Présentation
La guerre... Stupide, inévitable.
Mauvais endroit, mauvais moment, mauvaise cause. Même l'uniforme n'est pas le bon : Cordelia Naismith, des forces expéditionnaires de Beta, se retrouve en pleine bataille interplanétaire, alors qu'elle a toujours sur le dos sa vieille combinaison d'astronaute.
Et voici qu'elle est tombée entre les mains des Barrayarans. Qui plus est, entre celle de son pire ennemi lord Vorkosigan, alias le "boucher de Komarr". Cet homme, elle devrait le haïr ; pourtant, elle est troublée. Que va-t-il faire ? La tuer ? Non. Alors que le conflit fait rage, il lui propose... le mariage !
De ces deux êtres que tout oppose dépend l'avenir de deux peuples. Et de l'univers. Mais quel est le vrai moteur du monde ? L'amour, ou la guerre ?
Mauvais endroit, mauvais moment, mauvaise cause. Même l'uniforme n'est pas le bon : Cordelia Naismith, des forces expéditionnaires de Beta, se retrouve en pleine bataille interplanétaire, alors qu'elle a toujours sur le dos sa vieille combinaison d'astronaute.
Et voici qu'elle est tombée entre les mains des Barrayarans. Qui plus est, entre celle de son pire ennemi lord Vorkosigan, alias le "boucher de Komarr". Cet homme, elle devrait le haïr ; pourtant, elle est troublée. Que va-t-il faire ? La tuer ? Non. Alors que le conflit fait rage, il lui propose... le mariage !
De ces deux êtres que tout oppose dépend l'avenir de deux peuples. Et de l'univers. Mais quel est le vrai moteur du monde ? L'amour, ou la guerre ?
La Saga Vorkosigan
- Opération Cay (Falling Free, 1988)
- Cordelia Vorkosigan (Shards of Honor, 1986)
- Barrayar (Barrayar 1991)
- L'Apprentissage du guerrier (The Warrior's Apprentice, 1986)
- Les Montagnes du deuil, inclus dans Les Frontières de l'infini (The Mountains of Mourning, 1989)
- Miles Vorkosigan (The Vor Game, 1990)
- Cetaganda (Cetaganda, 1996)
- Ethan d'Athos (Ethan of Athos, 1986)
- Le Labyrinthe, inclus dans Les Frontières de l'infini (Labyrinth, 1989)
- Les Frontières de l'infini, recueil de 3 romans courts ; Les montagnes du deuil, Le Labyrinthe et Les frontières de l’Infini (Borders of Infinity, 1989)
- Un clone encombrant (Brother in Arms, 1989)
- La Danse du miroir (Mirror Dance, 1994)
- Memory (Memory, 1996)
- Komarr (Komarr, 1999)
- Ekaterin (A civil Campaign, 1999)
- Le Poison du mariage, nouvelle incluse dans Irrésistibles Forces (Winterfair Gifts, 2002)
- Immunité diplomatique (Diplomatic Immunity, 2002)
- L'Alliance (Captain Vorpatril's Alliance, 2012)
- The Flowers of Vashnoi (non traduit, 2019)
- Cryoburn (Cryoburn, 2010)
- La Reine Rouge (Gentleman Jole and the Red Queen, 2016)
Fiche de lecture
Un cycle assez impressionnant de 20 histoires + 1 préquel, dont plusieurs titres ont été couronnés : trois Prix Hugo, deux Prix Nebula et un Locus.
J’avais déjà lu ce cycle, il y a « un fort lointemps » dans une autre galaxie. Édité en France dans un ordre différent de la version originale, j’avais été conquis à l’époque, en débutant sur « Miles Vorkosigan ». La reprise s’est révélée très agréable et m’a permis de redécouvrir l’Univers de ce cycle et de cette autrice, quoiqu’il me manque pour l’instant quelques histoires : Ethan d’Ahors, Le Poison du mariage et l’Alliance. Enfin, « La reine écarlate » vient compléter la saga et paraîtra en France courant mars 2017.
Première chose à prendre en compte, ce n’est pas de la SF pure, mais un savant mélange de SF et de Fantasy ; ce qui en déroutera certains/certaines, mais qui ravira sans doute ceux qui aiment ces deux univers de l’Imaginaire.
Je ne vais pas vous narrer la totalité du cycle – ce serait trop long et mortellement ennuyeux –, mais plutôt vous présenter l’Univers et le cadre des histoires.
Tout se passe dans un coin perdu de l’Univers connu. Mettons les choses au clair de suite, les humains ont envahi l’Univers depuis la Terre grâce à des « vortex » associés à des « couloirs de sauts », ainsi qu’à la technologie des champs Necklin, que des pilotes couplés à leur appareil peuvent manipuler. Cette technologie qui a bien évolué depuis et qui est associée à des champs gravitationnels que l’on peut générer quasiment n’importe où – dans un vaisseau, dans une station, etc. – a permis à l’humanité d’essaimer grâce aux « couloirs ».
