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Refuge cosmique | Jimmy Guieu | 1968

Par | 18/09/2023 | Lu 483 fois




Refuge cosmique, réédition @ 1983 Plon | Illustration de couverture @ Dominique-Pieri Lacombe
Refuge cosmique, réédition @ 1983 Plon | Illustration de couverture @ Dominique-Pieri Lacombe

Illustration et quatrième de couverture

Une sphère rayonnant d'une étrange lueur, s'élevait vers les trois cosmonautes chargés d'établir une base permanente sur la Lune. Paralysés d'angoisse, ils refusaient d'en croire leurs yeux. Une telle « machine » était fatalement conçue par une intelligence, une technologie inconnue sur Terre.

Et pourtant...

Refuge cosmique @ 1968 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Gaston de Sainte-Croix
Refuge cosmique @ 1968 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Gaston de Sainte-Croix

Fiche de lecture

En 1989, trois astronautes américains sont acheminés sur la Lune par Apollo 17 pour un séjour de quatre semaines, dont le but est de construire l'embryon d'une base permanente dans le cratère Copernic.

Un ouvrage en bon état trouvé dans une boîte à livres (réédition de 1983 chez les éditions Plon, texte remanié par Jimmy Guieu). Je l'ai ramené pour le lire car je n'avais plus lu de Jimmy Guieu depuis 50 ans et j'étais curieux de le retrouver.

Un premier chapitre de trente pages présente les personnages et leurs activités techniques assez contraignantes (et plausibles). Les dialogues des cosmonautes (sic) sont émaillés de plaisanteries et "bons-mots" censés alléger l'atmosphère (mais qui tombent à plat en décrédibilisant la situation extrême et ramenant les cosmonautes à un niveau d'ados "pas finis").

[Attention spoilers]

L'histoire commence vraiment avec la découverte d'un tuyau métallique émergeant du cratère. L'exploration leur permet de découvrir une grosse structure métallique enterrée. "Houston" leur demande d'aller plus avant, laissant la mission originelle de côté. Ils découvrent une grande salle et des cadavres humanoïdes écrasés par un météorite malencontreusement tombé au mauvais endroit.

Il s'agit donc d'une base extraterrestre. Des robots en forme de boules lumineuses apparaissent et les aident dans leurs recherches et leur permettent d'envoyer un message aux constructeurs de la base qui les contactent.

Ces extraterrestres humanoïdes très évolués sont en fait des "résistants" dans une civilisation asservie par des envahisseurs non-humains. Ils possèdent la technologie des transmetteurs de matière et vont demander l'aide (secrète) des Etats-Unis pour leur procurer des pilotes pour les vaisseaux qu'ils récupèrent sur la base lunaire et de nombreux autres retrouvés dans la galaxie. Le but étant de vaincre et repousser les envahisseurs. Ils promettent en retour de donner la technologie spatiale à la Terre et de nouer des relations diplomatiques (quand les nations se seront unies).

[Fin des spoilers]

Si à quelques reprises Guieu laisse transparaitre ses opinions politiques plutôt réactionnaires, le ton général de ce roman est optimiste, les personnages humains et autres sont "aimables" et policés, les dialogues sont raisonnables et légers avec de nombreux traits d'humour.

Un space opera qui se laisse lire tranquillement, mais avec son intrigue simple, ses personnages stéréotypés, son ton assez insouciant et l'absence d'horribles méchants, il n'est plus trop dans l'air du temps.

Jean Luc Esteban
Copyright @ Jean Luc Esteban pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur

𝗟𝗘 𝗚𝗔𝗟𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘𝗦 𝗘𝗧𝗢𝗜𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗦𝗧 𝗨𝗡 𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖𝗜𝗧É. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗶𝗺𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗹𝗼𝘁𝘀 ? 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 !

💬Commentaires

1.Posté par Michel MAILLOT le 18/09/2023 17:00 | Alerter
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mmaillot
J'en ai lu un paquet de Guieu. Pas dans l'ordre, le premier issu d'un carton laissé par mon grand frère, c'était "Mission T". J'avoue que j'étais plutôt jeune, moins de dix ans et j'avais été bien embarqué par ces récits d'extraterrestres cher à l'ami Jimmy. Rêve d'aller un jour voir les géoglyphes de Nazca et passer par les portes du soleil. j'ai failli les franchir en 1984 mais je les ai loupé pour cause d'embrouille typiquement Bolivienne. Bref les sagas Kariven et Novak qui prit la suite étaient vraiment prenantes au moins jusque dans les années 70. Spécialement ces histoires qui se passaient à notre époque, mêlant réalisme et science fiction. On rêvait de faire une rencontre du 3ème type et embarquer dans une de ces soucoupes obnubilant l'auteur. D'autres histoires avec Blade et Baker nous emmenaient dans le futur pour des aventures non moins extraordinaires. Sur la fin la saga des EBE a marqué une vraie rupture, les opinions un peu trop extrêmes ont débordé sur le récit et franchement je n'ai pas aimé certaines outrances. Mais ça ne m empêche pas d'apprécier un vieux Jimmy tout comme certains ouvrages du nerveux Randa pourtant aux antipodes de certaines de mes opinions. La nostalgie est efficace pour effacer des désaccords et c'est tant mieux, gardons l'esprit ouvert.
En tout cas merci pour ce retour très complet, je ne suis pas certain de l'avoir lu celui-là.

2.Posté par JEAN-MICHEL ARCHAIMBAULT le 19/09/2023 12:27 | Alerter
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JMARCHAIMBAULT
Tout à fait d'accord avec Michel Maillot ! Quant à "Mission T", j'ai eu l'occasion de lui écrire une suite qui fait aussi un lien inattendu avec Erich von Däniken et "Le jour où moururent les dieux" de Walter Ernsting alias Clark Darlton, dans l'anthologie "Dimension Jimmy Guieu" de Richard D. Nolane parue chez Rivière Blanche en 2011...

3.Posté par JEAN-MICHEL ARCHAIMBAULT le 19/09/2023 12:56 | Alerter
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JMARCHAIMBAULT
Sur la couverture de l'édition originale : offensive camouflée des roklans (radis ou navets de l'espace) shenkariens contre l'Étoile de la Mort des affreux et méchants Dzors, qui ne tardera pas à exploser !
🤣
Pardon, je n'ai pas pu m'en empêcher...

4.Posté par Raynald GOUVERNEUR le 30/10/2023 11:30 | Alerter
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RaynaldG
Je crois me souvenir que ce qui m'a "lancé" dans la lecture , fut un roman de Jimmy Guieu .Mon oncle "nono" avait alors des caisses entières de roman Fleuve Noir et ce fut une découverte incroyable qui me donna le gout de la lecture (fin des années 70)
Un monde extraordinaire s'ouvrait alors à moi , monde qui s'élargit de jour en jour ....

5.Posté par Koyolite TSEILA le 30/10/2023 11:45 | Alerter
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KoyoliteTseila
@Raynald Gouverneur : Effectivement, nous sommes nombreux par ici à être tombés dans la SF en découvrant - en son temps - les romans SF du Fleuve Noir. C'était une belle époque de d'aventures spatiales et d'univers qui s'ouvraient à nous... Pour ma part, c'était avec "Le Nuage qui vient de la Mer" de Robert Clauzel : https://www.legaliondesetoiles.com/Le-Nuage-qui-vient-de-la-Mer--Robert-Clauzel--1974_a513.html

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