Illustration et quatrième de couverture
1665, la Jamaïque est une petite colonie britannique perdue au milieu des possessions de l'Empire espagnol.
Port Royal, capitale de l'île, n'est pas un endroit où s'établir si l'on veut vivre centenaire : c'est un véritable coupe-gorge où se bousculent aventuriers, loups de mer, filles de mauvaise vie et autres repris de justice. Du point de vue du capitaine Edward Hunter, cependant, la vie sur l'île est riche de promesses. Il faut juste s'y entendre un peu en matière de piraterie...
La rumeur circule justement qu'un navire chargé d'or est à quai dans le port voisin de Matanceros. Gouvernée par le sanguinaire Cazalla, l'un des chefs militaires favoris du roi d'Espagne, l'île est réputée imprenable. Qu'à cela ne tienne ! Hunter met rapidement sur pied une équipe pour s'emparer du galion.
Une femme pirate, fine gâchette dotée de la meilleure vue des Caraïbes, un ancien esclave, muet doué d'une force herculéenne, un vieillard paranoïaque expert en explosifs, et le plus remarquable barreur du Nouveau Monde seront ses compagnons de voyage...
Port Royal, capitale de l'île, n'est pas un endroit où s'établir si l'on veut vivre centenaire : c'est un véritable coupe-gorge où se bousculent aventuriers, loups de mer, filles de mauvaise vie et autres repris de justice. Du point de vue du capitaine Edward Hunter, cependant, la vie sur l'île est riche de promesses. Il faut juste s'y entendre un peu en matière de piraterie...
La rumeur circule justement qu'un navire chargé d'or est à quai dans le port voisin de Matanceros. Gouvernée par le sanguinaire Cazalla, l'un des chefs militaires favoris du roi d'Espagne, l'île est réputée imprenable. Qu'à cela ne tienne ! Hunter met rapidement sur pied une équipe pour s'emparer du galion.
Une femme pirate, fine gâchette dotée de la meilleure vue des Caraïbes, un ancien esclave, muet doué d'une force herculéenne, un vieillard paranoïaque expert en explosifs, et le plus remarquable barreur du Nouveau Monde seront ses compagnons de voyage...
Fiche de lecture
Oyez matelots ! Je vous souhaite la bienvenue au XVIIe siècle à Port Royal, en Jamaïque, sur cette île qui borde la mer des Caraïbes et qui abrite une petite colonie britannique seule au milieu des possessions de l’Empire espagnol. Port Royal, capitale de l’île, est sous la responsabilité de Sir James Almont, gouverneur de par la grâce du roi Charles II.
Disons-le clairement : il ne fait pas bon vivre dans cette cité qui empeste ! Les rues, étroites et encombrées, sont bordées d’établissements douteux et insalubres. Elles regorgent d’ivrognes, de prostituées et de malfrats en tout genre, et parfois même, un cadavre gît par-ci par-là dans la boue. Mais Sir Almont peut compter sur la patrouille de la garnison pour ramasser les immondices le matin et remettre un semblant d’ordre dans les rues, juste avant que l’activité commerciale ne débute près des docks.
Un jour, le gouverneur apprend qu’un galion espagnol chargé d’or est à quai dans le port de l’île voisine répondant au nom de Matanceros. Voilà pour le Britannique une occasion à ne pas manquer d’enrichir la Couronne tout en s’enrichissant au passage… Mais il y a un hic : l’endroit est réputé imprenable, et en plus, il est sous la protection de Cazalla, un homme aussi cruel que rusé.
Qu’à cela ne tienne ! Sir Amont réclame immédiatement la présence du capitaine Hunter dans son palais. S’il y a bien un pirate capable de relever le défi, c’est bien Hunter. Après des négociations d’ordre pécuniaire, Hunter accepte la mission qui lui est confiée par le gouverneur. Il réfléchit alors à un plan – diaboliquement futé, mais risqué – pour débarquer sur Matanceros, surprendre les Espagnols et leur voler leur galion. Pour la mise en œuvre de celui-ci, il fait appareiller son sloop – le Cassandra - et recrute un équipage sur mesure, dont Sanson (un tueur), Le Maure (un grimpeur muet), Lazue (un tireur d’élite à la vue excellente), M. Enders (formidable barreur) et Le Juif (spécialiste en explosifs). Le Cassandra est prêt et prend la mer.
Mais au quatrième jour, tandis que le Cassandra dépasse le sombre promontoire du Môle et laisse la pointe ouest d’Hispaniola sur tribord, alors que l’île de la Tortue se détache de la côte nord, Lazue secoue l’équipage en lui annonçant qu’un navire est en vue. Et pas des moindres ! Cet énorme vaisseau noir est commandé par le capitaine Cazalla en personne et prend le Cassandra en chasse. Avant même d’être arrivés à Matanceros, Hunter et ses hommes sont capturés par l’Espagnol sanguinaire. Un gros couac qui fout à l’eau les projets de Hunter !
***
« Pirates » (Pirate Latitudes, de son titre anglais) est un livre d’aventures écrit par Michael Crichton (1942-2008) et publié à titre posthume en 2009. Le roman était incomplet, mais l’éditeur Harper Collins décide tout de même de le publier. Et je lui en sais fort gré.