Dans ce cycle, un groupe de systèmes planétaires composés de Barrayar, Kommar, Cetaganda, Beta, Escobar, l’Ensemble de Jackson et d’autres, vivent en perpétuelles tensions, dans lesquelles plusieurs guerres spatiales ont eu lieu et ont semé non seulement la mort, mais redistribué les cartes des souverainetés planétaires. Quand le cycle commence, Barrayar, située dans un cul-de-sac, avec un seul point de saut lui permettant de rejoindre Komarr, sort d’une longue période d’Isolement, après avoir été envahie par les Cétagandins repoussés au prix de lourdes pertes. Barrayar s’est libérée de l’occupant en prenant d’assaut Komarr et ses six points de sauts. D’envahis, les Barrayarans sont devenus les conquérants de Komarr et leur héros, Lord Aral Vorkosigan, a été surnommé par les Komarrans, le « Boucher de Komarr ».
Beta, l’une des planètes les plus avancées dans la recherche technologique, envoie Cordelia Naismith, capitaine et astrographe de son état, en mission sur une planète qui pourrait se révéler terraformable. L’équipe est attaquée par un groupe de Barrayarans qui tente simultanément de tuer leur commodore Aral Vorkosigan, le « boucher de Komarr ». Devant fuir l’un et l’autre, le duo se retrouve à devoir faire équipe et à retourner la situation pour que l’un et l’autre puissent rejoindre leurs propres vaisseaux et leur planète.
Femme bétanne et donc progressiste, issue d’une culture où hommes et femmes sont égaux, où les hermaphrodites, issus au départ de manipulations génétiques, font partie de la société, Cordelia se retrouve face à un homme puissant et pourtant doté d’un sens aigu de l’honneur et de la probité, autant que de compassion et de volonté de protéger.
Étrangement, leur fuite va les rapprocher et, lors de la guerre d’Escobar qui va suivre, cette attirance va augmenter jusqu’à les réunir. Cordelia quittera Beta et rejoindra alors Barrayar et son étrange société issue d’un temps passé, où la noblesse Vor (au lieu du « de » terrien) et son empereur despotique vivent au son de la guerre, de la carrière militaire, des comtés plus proches du Moyen-Âge et d’années napoléoniennes qu’autre chose.
À l’issue de leur mariage, Cordelia va vivre la guerre civile barrayaranne et, enceinte, échappe de justesse à un attentat mortel. Hélas, le gaz mortel attaque son fœtus qu’il faudra retirer en toute hâte de son ventre et placer dans un réplicateur utérin. L’enfant, Miles, va naitre difforme, ses os aussi fragiles que du verre et son corps tordu, n’arrivant pas à grandir correctement.
Le cycle est écrit comme un petit bijou, parce que tout se passe à 3 niveaux :
J’avais déjà lu ce cycle, il y a « un fort lointemps » dans une autre galaxie. Édité en France dans un ordre différent de la version originale, j’avais été conquis à l’époque, en débutant sur « Miles Vorkosigan ». La reprise s’est révélée très agréable et m’a permis de redécouvrir l’Univers de ce cycle et de cette autrice, quoiqu’il me manque pour l’instant quelques histoires : Ethan d’Ahors, Le Poison du mariage et l’Alliance. Enfin, « La reine écarlate » vient compléter la saga et paraîtra en France courant mars 2017.
Première chose à prendre en compte, ce n’est pas de la SF pure, mais un savant mélange de SF et de Fantasy ; ce qui en déroutera certains/certaines, mais qui ravira sans doute ceux qui aiment ces deux univers de l’Imaginaire.
Je ne vais pas vous narrer la totalité du cycle – ce serait trop long et mortellement ennuyeux –, mais plutôt vous présenter l’Univers et le cadre des histoires.
Tout se passe dans un coin perdu de l’Univers connu. Mettons les choses au clair de suite, les humains ont envahi l’Univers depuis la Terre grâce à des « vortex » associés à des « couloirs de sauts », ainsi qu’à la technologie des champs Necklin, que des pilotes couplés à leur appareil peuvent manipuler. Cette technologie qui a bien évolué depuis et qui est associée à des champs gravitationnels que l’on peut générer quasiment n’importe où – dans un vaisseau, dans une station, etc. – a permis à l’humanité d’essaimer grâce aux « couloirs ».
