Synopsis
Sherlock Holmes s'ennuie ferme dans son appartement et attend avec impatience la prochaine affaire. Après avoir repoussé un e-mail venant d'une fillette qui lui demandait de rechercher son « lapin lumineux » nommé Bluebell, il reçoit la visite d'Henry Knight, un homme dont le père aurait été tué par un molosse gigantesque dans le Dartmoor vingt ans plus tôt. Henry, alors jeune garçon, a fui terrorisé avant d'être retrouvé errant et confus le lendemain matin. Après plusieurs années de thérapie, Henry a tenté de retourner sur les lieux du drame, une caverne dans les bois, mais la peur est revenue et Henry a préféré demander l'aide du détective. D'abord peu intéressé, Sherlock se prend soudainement de passion pour l'affaire quand Henry utilise le mot « molosse » pour décrire la bête...
Présentation
Un chien sortit tout droit de l’enfer, un homme terrifié, une base militaire ultra-secrète qui fait peser sa menace sur la lande chaotique et désolée du Devon... Avec cette adaptation du Chien des Baskerville, les créateurs de la série nous offrent la version la plus réussie, mais aussi, la plus effrayante qui soit !
Un épisode proprement sinistre, dans lequel on se fait tous avoir, y compris Sherlock ! Entre les prises de vues nerveuses et la base de recherche militaire glauque, la paranoïa est au rendez-vous. Je trouve que la célèbre oeuvre de Sir Conan Doyle a été traitée de manière ingénieuse, et dans le respect de celle-ci, avec une modernisation du scénario qui lui va plutôt bien.
Une fois n'est pas coutume, John Watson semble plus rationnel que son ami Sherlock ! Car Holmes doute... de lui-même, jusqu'à en trembler : « Henry a raison. Moi aussi je l’ai vu. Il était là dans la fosse, c’était une bête énorme. Regarde-moi, John, je suis apeuré. Jusqu’à présent j’ai toujours su contenir mes sentiments et regarde mon corps, il trahit mes émotions. »
Un épisode proprement sinistre, dans lequel on se fait tous avoir, y compris Sherlock ! Entre les prises de vues nerveuses et la base de recherche militaire glauque, la paranoïa est au rendez-vous. Je trouve que la célèbre oeuvre de Sir Conan Doyle a été traitée de manière ingénieuse, et dans le respect de celle-ci, avec une modernisation du scénario qui lui va plutôt bien.
Une fois n'est pas coutume, John Watson semble plus rationnel que son ami Sherlock ! Car Holmes doute... de lui-même, jusqu'à en trembler : « Henry a raison. Moi aussi je l’ai vu. Il était là dans la fosse, c’était une bête énorme. Regarde-moi, John, je suis apeuré. Jusqu’à présent j’ai toujours su contenir mes sentiments et regarde mon corps, il trahit mes émotions. »
Cette nouvelle facette de Sherlock que nous découvrons dans cet épisode est très intéressante. Et ce qui l'est encore d'avantage, c'est la mise en avant du personnage de John Watson, qui va tenter de ramener son ami à la raison.
Durant cette faiblesse passagère, Sherlock prend un risque énorme et met en jeu son amitié avec John Watson, en se servant sans scrupule de ce dernier pour prouver la théorie qu'il a élaborée. Mais lorsque Watson se rend compte que son ami l'a utilisé, il entre dans une terrible colère. C'est alors que Sherlock réalise qu'il a dépassé les bornes et la colère de Watson à son encontre le touche bien plus qu'il ne le voudrait. Et pour la toute première fois - sauf erreur de ma part - dans la série, Sherlock va prendre sur lui et s'excuser auprès de son ami, mais en plus, il va lui dire combien son amitié lui est précieuse et combien il l'apprécie. Cette scène, où en quelques sortes Sherlock s’aplatit devant Watson, est la bienvenue, car elle marque officiellement la réciprocité de leur amitié (parce que jusque là, on aurait pu penser qu'elle était à sens unique) et montre aussi un côté plus « humain » du célèbre détective.
Durant cette faiblesse passagère, Sherlock prend un risque énorme et met en jeu son amitié avec John Watson, en se servant sans scrupule de ce dernier pour prouver la théorie qu'il a élaborée. Mais lorsque Watson se rend compte que son ami l'a utilisé, il entre dans une terrible colère. C'est alors que Sherlock réalise qu'il a dépassé les bornes et la colère de Watson à son encontre le touche bien plus qu'il ne le voudrait. Et pour la toute première fois - sauf erreur de ma part - dans la série, Sherlock va prendre sur lui et s'excuser auprès de son ami, mais en plus, il va lui dire combien son amitié lui est précieuse et combien il l'apprécie. Cette scène, où en quelques sortes Sherlock s’aplatit devant Watson, est la bienvenue, car elle marque officiellement la réciprocité de leur amitié (parce que jusque là, on aurait pu penser qu'elle était à sens unique) et montre aussi un côté plus « humain » du célèbre détective.
En conclusion, je dirai de cet épisode qu'il est vraiment bien, car le scénario est intelligent et bien construit, captivant, et le travail effectué sur la relation Sherlock Holmes - John Watson est soigné et peaufiné.