour moi jusqu’à présent le moins bon de la franchise.

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