Tome 1 - Processus R (2017)
Dans un futur imprécis, la planète est gouvernée par la RIC (Robotic Innovation Company), une multinationale fabriquant des robots et imposant ses produits dans une société où l’humain doit de plus en plus s’effacer.
En opposition à ce système, existent deux mouvements œuvrant pour le retour de tous les humains au travail et la fin des androïdes : les Genésistes, une confrérie religieuse, et le STH (Syndicat des Travailleurs Humains).
Mais au sein même de la RIC, deux tendances s’opposent : les actionnaires modérés, adeptes d’une démocratisation et d’un système mixte où humains et androïdes cohabiteraient à parts égales, et les actionnaires extrémistes voulant mettre en œuvre le Processus R, R comme Rovolution ou robotisation radicale avec, comme finalité, l’avènement des hommes-machines.
En opposition à ce système, existent deux mouvements œuvrant pour le retour de tous les humains au travail et la fin des androïdes : les Genésistes, une confrérie religieuse, et le STH (Syndicat des Travailleurs Humains).
Mais au sein même de la RIC, deux tendances s’opposent : les actionnaires modérés, adeptes d’une démocratisation et d’un système mixte où humains et androïdes cohabiteraient à parts égales, et les actionnaires extrémistes voulant mettre en œuvre le Processus R, R comme Rovolution ou robotisation radicale avec, comme finalité, l’avènement des hommes-machines.
Fiche de lecture
L’inspecteur du travail Wilfrid Johnson arrive sur un chantier de construction tenu par des androïdes dirigés par un chef de chantier humain, Georges Lerbhaïm. Trouvant que les mesures de protection en faveur des robots sont très insuffisantes, Wilfrid inflige à Georges une amende représentant trois mois de son salaire. Dans ce monde futur, les androïdes qui sont en passe de remplacer les humains pour toutes les tâches, ont plus de valeur qu’eux et la R.I.C. (Robotic Innovation C°) ne plaisante pas avec la sécurité de ses machines. Catherine Hermanov a confié la garde de son fils autiste à Ted, autre androïde de la R.I.C. Paul, membre de la confrérie des Génésistes qui prône le retour à la valeur travail lui rend visite pour lui en faire l’amer reproche…
Dédié à Asimov, grand maître des robots, « Rovolution » est un roman d’anticipation et de science-fiction qui nous présente un futur rien moins qu’inquiétant. Il y a du Meilleur des Mondes et du 1984 en pire dans cet ouvrage. On ne sait qui, des trois forces qui s’affrontent, la multinationale sans foi ni loi, la secte bornée et fanatique ou le syndicat lancé dans une révolution sans issue, propose un quelconque espoir pour une humanité désespérée.
Aucun manichéisme chez Patrick S. Vast, mais une fine réflexion sur divers thèmes comme l’avenir de l’homme éjecté du monde du travail et maintenu dans une oisiveté forcée, le fanatisme religieux des sectes, la manipulation des foules, l’euthanasie et l’asservissement de l’individu réduit à l’état d’ilote ou de robot.
L’intrigue est intéressante, bien menée et pleine de rebondissements. Les personnages, un peu archétypaux, restent attachants quand même. Le style de l’auteur étant fluide, agréable et efficace, il est difficile de lâcher le livre avant la fin qui n’en est pas une d’ailleurs, vu que l’éditeur, L’Ivre-Book, nous réserve une suite à ce tome 1 semble-t-il.
Dédié à Asimov, grand maître des robots, « Rovolution » est un roman d’anticipation et de science-fiction qui nous présente un futur rien moins qu’inquiétant. Il y a du Meilleur des Mondes et du 1984 en pire dans cet ouvrage. On ne sait qui, des trois forces qui s’affrontent, la multinationale sans foi ni loi, la secte bornée et fanatique ou le syndicat lancé dans une révolution sans issue, propose un quelconque espoir pour une humanité désespérée.
Aucun manichéisme chez Patrick S. Vast, mais une fine réflexion sur divers thèmes comme l’avenir de l’homme éjecté du monde du travail et maintenu dans une oisiveté forcée, le fanatisme religieux des sectes, la manipulation des foules, l’euthanasie et l’asservissement de l’individu réduit à l’état d’ilote ou de robot.
L’intrigue est intéressante, bien menée et pleine de rebondissements. Les personnages, un peu archétypaux, restent attachants quand même. Le style de l’auteur étant fluide, agréable et efficace, il est difficile de lâcher le livre avant la fin qui n’en est pas une d’ailleurs, vu que l’éditeur, L’Ivre-Book, nous réserve une suite à ce tome 1 semble-t-il.