Affiche et synopsis
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2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
Présentation
A en lire son synopsis, ce film n’avait rien pour me plaire, même s’il est réalisé par Steven Spielberg. Il faut dire que les œuvres ayant pour sujets les univers virtuels ne sont pas ma tasse de thé, à une exception : Tron. En cherchant un film de SF à visionner sur l’Apple TV, j’ai regardé par curiosité la bande-annonce de Ready Player One. Et là ! Que vois-je ? Qu’entends-je ? Je me retrouve devant La DeLorean DMC-12 de Retour vers le Futur sur le tube « Jump » de Van Halen ! LA voiture mythique de Doc sur LE morceau hard rock des années 80 que j’affectionne. L'extase ! 🤩 Bon sang ! Comment donc ne pas être touchée par cette association ?! Je ne pouvais finalement que me laisser tenter…
Les décors, que ce soit le monde de 2045 au bord du chaos ou le monde virtuel de l’OASIS, sont somptueux. Les effets spéciaux sont époustouflants. Ce film a clairement pour vocation de nous en mettre plein les mirettes, et en ce sens, il est réussi et divertissant. Les références, principalement aux années 80 (mais pas seulement) – époque que j’apprécie, mais définitivement révolue (soupirs) – pleuvent à gogo, et pour moi qui suis née dans les années 70, revoir tous ces souvenirs fut une sensation à la fois agréable et teintée de nostalgie.
Ces références sont très nombreuses. Il y a des films, des séries TV, des musiques, des jeux vidéo, des personnalités, des objets, des vaisseaux, des engins, etc. Il faudrait presque pouvoir regarder chaque image du film en détail pour y voir tous les clins d’œil. Parmi ceux-ci, je citerai de mémoire : Shining, Robert Zemeckis, Freddy, Akira, King Kong, Spider Man, Superman, Buckaroo Banzaï, Tron, Matrix, Alien, 2001 L’Odyssée de l’Espace, Indiana Jones, Retour vers le Futur, Jurassic Park, Star Wars, Star Trek, Cosmocats, K2000, Le Géant de Fer, Van Halen, Prince, The Temptations, Bee Gees, Bruce Springsteen, Hall and Oates, et même le Rubik’s Cube. Bien sûr, il y en a encore évidemment beaucoup d’autres !
Cependant, derrière cette avalanche de « en veux-tu en voilà », que reste-il ? Eh bien, pas grand-chose. Le scénario est mince comme un fil d’Ariane et les personnages, à l’instar de leurs avatars, ne me font ni chaud ni froid; indifférence quand tu me tiens... Cependant, cela n’est pas vraiment un problème, puisque le film est suffisamment divertissant pour que je me laisse entraîner dans cette chasse aux Easter Eggs (oeuf de Pâques).
En revanche, là où ça se gâte, c’est dans la deuxième partie du film. On plonge alors dans une guerre complètement démente et démesurée qui n’en finit plus. Un immense pot-pourri de références pour les geeks, un pot dont le contenu déborde de tous les côtés. Là où certains verront en cet interminable passage un aspect jouissif, pour ma part, l’effet est plutôt vomitif. 🤢 Trop c’est trop et là je sature.
Bref, cette grosse production réalisée par Steven Spielberg me laisse sur un avis mitigé. D’un côté, on a une première partie plaisante et franchement divertissante. Là, j'ai envie de la revoir de suite ! Mais de l’autre, une seconde moitié de film qui malheureusement bascule dans la démesure. C'est dommage !
Pour conclure, je dirais – pour ma part – que chacune des références citées ci-dessus est - au final - en elle-même bien plus savoureuse que le pot-pourri qu’est « Ready Player One ». Si tu en as marre de manger de la tambouille, et si tu n'es pas amateur de pot-pourris, alors monte au volant de ta DeLorean DMC-12, fais jouer dans ton auto-radio ta cassette avec Jump en boucle, monte le son à coin, et programme-toi une autre destination pour oublier tout ça 😉
NB :
Je n’ai pas lu le livre d’Ernest Cline dont est adapté ce film. Donc je ne peux pas établir de comparaisons entre le film et le bouquin. En revanche, Sylvain a lu « Ready Player One » et en a brossé une fiche de lecture. Et après avoir vu le film, il dit ne pas avoir aimé les grosses différences avec le roman et certains raccourcis pris.