Dans ce cycle, un groupe de systèmes planétaires composés de Barrayar, Kommar, Cetaganda, Beta, Escobar, l’Ensemble de Jackson et d’autres, vivent en perpétuelles tensions, dans lesquelles plusieurs guerres spatiales ont eu lieu et ont semé non seulement la mort, mais redistribué les cartes des souverainetés planétaires. Quand le cycle commence, Barrayar, située dans un cul-de-sac, avec un seul point de saut lui permettant de rejoindre Komarr, sort d’une longue période d’Isolement, après avoir été envahie par les Cétagandins repoussés au prix de lourdes pertes. Barrayar s’est libérée de l’occupant en prenant d’assaut Komarr et ses six points de sauts. D’envahis, les Barrayarans sont devenus les conquérants de Komarr et leur héros, Lord Aral Vorkosigan, a été surnommé par les Komarrans, le « Boucher de Komarr ».
Beta, l’une des planètes les plus avancées dans la recherche technologique, envoie Cordelia Naismith, capitaine et astrographe de son état, en mission sur une planète qui pourrait se révéler terraformable. L’équipe est attaquée par un groupe de Barrayarans qui tente simultanément de tuer leur commodore Aral Vorkosigan, le « boucher de Komarr ». Devant fuir l’un et l’autre, le duo se retrouve à devoir faire équipe et à retourner la situation pour que l’un et l’autre puissent rejoindre leurs propres vaisseaux et leur planète.
Femme bétanne et donc progressiste, issue d’une culture où hommes et femmes sont égaux, où les hermaphrodites, issus au départ de manipulations génétiques, font partie de la société, Cordelia se retrouve face à un homme puissant et pourtant doté d’un sens aigu de l’honneur et de la probité, autant que de compassion et de volonté de protéger.
Étrangement, leur fuite va les rapprocher et, lors de la guerre d’Escobar qui va suivre, cette attirance va augmenter jusqu’à les réunir. Cordelia quittera Beta et rejoindra alors Barrayar et son étrange société issue d’un temps passé, où la noblesse Vor (au lieu du « de » terrien) et son empereur despotique vivent au son de la guerre, de la carrière militaire, des comtés plus proches du Moyen-Âge et d’années napoléoniennes qu’autre chose.
À l’issue de leur mariage, Cordelia va vivre la guerre civile barrayaranne et, enceinte, échappe de justesse à un attentat mortel. Hélas, le gaz mortel attaque son fœtus qu’il faudra retirer en toute hâte de son ventre et placer dans un réplicateur utérin. L’enfant, Miles, va naitre difforme, ses os aussi fragiles que du verre et son corps tordu, n’arrivant pas à grandir correctement.
Le cycle est écrit comme un petit bijou, parce que tout se passe à 3 niveaux :
1. On suit la vie tumultueuse et dangereuse de Miles Naismith Vorkosigan, depuis la rencontre de ses parents jusqu’à son installation en tant que Comte successeur de son père Aral.
2. Chaque roman est l’occasion de découvrir l’une des planètes et sociétés de ce coin de l’Univers, avec sa culture, son histoire, sa vie sociale, ses secrets, sa vie politique, ses conflits et guerres intestines, etc. que ce soit Barrayar, Kommar, Beta, Cetaganda, Sergyar, l’Ensemble de Jackson, la Station Graf, etc.
3. On a une pincée de science (plus ou moins fantastique certaines fois) qu’il s’agisse de saut dans l’espace, de génie biogénétique (avec par exemple les réplicateurs utérins, les modifications génétiques, les quadris) et la médecine (par exemple, le clonage, la « culture » des organes, la cryoréanimation), la terraformation, etc.
2. Chaque roman est l’occasion de découvrir l’une des planètes et sociétés de ce coin de l’Univers, avec sa culture, son histoire, sa vie sociale, ses secrets, sa vie politique, ses conflits et guerres intestines, etc. que ce soit Barrayar, Kommar, Beta, Cetaganda, Sergyar, l’Ensemble de Jackson, la Station Graf, etc.
3. On a une pincée de science (plus ou moins fantastique certaines fois) qu’il s’agisse de saut dans l’espace, de génie biogénétique (avec par exemple les réplicateurs utérins, les modifications génétiques, les quadris) et la médecine (par exemple, le clonage, la « culture » des organes, la cryoréanimation), la terraformation, etc.
Bref de quoi ravir les amateurs aussi bien de space-opéra, de SF pure et de Fantasy.
Une petite remarque : je conseille de lire « Opération Cay » (présenté comme le no zéro du cycle puisqu’il est un préquel) APRÈS avoir lu « Immunité diplomatique » ; en effet, « Opération Cay » explique les origines des quadri et de la Station Graf dont on nous parle longuement dans « Immunité diplomatique ». Lire ce « zéro » avant les autres serait déstabilisant, car sans aucun rapport avec le cycle lui-même.
Une petite remarque : je conseille de lire « Opération Cay » (présenté comme le no zéro du cycle puisqu’il est un préquel) APRÈS avoir lu « Immunité diplomatique » ; en effet, « Opération Cay » explique les origines des quadri et de la Station Graf dont on nous parle longuement dans « Immunité diplomatique ». Lire ce « zéro » avant les autres serait déstabilisant, car sans aucun rapport avec le cycle lui-même.