Affiche et synopsis
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1390. Klaus Störtebeker, alias le Corsaire Rouge, son second et leur équipage règnent en maîtres sur la mer Baltique. Rapides et furtifs, ils pillent sans relâche les navires de la Hanse, la ligue des marchands de Hambourg. Excédé, le chef de ces derniers décide de contre-attaquer. Il arme une flotte immense, et la dote d'une invention inconnue à l'époque : le canon !
Présentation
Sur la jaquette française du DVD, on peut voir un pirate au look de Jack Sparrow, debout sur son bateau, qui fait face à toute une armada de Galions. Au dos de la pochette, on peut lire : « Qui aime Jack Sparrow aimera le Corsaire Rouge ». Et pour finir, dans la bande-annonce, les scènes choisies sont accompagnées de musiques présentant de fortes similitudes avec celles de « Pirates des Caraïbes ».
Que les fans de Jack Sparrow déchantent ! C’est 100% trompeur. A mon avis, il s’agit juste ici d’un coup de marketing afin de pouvoir vendre plus facilement ce long-métrage allemand hors de son pays, un film dont le titre original est « 12 Meter ohne Kopf » (12 mètres sans tête) et qui a été renommé « Red Gallion » pour sa promotion.
En effet, contrairement à ce que la publicité laissait supposer, « Red Gallion » ne présente absolument aucun point commun avec la grosse production « Pirates des Caraïbes ». Dans cette histoire, il n’y a pas de copie de Jack Sparrow, pas de galion, et même les musiques que l’on entend dans la bande-annonce sont factices, puisqu’on ne les retrouve pas dans le film.
Cette histoire se déroule au 14ème siècle sur la mer Baltique et s’inspire librement de la vie de Klaus Störtebeker, surnommé le Corsaire Rouge. On peut y suivre les aventures trépidantes de ce capitaine, de son second et de son équipage, qui, pour gagner liberté et indépendance, n’ont pas hésité à attaquer la Hanse (ligue des marchands de Hambourg) en pillant sans vergogne ses navires bourrés de denrées alimentaires et de richesses.
Le scénario ne tourne pas autour de combats maritimes. Il se concentre sur la forte amitié unissant Klaus et son second. On nous présente des hommes qui ont des convictions, un but, et qui sont à la fois forts et fragiles. Ce scénario bien travaillé n’est pas alourdi d’effets spéciaux. Le tout est simple et bien construit, malgré quelques longueurs. Il y a de l’humour, de l’aventure et quelques belles scènes d’introspection. Les acteurs, bien que peu ou pas connus, ont un jeu crédible. Les costumes sont soignés et les décors sont beaux.
La vie du vrai Klaus Störtebeker est entourée de mystère, au point qu’une légende s’est formée autour de lui. Le titre original « 12 Meter ohne Kopf » (beaucoup plus approprié que le titre français) fait allusion à cette légende, et plus particulièrement, à son exécution. On dit qu’après s’être fait coupé la tête, le Corsaire Rouge aurait ramassé celle-ci et aurait encore marché douze pas avec sa tête sous le bras… (sauf que dans la légende il est question de onze pas)
En résumé, je trouve dommage qu’on ait associé ce film à « Pirates des Caraïbes », afin de mieux pouvoir le vendre, alors qu’en réalité, il n’y a absolument aucune ressemblance entre ces deux œuvres. Réalisé avec beaucoup moins de moyens financiers qu’une grosse production, « Red Gallion » s’en sort très bien et offre un très bon divertissement. C’est un film qui m’a plu et qui m’a touchée.
Note :
⭐ Cet article est cité en note et références sur la page Wikipédia Klaus Störtebeker — Wikipédia (wikipedia.org)
Que les fans de Jack Sparrow déchantent ! C’est 100% trompeur. A mon avis, il s’agit juste ici d’un coup de marketing afin de pouvoir vendre plus facilement ce long-métrage allemand hors de son pays, un film dont le titre original est « 12 Meter ohne Kopf » (12 mètres sans tête) et qui a été renommé « Red Gallion » pour sa promotion.
En effet, contrairement à ce que la publicité laissait supposer, « Red Gallion » ne présente absolument aucun point commun avec la grosse production « Pirates des Caraïbes ». Dans cette histoire, il n’y a pas de copie de Jack Sparrow, pas de galion, et même les musiques que l’on entend dans la bande-annonce sont factices, puisqu’on ne les retrouve pas dans le film.
Cette histoire se déroule au 14ème siècle sur la mer Baltique et s’inspire librement de la vie de Klaus Störtebeker, surnommé le Corsaire Rouge. On peut y suivre les aventures trépidantes de ce capitaine, de son second et de son équipage, qui, pour gagner liberté et indépendance, n’ont pas hésité à attaquer la Hanse (ligue des marchands de Hambourg) en pillant sans vergogne ses navires bourrés de denrées alimentaires et de richesses.
Le scénario ne tourne pas autour de combats maritimes. Il se concentre sur la forte amitié unissant Klaus et son second. On nous présente des hommes qui ont des convictions, un but, et qui sont à la fois forts et fragiles. Ce scénario bien travaillé n’est pas alourdi d’effets spéciaux. Le tout est simple et bien construit, malgré quelques longueurs. Il y a de l’humour, de l’aventure et quelques belles scènes d’introspection. Les acteurs, bien que peu ou pas connus, ont un jeu crédible. Les costumes sont soignés et les décors sont beaux.
La vie du vrai Klaus Störtebeker est entourée de mystère, au point qu’une légende s’est formée autour de lui. Le titre original « 12 Meter ohne Kopf » (beaucoup plus approprié que le titre français) fait allusion à cette légende, et plus particulièrement, à son exécution. On dit qu’après s’être fait coupé la tête, le Corsaire Rouge aurait ramassé celle-ci et aurait encore marché douze pas avec sa tête sous le bras… (sauf que dans la légende il est question de onze pas)
En résumé, je trouve dommage qu’on ait associé ce film à « Pirates des Caraïbes », afin de mieux pouvoir le vendre, alors qu’en réalité, il n’y a absolument aucune ressemblance entre ces deux œuvres. Réalisé avec beaucoup moins de moyens financiers qu’une grosse production, « Red Gallion » s’en sort très bien et offre un très bon divertissement. C’est un film qui m’a plu et qui m’a touchée.
Note :
⭐ Cet article est cité en note et références sur la page Wikipédia Klaus Störtebeker — Wikipédia (wikipedia.org)