En effet, voilà un roman d’aventures comme je les aime, épicé et relevé à souhait ! Il aurait été dommage de passer à côté. Ça se trahit parmi, y’a des coups bas plus bas que bas, des pendaisons, des pirates, des galions, des mutineries, un kraken, des cannibales, une course au trésor et ça se canarde à coups de boulets de canons. La narration est diablement efficace, et à l’instar de ces aventuriers des Caraïbes, le lecteur n’a pas un instant de répit.
Oh bien sûr on pourrait reprocher aux personnages d’être trop caricaturaux et à l’histoire d’être – somme toute – banale. Mais – bon sang ! - il est pourtant difficile de lâcher le livre. Il y a de l’action, des coups de théâtre à n’en pas finir. Bref, on ne s’ennuie pas, le tout est vraiment prenant jusqu’à la dernière page.
Evidemment, on ne pourra s’empêcher de faire un rapprochement avec les célèbres films « Pirates des Caraïbes » de Gore Verbinski, quoique qu’ici le ton est plus sérieux. Mais la comparaison ne me dérange pas, au contraire, car je suis fan de ces ambiances de fourberie dans le monde des corsaires.
En conclusion, une lecture que j’ai énormément appréciée et que je vous recommande chaleureusement ! Hissez haut !
Disons-le clairement : il ne fait pas bon vivre dans cette cité qui empeste ! Les rues, étroites et encombrées, sont bordées d’établissements douteux et insalubres. Elles regorgent d’ivrognes, de prostituées et de malfrats en tout genre, et parfois même, un cadavre gît par-ci par-là dans la boue. Mais Sir Almont peut compter sur la patrouille de la garnison pour ramasser les immondices le matin et remettre un semblant d’ordre dans les rues, juste avant que l’activité commerciale ne débute près des docks.
Un jour, le gouverneur apprend qu’un galion espagnol chargé d’or est à quai dans le port de l’île voisine répondant au nom de Matanceros. Voilà pour le Britannique une occasion à ne pas manquer d’enrichir la Couronne tout en s’enrichissant au passage… Mais il y a un hic : l’endroit est réputé imprenable, et en plus, il est sous la protection de Cazalla, un homme aussi cruel que rusé.
Qu’à cela ne tienne ! Sir Amont réclame immédiatement la présence du capitaine Hunter dans son palais. S’il y a bien un pirate capable de relever le défi, c’est bien Hunter. Après des négociations d’ordre pécuniaire, Hunter accepte la mission qui lui est confiée par le gouverneur. Il réfléchit alors à un plan – diaboliquement futé, mais risqué – pour débarquer sur Matanceros, surprendre les Espagnols et leur voler leur galion. Pour la mise en œuvre de celui-ci, il fait appareiller son sloop – le Cassandra - et recrute un équipage sur mesure, dont Sanson (un tueur), Le Maure (un grimpeur muet), Lazue (un tireur d’élite à la vue excellente), M. Enders (formidable barreur) et Le Juif (spécialiste en explosifs). Le Cassandra est prêt et prend la mer.
Mais au quatrième jour, tandis que le Cassandra dépasse le sombre promontoire du Môle et laisse la pointe ouest d’Hispaniola sur tribord, alors que l’île de la Tortue se détache de la côte nord, Lazue secoue l’équipage en lui annonçant qu’un navire est en vue. Et pas des moindres ! Cet énorme vaisseau noir est commandé par le capitaine Cazalla en personne et prend le Cassandra en chasse. Avant même d’être arrivés à Matanceros, Hunter et ses hommes sont capturés par l’Espagnol sanguinaire. Un gros couac qui fout à l’eau les projets de Hunter !
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« Pirates » (Pirate Latitudes, de son titre anglais) est un livre d’aventures écrit par Michael Crichton (1942-2008) et publié à titre posthume en 2009. Le roman était incomplet, mais l’éditeur Harper Collins décide tout de même de le publier. Et je lui en sais fort gré.
En effet, voilà un roman d’aventures comme je les aime, épicé et relevé à souhait ! Il aurait été dommage de passer à côté. Ça se trahit parmi, y’a des coups bas plus bas que bas, des pendaisons, des pirates, des galions, des mutineries, un kraken, des cannibales, une course au trésor et ça se canarde à coups de boulets de canons. La narration est diablement efficace, et à l’instar de ces aventuriers des Caraïbes, le lecteur n’a pas un instant de répit.
Oh bien sûr on pourrait reprocher aux personnages d’être trop caricaturaux et à l’histoire d’être – somme toute – banale. Mais – bon sang ! - il est pourtant difficile de lâcher le livre. Il y a de l’action, des coups de théâtre à n’en pas finir. Bref, on ne s’ennuie pas, le tout est vraiment prenant jusqu’à la dernière page.
Evidemment, on ne pourra s’empêcher de faire un rapprochement avec les célèbres films « Pirates des Caraïbes » de Gore Verbinski, quoique qu’ici le ton est plus sérieux. Mais la comparaison ne me dérange pas, au contraire, car je suis fan de ces ambiances de fourberie dans le monde des corsaires.
En conclusion, une lecture que j’ai énormément appréciée et que je vous recommande chaleureusement ! Hissez haut !