Les décors, que ce soit le monde de 2045 au bord du chaos ou le monde virtuel de l’OASIS, sont somptueux. Les effets spéciaux sont époustouflants. Ce film a clairement pour vocation de nous en mettre plein les mirettes, et en ce sens, il est réussi et divertissant. Les références, principalement aux années 80 (mais pas seulement) – époque que j’apprécie, mais définitivement révolue (soupirs) – pleuvent à gogo, et pour moi qui suis née dans les années 70, revoir tous ces souvenirs fut une sensation à la fois agréable et teintée de nostalgie.
Ces références sont très nombreuses. Il y a des films, des séries TV, des musiques, des jeux vidéo, des personnalités, des objets, des vaisseaux, des engins, etc. Il faudrait presque pouvoir regarder chaque image du film en détail pour y voir tous les clins d’œil. Parmi ceux-ci, je citerai de mémoire : Shining, Robert Zemeckis, Freddy, Akira, King Kong, Spider Man, Superman, Buckaroo Banzaï, Tron, Matrix, Alien, 2001 L’Odyssée de l’Espace, Indiana Jones, Retour vers le Futur, Jurassic Park, Star Wars, Star Trek, Cosmocats, K2000, Le Géant de Fer, Van Halen, Prince, The Temptations, Bee Gees, Bruce Springsteen, Hall and Oates, et même le Rubik’s Cube. Bien sûr, il y en a encore évidemment beaucoup d’autres !
Cependant, derrière cette avalanche de « en veux-tu en voilà », que reste-il ? Eh bien, pas grand-chose. Le scénario est mince comme un fil d’Ariane et les personnages, à l’instar de leurs avatars, ne me font ni chaud ni froid; indifférence quand tu me tiens... Cependant, cela n’est pas vraiment un problème, puisque le film est suffisamment divertissant pour que je me laisse entraîner dans cette chasse aux Easter Eggs (oeuf de Pâques).
En revanche, là où ça se gâte, c’est dans la deuxième partie du film. On plonge alors dans une guerre complètement démente et démesurée qui n’en finit plus. Un immense pot-pourri de références pour les geeks, un pot dont le contenu déborde de tous les côtés. Là où certains verront en cet interminable passage un aspect jouissif, pour ma part, l’effet est plutôt vomitif. 🤢 Trop c’est trop et là je sature.
Bref, cette grosse production réalisée par Steven Spielberg me laisse sur un avis mitigé. D’un côté, on a une première partie plaisante et franchement divertissante. Là, j'ai envie de la revoir de suite ! Mais de l’autre, une seconde moitié de film qui malheureusement bascule dans la démesure. C'est dommage !
Pour conclure, je dirais – pour ma part – que chacune des références citées ci-dessus est - au final - en elle-même bien plus savoureuse que le pot-pourri qu’est « Ready Player One ». Si tu en as marre de manger de la tambouille, et si tu n'es pas amateur de pot-pourris, alors monte au volant de ta DeLorean DMC-12, fais jouer dans ton auto-radio ta cassette avec Jump en boucle, monte le son à coin, et programme-toi une autre destination pour oublier tout ça 😉
NB :
Je n’ai pas lu le livre d’Ernest Cline dont est adapté ce film. Donc je ne peux pas établir de comparaisons entre le film et le bouquin. En revanche, Sylvain a lu « Ready Player One » et en a brossé une fiche de lecture. Et après avoir vu le film, il dit ne pas avoir aimé les grosses différences avec le roman et certains raccourcis pris.