Depuis vingt mille ans que les hommes ont essaimé à travers la galaxie, ils n’ont jamais retrouvé leurs origines et ignorent tout de leur passé. Jusqu’au jour où la découverte fortuite d’une très ancienne sonde spatiale les met sur la trace probable de leur histoire. Une expédition va donc être lancée pour remonter cette piste et tenter de retrouver le berceau de l’humanité.
Dans le plus grand secret, le vaisseau Genesis, avec à sa tête Randal Crabb accompagné de militaires et de scientifiques, quitte la planète Terra Nova pour un voyage de plusieurs milliers d’années-lumière vers la source probable de la sonde. Mais les premières difficultés ne vont pas tarder à apparaître lorsque le secteur de la galaxie d’où semble avoir émergé la sonde s’avère inaccessible. Il faudra déployer des trésors d’ingéniosité et affronter des risques insensés pour se rapprocher de ce système qui semble maudit… !
Dans le plus grand secret, le vaisseau Genesis, avec à sa tête Randal Crabb accompagné de militaires et de scientifiques, quitte la planète Terra Nova pour un voyage de plusieurs milliers d’années-lumière vers la source probable de la sonde. Mais les premières difficultés ne vont pas tarder à apparaître lorsque le secteur de la galaxie d’où semble avoir émergé la sonde s’avère inaccessible. Il faudra déployer des trésors d’ingéniosité et affronter des risques insensés pour se rapprocher de ce système qui semble maudit… !
Fiche de lecture
Voilà bien longtemps que les hommes ont abandonné tout espoir d’en savoir plus sur leurs origines. Pour eux, l’Histoire a commencé il y a 20 millénaires, quand un vaisseau abritant leurs lointains ancêtres s’est posé sur Terra Nova Prime, la planète qui leur sert aujourd’hui de capitale. Leurs aïeuls étaient amnésiques – un état qui n’avait rien de naturel ou d’accidentel : on leur avait effacé la mémoire ! L’humanité a ainsi pu se rebâtir sur des bases saines, tout en conservant l’acquis technologique du passé. Mais quel secret a-t-on voulu leur cacher en les rendant amnésiques ?
Et voilà que le passé revient à la surface : une vieille sonde, récemment repérée, semble tout droit venir de leur monde d’origine. On envoie, dans le plus grand secret, une équipe d’élite, faite de militaires et de scientifiques triés sur le volet, dans un secteur tout à fait inconnu, d’où semble provenir la sonde. Leur mission est de percer le plus grand mystère de l’humanité : d’où venons-nous ?
Une histoire plaisante, qui rappelle les classiques de la SF, dans le déroulement des événements comme dans les relations entre les personnages. A sa lecture, j’imaginais un environnement « à la Buck Rogers » ou « à la Flash Gordon ». Les personnages principaux sont assez typés, avec le pilote hyperdoué, capable de passer n’importe où, le génie en informatique, la « belle » disposant d’un don télépathique, etc.
Mais pour le déroulement de l’histoire, on reste tout de même un peu sur sa faim. En effet, le passé oublié de la Terre et de ses habitants est révélé (trop) rapidement pour passer ensuite au second plan, ou presque. La raison même du départ des humains de la Terre, classique (la civilisation s’est écroulée), trouve elle-même ses origines non pas dans les guerres, mais dans une épidémie – ou plutôt une pandémie – d’un virus malheureusement déjà bien connu de nos jours (ce qui, sincèrement, m’a assez bien déçu). Les relations entre les militaires paraissent parfois aussi assez « légères », bien loin de la discipline qu’on attendrait d’une unité d’élite. Le final oscille entre le scénario « bateau » et une conclusion un peu trop facile. Finalement, tout cela est peut-être voulu, si l’on considère, comme indiqué au départ, que l’histoire collerait parfaitement à un cadre « SF à l’ancienne ».
Cela dit, je le répète, l’ensemble est agréable à lire, et le texte est fluide. Un peu trop fluide d’ailleurs : je m’attendais à l’un ou l’autre événement imprévu ou à un retournement de situation, mais en vain.
En fait, on a l’impression, au bout du compte, que l’auteur n’a fait que survoler volontairement cet univers, qu’il développera par la suite. Un prequel qui expliquerait les circonstances du départ, 20'000 ans auparavant ? Oui, pourquoi pas. Une découverte de l’univers de ces hommes du futur et des planètes qu’ils habitent ? Eventuellement. Mais surtout, offrez-nous une seconde visite de notre monde d’origine. Car c’est bien ce que l’on peut souhaiter en arrivant sur le mot « FIN » : un deuxième retour sur Terre !
Et voilà que le passé revient à la surface : une vieille sonde, récemment repérée, semble tout droit venir de leur monde d’origine. On envoie, dans le plus grand secret, une équipe d’élite, faite de militaires et de scientifiques triés sur le volet, dans un secteur tout à fait inconnu, d’où semble provenir la sonde. Leur mission est de percer le plus grand mystère de l’humanité : d’où venons-nous ?
Une histoire plaisante, qui rappelle les classiques de la SF, dans le déroulement des événements comme dans les relations entre les personnages. A sa lecture, j’imaginais un environnement « à la Buck Rogers » ou « à la Flash Gordon ». Les personnages principaux sont assez typés, avec le pilote hyperdoué, capable de passer n’importe où, le génie en informatique, la « belle » disposant d’un don télépathique, etc.
Mais pour le déroulement de l’histoire, on reste tout de même un peu sur sa faim. En effet, le passé oublié de la Terre et de ses habitants est révélé (trop) rapidement pour passer ensuite au second plan, ou presque. La raison même du départ des humains de la Terre, classique (la civilisation s’est écroulée), trouve elle-même ses origines non pas dans les guerres, mais dans une épidémie – ou plutôt une pandémie – d’un virus malheureusement déjà bien connu de nos jours (ce qui, sincèrement, m’a assez bien déçu). Les relations entre les militaires paraissent parfois aussi assez « légères », bien loin de la discipline qu’on attendrait d’une unité d’élite. Le final oscille entre le scénario « bateau » et une conclusion un peu trop facile. Finalement, tout cela est peut-être voulu, si l’on considère, comme indiqué au départ, que l’histoire collerait parfaitement à un cadre « SF à l’ancienne ».
Cela dit, je le répète, l’ensemble est agréable à lire, et le texte est fluide. Un peu trop fluide d’ailleurs : je m’attendais à l’un ou l’autre événement imprévu ou à un retournement de situation, mais en vain.
En fait, on a l’impression, au bout du compte, que l’auteur n’a fait que survoler volontairement cet univers, qu’il développera par la suite. Un prequel qui expliquerait les circonstances du départ, 20'000 ans auparavant ? Oui, pourquoi pas. Une découverte de l’univers de ces hommes du futur et des planètes qu’ils habitent ? Eventuellement. Mais surtout, offrez-nous une seconde visite de notre monde d’origine. Car c’est bien ce que l’on peut souhaiter en arrivant sur le mot « FIN » : un deuxième retour sur Terre !