Et si l'Empire romain n'avait jamais disparu ? Voici l'histoire parallèle d'un Empire romain qui a connu bien des vicissitudes, des guerres et des crises politiques mais qui n'a jamais cessé d'exister et de faire régner, avec quelques interludes sanglants, la Pax Romana. Le christianisme y est inconnu, ne serait-ce que parce que les Juifs n'ont jamais réussi à quitter l'Égypte des pharaons. Quelques siècles plus tard, un envoyé spécial de l'Empereur élimine un prophète d'Arabie avant qu'il ait eu le temps de fonder l'islam. La technologie évolue plus lentement que dans notre continuum. Vers l'an 2650 A.U.C. (Ab Urbe Condita : depuis la fondation de la Ville), qui correspond à la fin de notre XIXe siècle, le téléphone existe et l'automobile fait son apparition.
Fiche de lecture
Cette histoire commence dans la plus haute antiquité. L'évènement qui marque le départ de l'uchronie est légendaire puisqu'il s'agit de l'Exode. Moïse échoue et tout est chamboulé. Pas de christianisme, pas d'affaiblissement de l'empire romain, division mais pas de chute face aux barbares, pas d'islam... L'Empire suit donc son chemin, qui nous est narré à travers divers personnages au cours des siècles.
Cette fresque historique est remarquable à plusieurs niveaux. En premier lieu, elle bénéfice de l'écriture efficace de Silverberg. Ensuite, elle frappe par la cohésion générale de la trame. Enfin, cette histoire a quelque chose d'exaltant, de grisant, surtout si, comme moi, vous estimez que ces c**s de barbares ont tout gâché en détruisant notre bel empire.
Cette fresque historique est remarquable à plusieurs niveaux. En premier lieu, elle bénéfice de l'écriture efficace de Silverberg. Ensuite, elle frappe par la cohésion générale de la trame. Enfin, cette histoire a quelque chose d'exaltant, de grisant, surtout si, comme moi, vous estimez que ces c**s de barbares ont tout gâché en détruisant notre bel empire.